Les NASHVILLE PUSSY démarraient, ce 18 octobre, leur "European Tour 2017" à Clermont-Ferrand. Et si le groupe n'a pas sorti de nouvel album studio depuis « Up The Dosage » (2014), le public répond ici présent. Les PUSSY aiment la France et c'est réciproque !
21h40, une petite intro permet aux membres du groupe de prendre place et d’affiner l'accordage de leurs instruments. Ruyter Suys, reste pour l'instant de dos sous les acclamations nourries de la petite Coopé. La pression monte progressivement jusqu'à ce qu' "Everybody's Fault But Mine" ouvre le set. Yeah, ça s'annonce bien tout ça !
Le groupe enchaîne trois titres d'affilée, et pas des moindres : "Piece Of Ass" , "Pillbilly Blues" puis "I'm So High". Le ton est donné.
Si la set-list de 2014 était principalement axée sur les albums « Let them Eat Pussy », « High As Hell » et « Up The Dosage », ce soir ce sera vraiment un best-of que les Américains vont proposer, piochant dans l'ensemble de leur discographie.
Blaine Cartwright nous salue et en profite pour s'envoyer une première rasade de Jack, "Hate And Whiskey" n'est pas loin... L'énergie de ces quatre là est communicative et l'ambiance est top. J'ai rarement vu autant de mouvements ici !
Le groupe dédie "Going Down Swinging" à feu Chuck Berry qui aurait fêter ses 91 ans ce soir : Cartwright n'oublie jamais ses pères. Il n'oublie pas non plus d'étancher sa soif et après un sympathique solo de Ruyter Suys, il versera deux binouzes dans son chapeau avant de les ingurgiter et de s'en mettre un peu partout !
C'est pas le genre de mec qui annulera une date suite à déshydratation...
Le jeune Ben Thomas (ancien batteur des SIX SHOT REVIVAL), arrivé derrière les fûts fin 2016, nous livrera un méchant solo.L'arrivée de ce talentueux frappeur donne un souffle nouveau à la section rythmique des PUSSY et en plus, il a le sens du show : bonne pioche.
Le groupe nous remercie déjà avant de quitter la scène !? Ah, ouais, ça fait déjà une grosse heure que le concert a débuté... Le temps passe (trop) vite en bonne compagnie.
Le rappel comptera trois titres : "Struttin' Cock", "Why Why Why" puis "Go Motherfucker Go" à la fin duquel Ruyter Suys arrachera les cordes de sa SG dans un ultime vrombissement métallique.
Photos © Laurent Tilco - Portfolio