16 février 2018, 9:04

POP EVIL

• "Pop Evil"

Album : Pop Evil

5e album, éponyme cette fois, pour POP EVIL un groupe originaire du Michigan et qui, si le nom vous semble relativement inconnu en nos contrées, a classé son précédent disque n° 1 au classement Billboard US des albums indépendants, rien que ça. Le groupe évoluerait plus du côté "pop" que "evil" mais à l’écoute de leur dernier disque – puisque cette chronique est là pour ça – on entend bien que ce côté commercial (on dit radio friendly aux States), est mâtiné de guitares distordues que nos oreilles aiment à ouïr (Tu ouïes p’tit ? Oui, madame).

Le quintet se présente d’ailleurs en 2018 de cette manière avec un trio d’ouverture dont le premier titre ''Waking The Lions'' qui lâche les chiens – ou réveille les lions le cas présent, enfonce les clous dans le perfecto sur ''Colors Bleed'' et laisse la machine continuer à s’emballer sur ''Ex Machina''. POP EVIL a une carte groove à jouer et la dégaine sur ''Art Of War'' et une autre radio friendly (on dit commercial en France) sur ''Be Legendary''. Le groupe a beau avoir un gros penchant pour le calibrage de ces morceaux (à leur décharge, des formations comme SKILLET ou SHINEDOWN en usent et abusent également), il sait s’en émanciper aussi et notamment sur ''Nothing But Thieves'', long titre à ambiances de 6 minutes qui aurait gagné à avoir des petits frères. Nous avons eu droit jusque-là au côté "evil" et il faut bien maintenant montrer le côté "pop". Bien que réussi, les cinq dernières chansons nous secouent moins, les ballades ''A Crime To Remember'' et ''Rewind'' (qui ferme l’album) n’y étant pas étrangères. Pour le reste, c’est donc très sucré et cela risquera de nuir à votre taux de diabète si vous y êtes un peu sensibles.

Dans l’ensemble, ces trois quarts d’heure restent fort agréables sans déclencher non plus une tornade dans votre salon (on n’est pas chez SLAYER) mais en font en tout cas et à n’en pas douter un groupe de live efficace que l’on n’aura malheureusement pas la chance d’applaudir cet été, POP EVIL ayant annulé sa venue à l’édition française du Download Festival pour s'engager sur la tournée de POISON avec CHEAP TRICK. Partie remise.

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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