11 août 2017, 8:05

DIE APOKALYPTISCHEN REITER

• "Der rote Reiter"

Album : Der rote Reiter

Les cavaliers de l’Apocalypse allemands reviennent cet été avec leur dixième album intitulé « Der rote reiter » et mettant en scène le cavalier rouge venant détruire la Terre, ou ce qu’il en reste. Un album épique et lourd mais contenant aussi de belles mélodies et des passages folk, bref, toutes les saveurs que nous connaissons du death de DIE APOKALYPTISCHEN REITER, en plus puissant peut-être.

Et dès le premier titre, c’est un death metal rapide et heavy qui se met en place, avec tout de même des riffs frais et mélodiques en guise de breaks. Tout ceci est rapidement ralenti, alourdi, façon AMON AMARTH dès le deuxième titre éponyme de l’album. Puis on passe à des rythmes plus festifs, une musique plus folk, presque pop pour revenir à des growls hurlés et des guitares saturées hyper rapides. Et c’est là que l’auditeur peut se sentir perdu s’il ne connaît pas DIE APOKALYPTISCHEN REITER. Ce mélange des genres peut rapidement déstabiliser et laisser une partie du public sur le bord de la route. Pris un à un, les morceaux de « Der rote reiter » sont tout à fait intéressants avec une réelle puissance et une écriture sensée mais tous mis bout à bout ne forment pas un tout, c’est dommage. Il faudrait presque 13 singles.
L’album est intense et des titres comme "Hört Mich An", très pesant avec ses claviers, ses sons de cloches dignes d’une messe lugubre ou au contraire le très consensuel et accessible "Herz In Flammen" avec une mélodie facilement mémorisable sont des petites pépites. Beaucoup d’autres sont des chansons typiques de festivals germaniques, qui feront bouger une foule qui en plus comprendra les paroles toutes en allemand. Il y a même des passages à la RAMMSTEIN, voix parlée et musique synthétique. Et puis il y a la ballade "Ich Werd Bleiben" à la guitare claire, mélodique et lente avec les solos romantiques qui clôt un album varié, presque trop, intéressant mais difficile à suivre dans toute sa longueur.

Comme le veut le groupe, on alterne entre sentiment de destruction et de désespoir et image de joie et de paix. Un bon album, plein d’énergie qui mérite une écoute attentive si on prend la peine de faire un break entre chaque titre pour se replonger dans le suivant entièrement.
A noter la version limitée de l’album qui contient en plus un Blu-ray du concert célébrant le vingtième anniversaire du groupe.

Blogger : Aude Paquot
Au sujet de l'auteur
Aude Paquot
Aude Paquot est une fervente adepte du metal depuis le début des années 90, lorsqu'elle était encore... très jeune. Tout a commencé avec BON JOVI, SKID ROW, PEARL JAM ou encore DEF LEPPARD, groupes largement plébiscités par ses amis de l'époque. La découverte s'est rapidement faite passion et ses goûts se sont diversifiés grâce à la presse écrite et déjà HARD FORCE, magazine auquel elle s'abonne afin de ne manquer aucune nouvelle fraîche. SLAYER, METALLICA, GUNS 'N' ROSES, SEPULTURA deviendront alors sa bande son quotidienne, à demeure dans le walkman et imprimés sur le sac d'école. Les concerts s'enchaînent puis les festivals, ses goûts évoluent et c'est sur le metal plus extrême, que se porte son dévolu vers les années 2000 pendant lesquelles elle décide de publier son propre fanzine devenu ensuite The Summoning Webzine. Intégrée à l'équipe d'HARD FORCE en 2017, elle continue donc de soutenir avec plaisir, force et fierté la scène metal en tout genre.
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