7 juin 2022, 18:50

TERROR

"Pain Into Power"

Album : Pain Into Power

Le groupe de punk-hardcore TERROR est de retour avec « Pain Into Power ».

TERROR c’est un lance "rock-ettes" multiple. "Pain Into Power", la chanson-titre, en moins d’une minute fuse tel un missile balistique, te renverse, te redresse et te fait déborder d’énergie. D'autres skuds arrivent et ne nous laissent pas une minute de répit. Du "True" hardcore, sans concession, cent pour cent purs riffs trempés dans la sueur des moshpits.

Déferlement de brûlots aux fûts martelés sur "Unashamed", breaks pour respirer l’odeur du kérosène qui coule dans les veines de ces énervés du metal qui nous envoient un "Boundless Contempt" furieux à s’en fracasser la nuque. TERROR l’ami des kinés du monde entier frappe fort. Les titres se suivent avec une rigueur militaire, "Outside The Lies" est un véritable uppercut, "One Thousand Lies" maintient le feu de la rage métallique, réel morceau guerrier pour faire bondir les fuieux dans les fosses.

TERROR déverse ses 10 titres en 18 minutes. C’est concis et concentré. "Can't Let It Go", oui c’est littéralement d’une rapidité indéniable que l’on ne peut stopper. C’est un chant de guerre musical, une façon efficace d’extérioriser sa colère, comme dans "Can't Help But Hate" avec sa rage vocalisée et ses guitares martiales. On fonce, on danse, on crie avec le morceau phare "The Hardest True". « No Compromise » en est le refrain, il résume l’album.  Du metal non aseptisé.

On fonce, on brise les murs à coups de riffs puissants avec "On The Verge Of Violence". Dernière ligne droite, "Prepare For The Worst", dernier pamphlet hardcore qui vient clore l’album. Une salve qui n’aura pas déçu par son contenu extrêmement chargé en émotion bourrine.

TERROR toujours et encore dans la place, pour le meilleur du hardcore !

Blogger : Christophe Scottez
Au sujet de l'auteur
Christophe Scottez
Chris est ethnologue à ses heures perdues, vétéran des pogo joyeux en maillots de core. Un explorateur curieux, grand amateur de riffs et de chants sauvages. Il a grandi dans les glorieuses années 80, bercé par les morceaux canoniques d’ACCEPT, SCORPIONS, MOTLEY CRUE et autres GUNS N ROSES. Traumatisé par le divorce entre Max Cavalera et son groupe, ainsi que par un album des Mets un peu «chargé» en n’importe quoi, Chris a tourné 10 ans le dos au hard rock. Puis, un jour, il a par hasard découvert qu’une multitude de nouveaux groupes avait envahi la scène … ces nouveaux sauvages offraient des sons intéressants, chargés en énergie. Désireux de partager l’émo-tion de ce style de metal sans la prétention à s’ériger en gardien d’un quelconque dogme, il aime à parler de styles de metal dit classiques, mais aussi de metalcore et de néo-metal. Des styles souvent décriés pour leurs looks de minets, alors que l’importance d’un album est d’abord le plaisir sonore que l’on peut en tirer, la différence est la richesse du goût. Mais surtout, peut-on se moquer de rebelles coquets alors que les pères fondateurs du metal enfilaient des leggins rose bonbon et pouponnaient leurs choucroutes peroxydées ?
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