19 novembre 2017, 12:21

POWERMAN 5000

• "New Wave"

Album : New Wave

Non, POWERMAN 5000 n’est pas un nouveau modèle de robot ménager ultra-perfectionné. Non, POWERMAN 5000 n’est pas non plus le titre d’un film parlant d’un super-héros et dont l’action se situerait en l’an 5000. POWERMAN 5000 (à cet instant, ce nom est entré dans votre tête durablement) est un groupe créé il y a près de vingt-cinq ans et dont le chanteur va par le pseudonyme de Spider One. Non, Spider One n’est pas le frère caché de Spiderman. Non, Spider One n’est pas non plus le nom d’une toute nouvelle espèce arachnide. Spider One (à cet instant, ce nom est entré dans votre tête durablement) n’est autre que le chanteur de cette formation et il répond au quotidien au nom de Michael David Cummings. Au passage, son frangin n’est pas un illustre inconnu car il s’appelle Robert Bartleh Cummings et est (beaucoup) plus connu sous le pseudonyme de Rob Zombie, chanteur et réalisateur talentueux. Voilà le topo fait et il est temps de parler du contenu de « New Wave », onzième album du groupe du chanteur Spider One, POWERMAN 5000 (à cet instant, vous êtes lobotomisés. Ggggg….)

D’album il est question car, certes il contient 10 titres (nombre assez commun pour ce type de support) mais il ne dure "que" 30 petites minutes, le rapprochant plus au final du format EP. 10 titres pour 30 minutes ? Sommes-nous en présence d’un disque qui ferait écho au culte « Reign In Blood » de SLAYER ? Paaas du tout, le style développé ici tirant plutôt vers un électro-metal que vers le thrash (Spider One a d’ailleurs déclaré que son groupe avait plus à voir avec DEVO qu’avec DIO). Co-produit par Spider One et Greg Johnson (qui pose quelques guitares additionnelles), ce dernier a également composé quelques chansons et pas des moindres, à l’instar des tubesques ''Footsteps And Voices'' en hors-d’œuvre ou du sulfureux ''Sid Vicious In A Dress''. D’autres morceaux tirent largement leur épingle du jeu, comme ce ''David Fucking Bowie'' au refrain entêtant ou la délicate ballade ''White Flags''. Le format court des chansons tendent à amener le processus de composition vers quelque chose de direct et accrocheur, approche réussie dans son ensemble (''Cult Leader'' et ''Get A Life'' en étant encore deux beaux exemples).

Album "dansant", on pourrait le passer en soirée chez des amis réfractaires au rock dur sans se faire jeter et album qui plaira également aux amateurs de metal, du moins ceux qui n’ont pas les oreilles hermétiques à la nouveauté et des œillères, telles qu’on en met aux bourrins.
POWERMAN 5000. Ça y est, c’est rentré là ?

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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