Inspirés par la musique classique, le free jazz et le drone, les deux frères Benjamin et Guillaume Colin, de formation classique, créent depuis 2016 des épopées post-doom avec WuW et présente aujourd'hui "Orchaostre 5", le premier extrait de l'album « L'Orchaostre » qui sortira le 3 février 2023 chez Pelagic Records.
« C’est toujours un moment très particulier de dévoiler un nouveau morceau ou un nouvel album et de devoir en parler. » déclare le groupe. « Et ça permet, avec le recul, de prendre conscience de choses qui ne sont pas clairement formulées dans notre propre esprit au moment de la composition et de l’enregistrement. »
« L’Orchaostre » est peut-être une sorte de traduction musicale d’un constat d’échec, celui de leur incapacité collective à prendre des décisions qui pourraient leur faire éviter le pire, ou au moins à essayer... « "Orchaostre 5" est le dernier morceau de l’album mais aussi celui que nous avons composé et enregistré en dernier. C’est un bon résumé du mélange de nos influences, des différents aspects de notre musique et des sentiments qui la traversent, entre moments d’abattement et volonté farouche de résistance, noirceur pessimiste et refus instinctif et vital de se résigner. Envisager le pire et espérer le meilleur, pour paraphraser de plus sages que nous. »
Quand il s’agit d’illustrer sa musique, les membres de WuW aiment laisser le plus libre possible les gens avec qui ils ont choisi de travailler pour laisser s’exprimer les images que provoquent en eux leur musique. « Collaborer avec Mathieu Baillargeon était naturel pour nous, il a déjà réalisé plusieurs vidéos pour nous depuis notre premier album, nous le connaissons bien et avons totalement confiance en son travail et en sa vision des choses. Il a fait de "Orchaostre 5" un sombre maelstrom, une tempête vertigineuse qui nous a laissés abasourdis quand nous avons vu le clip pour la première fois. »
La vidéo de ce premier extrait de l'album est à retrouver ci-dessous, et selon les propres commentaires de Mathieu Baillargeon : « C'était génial de retourner dans l'univers de WuW, de laisser la musique me submerger de visions, car je crois profondément au pouvoir cinématographique du groupe... Et puis, en utilisant les derniers outils et techniques d'animation, je n'ai eu qu'à laisser les choses se faire, de mon cerveau à l'écran... »
Voilà de quoi patienter jusqu'au 3 février et la sortie du 3e album de WuW, un hymne à un voyage sans repos, une symphonie doom en cinq parties qui crée un linceul d'atmosphères oppressantes avec seulement une pincée de lumière.
