Ce vendredi sonne comme la rentrée des classes. Il est grand temps de reprendre le chemin de l’école avec une accréditation dans le cartable, un crayon un cahier... direction la Villette !
En parlant de vacances, si certains d'entre-nous ont profité d'un break au mois d’août, les DEFTONES, eux, visiblement pas trop. Leur tour-dates est aussi dense qu'un agenda de ministre.
Après les concerts complets, et surtout grandioses, des 22 (voir report ici) et 23 février derniers dans la luxueuse enceinte du Trianon, le groupe assure une date supplémentaire, et au Zénith s’il vous plait, en ce début septembre. On apprécie le geste et malgré que les occasions ne manquent pas, c’est une chance pour ceux qui les ont malencontreusement manqués il y a presque 6 mois.
Après les concerts complets, et surtout grandioses, des 22 (voir report ici) et 23 février derniers dans la luxueuse enceinte du Trianon, le groupe assure une date supplémentaire, et au Zénith s’il vous plait, en ce début septembre. On apprécie le geste et malgré que les occasions ne manquent pas, c’est une chance pour ceux qui les ont malencontreusement manqués il y a presque 6 mois.
LONELY THE BRAVE - Paris 2013 © Hellbangeuse Live Photography |
La première partie sera entre autre assurée par LONELY THE BRAVE. Encore méconnue en France, c’est pile poil l’occasion de faire connaissance avec ce british-band à l’attitude plutôt aimable. Le Zénith, qui a fait le plein (à moitié), à un comportement calme, assez réservé, mais prêt à accueillir avec attention cette sonorité incontestablement Rock.
Leurs compositions indubitablement mélodiques, voire mélancoliques, auront leur effet, elles vont séduire petit à petit la salle. A la fin du set on pourra répondre à la fameuse question "le public a-t-il apprécié?", et bien les applaudissements parlent d'eux-mêmes...
Three Trapped Tigers - Paris 2013 © Hellbangeuse Live Photography |
Second groupe à s’y coller en guest : Three Trapped Tigers. Face à un lieu qui s'est quelque peu étoffé, le matériel présent sur scène, et maintenant l'intro, annoncerait une prépondérance digitale dans les titres ? Presque... un improbable trio Rock-Electro avant-gardiste se profile, La considérable section machine, à la fois relayée par le guitariste et le vocaliste, se tape la bourre avec l’acoustique fièrement représenté par son batteur qui, il faut l’avouer en tout honnêteté, déchire vraiment tout.
Le synthétique prendra parfois une telle ampleur qu'on s'imaginerait presque à un show dédié à ce style. Au final, pas le moindre signe de mécontentement en vu. On pourrait facilement remettre en question leur présence mais quand on connait l'amour que porte Chino pour ce genre musical, il ne faut pas tirer de conclusion trop hâtive (puis le batteur valait vraiment le détour !).
Le synthétique prendra parfois une telle ampleur qu'on s'imaginerait presque à un show dédié à ce style. Au final, pas le moindre signe de mécontentement en vu. On pourrait facilement remettre en question leur présence mais quand on connait l'amour que porte Chino pour ce genre musical, il ne faut pas tirer de conclusion trop hâtive (puis le batteur valait vraiment le détour !).
DEFTONES - Paris 2013 © Hellbangeuse Live Photography |
Lors du top départ, de part et d’autre tout le monde s'active pour prendre ses marques, nombreux sont les fans à se mettre debout dans les gradins, l'événement est important et l’excitation manifeste. Les Californiens commenceront par le très classe et très beau "Diamond Eyes". Son leader charismatique sera d’abord sur son piédestal en train de toiser son public. Ce dernier n’est certes pas au grand complet, cela n’empêche pas d'avoir droit au Zénith des bons jours, au moins par son ambiance. Au passage, un détail non négligeable : le son est bon, les mélomanes ne peuvent être que satisfaits.
On enchaine avec "Rocket Skates" puis l’excellent "Be Quiet And Drive (Far Away)", ça se corse dans la joie au sein et aux alentours de la fosse pour le costaud "My Own Summer". Chino, aussi fougueux et hyperactif que d’accoutumée, il occupera et explorera la large scène dans ses moindres petits recoins (tellement qu’on arrive ponctuellement à le perdre de vue). Il se tiendra en place et pourra rester calme quand il prendra sa gratte, notamment pour le magnifique et langoureux "Rosemary", un moment clé de leur set.
On enchaine avec "Rocket Skates" puis l’excellent "Be Quiet And Drive (Far Away)", ça se corse dans la joie au sein et aux alentours de la fosse pour le costaud "My Own Summer". Chino, aussi fougueux et hyperactif que d’accoutumée, il occupera et explorera la large scène dans ses moindres petits recoins (tellement qu’on arrive ponctuellement à le perdre de vue). Il se tiendra en place et pourra rester calme quand il prendra sa gratte, notamment pour le magnifique et langoureux "Rosemary", un moment clé de leur set.
On constatera rapidement que les titres ne sont pas trop mélangés, soit un set presque découpé par thème. A l’exception du très spéciale "White Poney" qui lui interviendra à plusieurs reprises dans le show ; c’est vrai qu’avec ce titre, on touche à quelque chose de particulier, le sommet de leur art, non ?
On continue, les sonorités du DJ Frank Delgado ne sont pas toujours évidentes à remarquer. Cela devient plus facile pour l'intro de "Poltergeist" et puis à d'autres instants tout de même. Et puis voila enfin la plus belle piste de leur discographie : "Change (In The House Of Flies)", on arrête de discuter de sa semaine de boulot avec son pote et on écoute bouche bée ce morceau aussi touchant qu’incomparable.
On continue, les sonorités du DJ Frank Delgado ne sont pas toujours évidentes à remarquer. Cela devient plus facile pour l'intro de "Poltergeist" et puis à d'autres instants tout de même. Et puis voila enfin la plus belle piste de leur discographie : "Change (In The House Of Flies)", on arrête de discuter de sa semaine de boulot avec son pote et on écoute bouche bée ce morceau aussi touchant qu’incomparable.
La set-list se passe de commentaire (dans le bon sens du terme), si on la compare avec celle duTrianon, on a droit cette fois-ci à "Lhabia", "Digital Bath" et "Knife Prty", aucune note de "Saturday Night Wrist" n’aura été entendue. La fin approche avec cette surprise du chef : un extrait du fabuleux "Adrenaline" ! Et lequel ? Les deux premièrs accords ne trompent pas, c'est "Bored", avis au nostalgique.
Comme à son habitude, Stephen Carpenter accompagné de ses différentes ESP, toutes aussi belles les unes que les autres, n'aura pas bougé d'un pouce, il sera resté à sa place, droit dans ses baskets tout en headbangant tranquillement ses longs cheveux noirs.
Comme à son habitude, Stephen Carpenter accompagné de ses différentes ESP, toutes aussi belles les unes que les autres, n'aura pas bougé d'un pouce, il sera resté à sa place, droit dans ses baskets tout en headbangant tranquillement ses longs cheveux noirs.
Point final avec un "7 Words" bien remuant qui ne fait que confirmer l’engouement indiscutable des Parisiens pour la prestation de nos amis américains, certains sont ivres de bonheur.
Sans trop de surprise, Chino et sa bande on encore une fois frappé fort.
En gros c'est un DEFTONES giga rodé que nous avons pu apprécier, sa tournée interminable n’a pas altéré leur humeur ni leur volonté d'offrir le meilleur d’eux, un sans faute à mon goût (excepté le délire Warren G, pas méchant mais pas top).
Ce fut leur premier concert français depuis l'annonce du décès en avril dernier du regretté Chi Cheng. See you next time.
Set-list:
Diamond Eyes
Set-list:
Diamond Eyes
Rocket Skates
Be Quiet and Drive (Far Away)
My Own Summer (Shove It)
Lhabia
Rosemary
Feiticeira
Digital Bath
Knife Prty
Elite
Tempest
Swerve City
Poltergeist
Passenger
Regulate (Warren G cover)
The Boy's Republic
Change (In the House of Flies)
Rappel:
Romantic Dreams
Bored
Engine No. 9 / Wicked
7 Words
Be Quiet and Drive (Far Away)
My Own Summer (Shove It)
Lhabia
Rosemary
Feiticeira
Digital Bath
Knife Prty
Elite
Tempest
Swerve City
Poltergeist
Passenger
Regulate (Warren G cover)
The Boy's Republic
Change (In the House of Flies)
Rappel:
Romantic Dreams
Bored
Engine No. 9 / Wicked
7 Words