13 novembre 2014, 13:44

SHAKA PONK @ Marseille (Le Dome)

Troisième round pour SHAKA PONK. Un an après une tournée des petites salles sans leur grosse infrastructure, suivie d'une série conséquente de dates pour défendre en live « The White Pixel Ape », sorti en mars dernier, les Parisiens ont remis le couvert pour assurer le SAV de « The Black Pixel Ape », tout juste arrivé dans les bacs. Une “suite” plus rock que son premier volet et un show proprement énorme. Car SHK PNK, c'est avant tout un groupe de scène qui se dépouille, soutenu par une utilisation impressionnante d'images de synthèse diffusées sur trois écrans géants. Du jamais vu de la part d'un groupe de rock français.

En live, SHAKA botte le cul et le ‘sabir’ musical du sextette (septuor en comptant Mr. Goz, la mascotte virtuelle omniprésente) est bien énervé, beaucoup plus que ce que leurs albums pourraient le laisser imaginer. “Blacklisted”, “On The Ro'”, l'incontournable “Sex Ball”, “6xLove” et son gospel de singes en images de synthèse, “Morir Cantando”… autant de titres qui prennent une autre dimension en concert. C'est vrai, même s'il y a des passages qui prouvent que les musiciens ont des influences communes avec ce qu'écoutent les lecteurs de Hard Force, ça n'est pas du hard-rock, mais ça en a l'énergie. En trois décennies de concerts à 99 % metal (oui, je suis un peu ‘limitée’ dans mes goûts, je le reconnais), j'ai vu un certain nombre de groupes qui dégageaient nettement moins que les Parisiens. Et la scène, c'est bien le test ultime pour savoir ce qu'une formation a dans le ventre… Prochaine étape ? L'international !

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Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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