8 février 2020, 10:30

IRON MAIDEN

• A maintes reprises... (2ème Partie)


© Christian Ballard | HARD FORCE


La lecture d’un commentaire récent sur la toile, ne me demandez pas où et quand exactement, qui demandait en substance pourquoi IRON MAIDEN n’avait jamais enregistré de reprises, est le postulat de départ de ce billet en plusieurs parties qui a pour but premier de contredire cette réflexion et, par la même occasion, d’effectuer une rétrospective des nombreuses reprises que le quintet puis sextet britannique a inclus au fil des faces B – parfois A – de ses singles et témoignant d’influences très variées. Pour ce faire, un parcours chronologique est de mise dans lequel je vous propose d’écouter d’abord la version originale puis celle passée à la moulinette de la Vierge de Fer. Suivez le guide... de la 2e partie


"Massacre"

En 1988, IRON MAIDEN sort ce que beaucoup considèrent comme son chef d’œuvre, « Seventh Son Of A Seventh Son » et, occupation du terrain oblige, en extrait quatre titres sur les huit que compte le disque. Un record. Alors bien sûr, cela laisse de la place aux reprises en face B, à commencer par ce titre de THIN LIZZY paru originellement en 1976 sur l’album « Johnny The Fox ».



 



 


"Prowler ‘88" / "Charlotte The Harlot ‘88"

Quand MAIDEN reprend ses propres titres, il s’attaque à sa propre légende. Et pour ces deux morceaux, la formation est sensiblement différente de celle d’origine. Les changements se trouvent aux postes suivants : Bruce Dickinson devant le micro en lieu et place de Paul Di’Anno, Adrian Smith à la guitare en remplacement de Dennis Stratton et Nicko McBrain à la batterie, imposant son style face à celui de Clive Burr. Même configuration qu’en 1983 en fait pour "I’ve Got The Fire" et les différences avec la version 1980. Ces deux versions '88 sont tirées du single "The Evil That Men Do".





 





 


"All In Your Mind"

Steve Harris est un fan absolu de STRAY, c’est pourquoi il en profite pour glisser une reprise de ce groupe anglais des années 70 avec le titre d’ouverture de leur premier album éponyme sorti en 1966. Au passage, il le rabote un peu, la version originale culminant à 9mn au compteur. Pour anecdote, STRAY a ouvert pour IRON MAIDEN en 2003.



 



"Kill Me (Ce Soir)"

Les anciens s’en souviendront, Steve ne manquait pas une occasion dans les années 80 de porter des t-shirts aux couleurs de GOLDEN EARRING. Ce groupe sortait alors en 1975 son dixième album, « Switch », ayant commencé sa carrière au début des années 60, et dont est extrait "Kill Me (Ce Soir)", qui contient un franglais sympathique dans son refrain.

Harris sort donc grand gagnant dans le choix des reprises incluses sur le single "Holy Smoke", paru en 1990 sur « No Prayer For The Dying », album de scission s’il en est avec l’arrivée du guitariste Janick Gers suite au départ d’Adrian Smith.



 



 


"I’m A Mover"

« I’m free ! Like a river… » Désolé, je m’égare. Inclus sur le single "Bring Your Daughter… To The Slaughter", ce morceau provient du premier album de FREE, « Tons Of Sobs », paru en 1969.



 



"Communication Breakdown"

Bruce Dickinson sait monter dans les aigües et cette chanson de LED ZEPPELIN ne lui fait pas peur. Après des emprunts chez des formations talentueuses mais qui sont parfois moins exposées que d'autres au public, IRON MAIDEN s’attaque ici à l’un des premiers géants du hard rock avec un résultat plus que convaincant. La communication n’est donc pas rompue et le lien est fait entre l’originale parue en 1969 sur le premier album éponyme de la bande au guitariste Jimmy Page.



 



 


"Space Station #5"

Deuxième emprunt au groupe MONTROSE après "I’ve Got The Fire" et ses deux versions de 1980 et 1983 (cf. 1ère partie), place au gros rock boosté par la Vierge de Fer. On ne doute pas un instant du plaisir pris par MAIDEN en studio pour enregistrer ce « bon vieux rock bien rétro » dixit Marty McFly dans le premier volet du film Retour Vers Le Futur. Un titre que l’on trouve sur le premier album de MONTROSE sobrement intitulé « Montrose » et paru en 1973. A retrouver sur le single "Be Quick Or Be Dead", tiré de l’album « Fear Of The Dark » (1992).



 



 


​A suivre…

Retrouvez la 1ère partie.

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK