26 juillet 2022, 18:47

PROPHETIC SCOURGE

Interview

Juste après l’interview accordée par Guillaume Bernard de KLONE (à retrouver ici), le samedi 18 juin au Hellfest, nous avons discuté avec PROPHETIC SCOURGE, groupe de death metal progressif, qui fait partie de l'écurie Klonosphere. Autant dire que les conditions dans lesquelles cet entretien a été menée étaient équivalentes à la précédente : canicule et transpiration excessive, mais bonne humeur garantie avec Robin Claude (guitare), son frère, Thibault (basse) et Jon Erviti (batterie), qui nous ont accueillis avec sourire, enthousiasme, et le soleil du sud-ouest dans les regards.


Pour commencer, pourriez-vous vous présenter pour nos lecteurs qui ne vous connaitraient pas encore ?
Robin : Nous sommes PROPHETIC SCOURGE, nous venons du grand Sud-Ouest. Josh Smith, notre chanteur, est de Toulouse. Moi-même et mon frère, Thibault, sommes du côté d’Agen. Et les deux autres membres, Jon, notre batteur ici présent, et Romain, le deuxième guitariste, qui sont au Pays Basque. Nous sommes un groupe de death metal progressif, nous avons déjà un EP et deux albums à notre actif. Le premier EP, en 2015, a été autoproduit, et les deux albums, en 2018 et 2021, sont sortis chez Klonosphere. Et nous jouons demain (NDJ : le 19 juin, dernier jour du premier week-end du Hellfest) sur la HellStage, à 18h.

Justement, parlons un peu de ce deuxième album qui est sorti en octobre 2021, (dont la chronique est sur ce lien). Quelle en a été la genèse ? Et quelles sont vos influences, tant au niveau des paroles que de la musique ?
Robin : Alors, cet album a été composé pendant un laps de temps assez long. On avait déjà une idée assez nette de l’album, après la sortie du premier. Après, on l’a pas mal peaufiné. Les confinements et la COVID ont un petit peu retardé l’échéance. Musicalement, c’était au point assez vite. Et au niveau des textes, c’est Josh (NDJ : qui n’est pas présent lors de cette entrevue) qui pourrait un peu mieux en parler car c’est lui qui écrit absolument toutes les paroles, et qui crée l’univers qu'il y a autour. Il a fait un concept-album sur L’Odyssée d’Homère : le voyage retour d’Ulysse  de la guerre de Troie. Avec un point de vue un peu différent de ce que l’on est habitués à voir ou lire de L’Odyssée, plus sur le côté humain d’Ulysse, et le fait qu’il en chie de tout ce qu’il a vécu, de tout ce qu’il doit gérer.

Et la musique, qui la compose, alors ?
Jon : Il n’y a pas de compositeur principal, on a vraiment des idées plutôt communes. Souvent, l'initiative des morceaux arrive par les guitaristes, qui amènent quelques riffs, quelques idées, des points de départ. Ou alors, des choses un peu plus construites avec des ébauches de structure. Et après on passe un certain temps en répétition, tous ensemble, à aménager un peu les choses qui sonnent : « Comment ça marche ? Est-ce que moi, je le vis bien ? Comment on le ressent ? Comment ça se passe ? » On part vraiment des idées des guitaristes, sauf parfois, mais c’est assez exceptionnel, du bassiste ou de moi-même, et on arrange tout ensemble. C’est ce qui permet d’avoir un rendu final qui nous représente tous, où il n’y a pas le morceau d’untel ou untel.

Quelles sont vos influences musicales ? D’où vous vient ce mélange de death old-school, de progressif et technique et de mélodie ?
Robin : On écoute beaucoup de styles de metal différents, mais aussi, au sens plus large, beaucoup de musique en tout genre. Et nous sommes forcément influencés par plein de choses, mais on essaie d’oublier un peu tout ça et de faire la musique qui nous ressemble le plus. Donc, il y a beaucoup de choses que l’on écoute qui vont transparaitre là-dedans. Après, citer des groupes, c’est toujours un peu difficile. On a toujours un peu de mal à faire ça.
Jon : C’est, en un sens, vraiment compliqué, car nous allons avoir des influences qui vont être plutôt death old-school, black, des groupes vraiment très progressifs aussi, que l’on aime tous... Toutes ces choses-là en fait qui se mélangent. Sans rechercher à ressembler à un projet ou un groupe en particulier. Pour nous, c’est toute la musique que l’on écoute et que l’on a ingérée, qui ressort naturellement sans se poser de question sur une éventuelle ressemblance avec tel ou tel genre de musique. Nous, on ne se pose pas cette question-là. On part sur une impulsion, une idée et ce sont des choses qui nous viennent naturellement de part tout ou de ce que l’on écoute. Les influences sont globales : ça peut partir de la musique cubaine, comme de la folk ou du true-black... Ça va dans tous les sens.


Avez-vous des projets de tournée ou des dates à venir, hormis celle de demain ?
Robin : Celle de demain donc, c’est la dernière date de la tournée, que l’on a entamée au mois d’avril avec TEMPT FATE. Nous avons fait 14 dates en 16 jours, plus une date avec BENIGHTED au Florida à Agen, voici quelques semaines. Et là, c’est la dernière. On a des plans sous le coude, que l’on garde pour plus tard, parce qu’on a envie de se poser un peu et de repartir sur la création, en vue du troisième album. Nous allons viser sûrement le printemps prochain pour tourner à nouveau. On va passer du temps à se retrouver, à se poser, à voir ce qu’on a envie de faire, ce qui va sortir naturellement. On ne sait pas encore exactement à quoi ça va ressembler, mais on est assez excités par cette phase de création qui va arriver.

Quel effet ça fait de jouer au Hellfest, même si vous êtes programmés sur la HellStage qui se trouve sur le Hell City Square ?
Robin : Ça fait vraiment plaisir !!
Jon : On est quand même très contents ! Cela fait deux ans que nous aurions dû y jouer car nous étions prévus sur le line-up de 2020, avant la sortie du deuxième album et nous étions vraiment ravis de pouvoir faire ça. Mais cela a été annulé à cause de la pandémie. L’organisation nous a gentiment proposé de nous maintenir sur l’année suivante. Qui a été de nouveau annulée (rires). Et ils nous ont encore une fois proposé de maintenir, donc pour nous, c’est vraiment sympa. On est super excités de faire cette date. D’autant plus que dorénavant, nous avons un nouvel album à proposer ! On espère encore plus que ça va ramener de bonnes choses pour le futur.

Comment se passent les relations avec Klonosphere, puisque « Gnosis: A Sorrower's Odyssey » est déjà le deuxième album que vous sortez sur le label ?
Robin 
: On est contents. On est même super contents parce qu’en fait, nous n’avions jamais rencontré Guillaume Bernard avant aujourd’hui ! Nous avons enfin pu nous croiser. Nous l’avions  démarché par mail, nous n’avions pas d’intermédiaire, et il reçoit beaucoup de demandes. On sait que c’est super compliqué de trouver un label qui corresponde à nos souhaits, et par conséquent, on est vraiment contents, parce qu’on l’a démarché de la manière la plus simple. On a envoyé des mails, et on a eu la chance d’être lus, d’être écoutés, et que cela lui ait plu. On a procédé de cette manière, échange de mails, quelques discussions au téléphone. Mais tout s’est fait à distance, sans rencontre, sans le côté humain en face à face. Et nous sommes heureux de cette collaboration, et qu’il ait pu nous faire confiance, sans vraiment se rencontrer, sans vraiment se connaitre. On a un très bon label, très costaud, une très bonne distribution. On a plein de plans promotionnels, chroniques, et tout le reste... Donc, ça se passe super bien !

Qu’auriez-vous envie de dire à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas, pour les inciter à écouter votre musique ?
Robin : C’est toujours la question un peu délicate... Souvent, on nous dit que nous avons un gros côté old-school, mais les amateurs de ce style nous disent aussi que nous avons un gros côté moderne... On est un peu entre plusieurs styles. Mais, dans l’ensemble, nous avons des retours qui sont très agréables à entendre. On a l’impression, autant avec nos ressentis personnels, qu’avec les retours que l’on nous fait, que nous faisons quelque chose de cohérent, malgré toutes ces influences. Si les gens veulent écouter quelque chose d’un petit peu différent, c’est précisément  ce que l’on essaie d’apporter. Stylistiquement aussi, de morceau en morceau, nous essayons de ne pas trop nous répéter, et nous explorons pas mal d’univers différents. Nous avons aussi un côté lyrique, théâtral et thématique très poussé, ce qui peut être intéressant à creuser pour les auditeurs.
Jon : Mine de rien, nous avons quelque chose qui peut correspondre à divers auditeurs, sans entrer dans un cadre précis de death progressif, de brutal death, ou autre. Il y a vraiment  beaucoup d’influences, dont nous n’avons pas forcément conscience, mais que les gens retrouvent, et cela peut coller avec les goûts d’un public très varié. Quelqu’un qui va beaucoup aimer le death technique va pouvoir nous dire que c’était génial. Un autre qui aime la musique progressive nous dira qu’il y a un côté super prog... Alors que nous, on ne s'en rend pas compte. Nous essayons de proposer une musique qui nous correspond. Mais qui peut aussi plaire à beaucoup de gens, si l’on ne s’arrête pas à la barrière des genres. Nous essayons d’amener nos visions différentes. Il y a plusieurs niveaux d’écoute, mais aussi de lecture, vis-à-vis des paroles qui sont assez recherchées, avec les thèmes abordés qui peuvent être tout à fait contemporains, qui amènent à une certaine introspection, à de la réflexion. Il y a un vrai niveau de lecture, un  vrai travail sur les textes. Ce ne sont pas des paroles basiques.  L’idée, c’est vraiment d’amener les auditeurs à se pencher sur le contenu, parce qu’il y a de quoi gratter derrière. Il y a de la matière.


​C’est effectivement une musique assez complexe, qui demande plusieurs écoutes et un certain travail de la part de l’auditeur pour s’immerger complètement dedans, car elle est extrêmement riche et fournie...
Robin : Oui, c’est une musique qui n’est pas forcément abordable à la première écoute, comme un truc de metal basique où de suite, ça va être festif. Ça ne va pas être seulement de la recrée. C’est vrai que c’est un peu délicat, et nous savons que sur les premières écoutes, ça peut être déstabilisant pour les gens. On l’a bien vu sur le premier album. Sur toutes les premières chroniques publiées juste à la sortie de l’album, les gens étaient un peu déstabilisés, et cela se ressentait sur le contenu de leurs chroniques. Alors que celles qui sont sorties plusieurs mois plus tard, comme les personnes ont eu le temps de s’imprégner vraiment, ont été, de notre point de vue, plus pertinentes. On a l’impression, en tout cas, que nous avons été mieux compris. C’est vrai que sur CD, c’est un peu difficile d’accès à la première écoute, cependant, en live, cela fonctionne beaucoup mieux. On a de suite des bons retours, il y a une grosse énergie, et puis nous sommes dans notre zone de confort. On fait ce qu’on aime et ce qui nous semble être logique.
Jon : Dans tous les cas, on le fait à fond. On fait vraiment une musique qui nous correspond, que nous avons créée de A à Z, quelque chose qui nous touche, nous personnellement. Et donc, à chaque fois, quelle que soit la date, quel que soit le concert, on essaie de partager quelque chose. Il n’y a aucune réserve, pas de retenue... A partir de ce moment-là, c’est vrai que c’est beaucoup plus compréhensible, plus abordable, par rapport à une écoute sur CD, qui, en toute logique, est distante. En concert, il se passe beaucoup de choses et souvent, nous avons un premier contact en live, qui se développe par la suite, parce que les gens ont senti qu’il y avait de la matière. Et ils vont gratter derrière. Et c’est plus facile dans ce sens-là que d’écouter de prime abord les albums. Et surtout, compte tenu de l’énorme proposition de musique de qualité qui existe, ils pourraient se dire : « Mais pourquoi j’irais écouter ce groupe plus qu’un autre ? »

Et quels sont les retours que vous avez eus sur cet album qui est disponible maontenant depuis fin octobre 2021 ?
Robin : Dans l’ensemble, on a eu de très bons retours, que ce soit par la presse ou les gens que l’on connait, ou ceux qui nous ont découverts. Et de manière générale, c’est assez agréable parce que les auditeurs trouvent l’album plus cohérent que le premier, ce qui est également notre avis. Il est beaucoup plus abouti. Sur le premier album, il y avait pas mal de morceaux datant du tout début du groupe, et l’on ne savait pas exactement où nous allions. Par conséquent, il y avait des morceaux qui nous ressemblaient, alors qu’on se cherchait encore. Alors que sur le dernier album, nous avions une idée plus précise de la direction à prendre. Nous sommes arrivés à maturité et nous avons pu composer et proposer ces 7 morceaux qui s’enchainent de manière logique, avec une ligne directrice.
Jon : Et on se connaissait plus aussi. Sans aller chercher un objectif final pour les morceaux, entre nous l’interaction a été plus facile, plus directe.
Robin : Plus naturelle. C’était plus simple. Nous savions où nous voulions aller. 

Y-a-t-il eu des changements dans le line-up depuis la création du groupe ?
Jon : Le groupe a été créé avec un premier bassiste, Romain, le guitariste, et moi-même. On avait un premier projet qui s’est arrêté pour des raisons familiales, et on est vraiment restés sur notre faim. On avait sorti un premier album, effectué quelques dates, on avait un label... Et cela s’est arrêté de manière assez abrupte, alors qu’on avait vraiment envie de continuer. Donc, nous avons proposé aux personnes que nous connaissions de nous rejoindre. Par exemple, avec Josh, nous avions envie de travailler avec lui car nous aimions bien ce qu’il faisait de son côté. De même qu’avec les autres. Nous aimions leurs projets respectifs, donc nous avons monté PROPHETIC SCOURGE avec eux et le premier bassiste. Et au bout de quelques années, par rapport à l’investissement personnel, les dates à assurer, nous nous sommes rendu compte que le bassiste partait vers d’autres projets, qu’il a d’ailleurs concrétisés depuis. Nous nous sommes dit que cela ne servait à rien de s’investir avec une personne qui n’a pas les mêmes envies ni la même finalité que nous. Il est parti de lui-même, sans aucun problème entre nous. Nous n’avons simplement pas les mêmes objectifs. Cela s’est fait très naturellement. On a cherché alors à garder des gens qui, humainement, puissent correspondre, et pouvaient aussi être intéressés dans le style. S’investir dans le projet et humainement, car on est un groupe très homogène, on s’entend très bien…
Robin : Et tellement bien qu’en fait on a pris un bassiste, qui est initialement un batteur, mon petit frère, Thibault, ici-présent...

Et ça fait quel effet de passer de la batterie à la basse ? (Sourire)
Thibault : Ça n’a rien à voir ! Mais par contre, ça fait un  sacré effet de passer d’un côté de la scène à l’autre ! Et c’est plus rapide pour le matos (rires).
Robin : C’est donc le seul changement de line-up que l’on a eu, et ça s’est passé au moment du premier album, qui a été un virage. On a trouvé cette stabilité et nous en sommes super contents, et même si je ne peux pas prédire ce qu’il va se passer par la suite, cela me parait très improbable que ça change. Ce groupe, c’est nous cinq et ça peut très difficilement être envisagé différemment. On  a trouvé un super équilibre, on s’entend très bien.
Jon : On a vraiment un côté humain qui fonctionne entre nous. Après 4 tournées, nous sommes passés par plusieurs niveaux de vie différents. Il y a des choses très émotionnelles, d’autres très compliquées à vivre. Et s’imaginer changer maintenant… Il y a peu de chance, car on est très contents de ce que l’on fait, on s’entend tous très bien, on a le même objectif de faire toujours quelque chose qui nous corresponde. Comme nous ne cherchons pas à plaire à tous les publics, il y a moins de chance de se séparer sur une vision individuelle différente. On écoute l’avis de tout le monde, on tient compte de ce que ressent chaque personne, et à partir de ce moment, la cohésion est présente. Car ce que l’on propose, autant en live que sur album, c’est une vision commune et globale de nous tous. L’idée même de nous dire que ça pourrait changer nous parait très peu envisageable. De toute façon, la question ne se pose pas pour le moment. (rires)

Tout à l’heure, vous évoquiez le sujet du troisième album. Avez-vous déjà une idée de la direction que vous allez suivre ?
Robin : Pas du tout ! (rires) Ou alors, très vaguement. On a quelques riffs sous le coude, un morceau un peu structuré, mais en fait, on n’a pas de limite. Nous avons quelques idées et on sait que nous allons  pouvoir partir sur une base, mais nous ne savons pas du tout comment elle va évoluer. Nous sommes assez excités de repartir dans une phase de création. Cela va être différent, mais on ne sait pas encore de quelle manière.
Jon : L’avantage que nous avons, c’est que, comme nous nous voyons peu, de par l’éloignement géographique, nous mettons à profit tout ce temps pour développer des envies, des recherches, du recul... Des choses que l’on ne pourrait peut-être pas trouver si l’on se voyait toutes les semaines, à heure fixe pendant trois heures. Cela nous permet de trouver des pistes, des idées différentes, que nous confrontons ensuite aux autres. On tâtonne. Il n’y a pas de ligne directe, en fait. C’est d’ailleurs quelque chose que l’on ne sait pas faire…
Robin : Et que l’on ne veut pas faire !
Jon : Mais même si on voulait le faire, on ne pourrait pas ! Ce n’est pas comme ça que l’on travaille.
Robin : Le résultat serait très différent, et ce serait vraiment dommage.
Jon : C’est ça. C’est vraiment un échange en temps réel de ce qui marche bien, tout en tenant compte de ce que font les autres, pour voir comment ils réagissent, et comment ça peut fonctionner. Et ensuite, nous peaufinons tous ces moments, qui se retrouvent sur CD ou en live. Et encore, en live, ça évolue constamment, à force de jouer les morceaux. On continue d’amener des choses. Par exemple, l’un des morceaux qui se trouve sur notre première démo a tellement évolué que maintenant, il est complètement différent. Même si la base reste, le morceau est différent. Et l’écoute qu’on lui prête est également différente.

Blogger : Sly Escapist
Au sujet de l'auteur
Sly Escapist
Sly Escapist est comme les chats : elle a neuf vies. Malgré le fait d’avoir été élevée dans un milieu très éloigné du monde artistique, elle a réussi à se forger sa propre culture, entre pop, metal et théâtre. Effectivement, ses études littéraires l’ont poussée à s’investir pendant 13 ans dans l’apprentissage du métier de comédienne, alors qu’en parallèle, elle développait ses connaissances musicales avec des groupes tels que METALLICA, ALICE IN CHAINS, SCORPIONS, SOUNDGARDEN, PEARL JAM, FAITH NO MORE, SUICIDAL TENDENCIES, GUNS N’ROSES, CRADLE OF FILTH, et plus récemment, NIGHTWISH, TREMONTI, STONE SOUR, TRIVIUM, KILLSWITCH ENGAGE, ALTER BRIDGE, PARKWAY DRIVE, LEPROUS, SOEN, et tant d’autres. Forcée d’abandonner son métier de comédienne pour des activités plus «rentables», elle devient tour à tour vendeuse, pâtissière, responsable d’accueil, vendeuse-livreuse puis assistante commerciale. Début 2016, elle a l’opportunité de rejoindre l’équipe de HARD FORCE, lui permettant enfin de relier ses deux passions : l’amour des notes et celui des mots. Insatiable curieuse, elle ne cesse d’élargir ses connaissances musicales, s’intéressant à toutes sortes de styles différents, du metalcore au metal moderne, en passant par le metal symphonique, le rock, le disco-rock, le thrash et le prog. Le seul maître-mot qui compte pour elle étant l’émotion, elle considère que la musique n’a pas de barrière.
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