20 mars 2012, 0:00

FREEDOM CALL : "Land Of The Crimson Dawn"

Album : Land Of The Crimson Dawn

Pierre Boulez s'en retourne dans sa tombe (comment ça il n'est pas mort...?), mais oyez braves amateurs de musiques sérielles et entraînantes, FREEDOM CALL revient avec son nouvel album intitulé "Land Of The Crimson Dawn", déflagration métallique qui ferait passer HAMMERFALL pour un combo extrême tenant la dragée haute à tous les SLAYER du monde.
Bilan donc de cette nouvelle galette sucrée, vendue sous le limité et sous-évalué terme de "Happy Metal"...
Happy Metal, un état (de fait) alors que "P. Metal" (Positive Metal) serait à mon sens plus adapté et conva! incant, tant transpire des chairs du maintenant absolu leader Chris Bay, une volonté de fer d'inscrire dans la durée une musique somme toute simpliste, basique mais touchant au but sans détour, comme un uppercut ou une overdose de juvamine ! Bref, le teint carotte, le foie cramé mais la pêche mon gars, comme jamais. Un BON JOVI qui ne serait pas eunuque.

FREEDOM CALL délesté du fondateur-batteur Dan Zimmerman (GAMMA RAY) et remplacé illico par le binaire Klaus Spierling (ex-MYSTIC PROPHECY et ex-PRIMAL FEAR), assume sa joie de vivre et offre de sympathiques morceaux roublards ("Hero On Vidéo" qui évoque une fois encore les p'tits gars du New Jersey ou RECKLESS LOVE - chronique à venir sous peu - limite plagiat), décomplexés ("Killer Gear", plutôt rugueux mais encore loin d'un CRADLE OF FILTH) ou encore rafraîchissants ("Power & Glory", celte dans son armature).
Album sympathique mais aussi de temps en temps lourd comme un cassoulet au couscous, simplement digérer, le morceau "66 Warriors" demande illico d'aller se réapprovisionner en eau gazeuse tant le leitmotiv "warrior" est déclamé ! jusqu'à l'écoeurement au sein d'un morceau qui aurait gagné à être plus concis.

Gros son, mélodies pur-sang, fières cavalcades, ce (light) heavy-power metal fait assurément du bien par où il passe. Septième album au compteur, suivant un dvd Live in Hellvetia qui devrait être remboursé par la Sécurité Sociale tant ses bienfaits sur le moral sont évidents, ce metal certes ne ferait pas de mal à une mouche mais sait se rendre indispensable après des dialyses quotidiennes aux sons des derniers ASPHYX ou NAPALM DEATH.
Virtuelles sensations dans le thème et luminosité comme résolution, le cahier des charges est bien rempli.
FREEDOM CALL sans prétention fait du bien là où ça fait mal (au choix, biffer les mentions inutiles : cr! ise financière et morale, maladie, désespoir, retour de Patrick Bruel etc...)
En ces temps difficiles, ce metal met du rose aux joues. Définitivement un ascenseur pour les mondes enchantés...

Blogger : Mel Delacroix
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Mel Delacroix
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