3 février 2014, 20:00

Tarja Turunen - ELYOSE @ Toulouse (Le Bikini)

 
Avec ou sans NIGHTWISH (cela fait déjà neuf ans depuis son éviction), Tarja Turunen demeure la référence absolue, LA voix ultime de toute une génération de "Female Fronted Gothic Metal Bands".
La grande prêtresse, même si ce ne fut pas la première dans ce domaine, est celle qui a amené le chant lyrique dans le Metal au plus haut niveau, influençant par là même des milliers de chanteuses à travers la planète à suivre cette voie/voix.
En solo, accompagnée de ces musiciens, elle est ce soir de retour au Bikini, deux ans après une date mémorable.
 
Mais avant les retrouvailles avec la déesse finnoise, place à ELYOSE, groupe parisien qui avaient déjà ouvert pour THERION en octobre 2012, toujours au Bikini : THERION, Tarja… Pas mal comme 1ère parties ! Leur musique, mélange de Metal, d’électro et de chant lyrique, m’avait vraiment transporté lors de leur première venue ici à Toulouse… Mais ce soir la sauce a du mal à prendre. Déjà, les conditions scéniques sont tout autres : les lights, réduits au strict minimum, obligent les musiciens à jouer la plupart du temps dans le noir avec simplement quelques touches de bleu ou de rouge ici où là ; et pour nous autres photographes il est bien difficile de faire des photos correctes !
 
Le son est également assez confus, ce qui ne nous permet pas d’apprécier à leur juste valeur les nouveaux morceaux joués ce soir. Le public ne semble que peu réceptif et l’accueil assez froid : il y a des soirs comme ça… Mais ça ne remet pas en cause leur talent, donc à revoir dans de meilleures conditions ! Il semble aussi que la cohabitation avec l’équipe de Tarja sur la tournée (même s’il s’agit ce soir de la première date) ne se passe pas vraiment au mieux, c’est le moins qu’on puisse dire, lorsqu’on lit leur journal de bord sur les réseaux sociaux !
 
Comme il y a deux ans, un immense drapeau à l’effigie du dernier album (« Colours In The Dark », certainement le plus abouti de sa carrière solo à ce jour), recouvre tout le devant de la scène le temps de l’intro "Deliverance". Celui-ci ne restera pas durant le premier morceau mais tombera dès les premières notes de "In For a Kill" lors de l’entrée en scène de la diva.
 
Première constatation : le son est désormais impeccable ! Sur scène, Tarja est une véritable leçon pour toute nouvelle chanteuse en puissance : au niveau vocal évidemment, mais également pour son professionnalisme, sa présence et sa capacité évidente à tenir une salle par la force et le charisme qui émanent d’elle… Son regard mystifie, hypnotise. L’enchaînement avec le très réussi  "500 letters" est immédiat et la salle entière (environ 650 personnes, pour un lundi soir c’est vraiment bien) est déjà sous le charme.
Ses détracteurs peuvent lui reprocher beaucoup de choses, à tort ou à raison, en tout cas sur scène elle se donne sans retenue et son sourire communicatif fait plaisir à voir : soit elle est très bonne comédienne et professionnelle jusqu’au bout, soit sa joie d’être face à son public est bien réelle.
 
Le concert, plus court et moins spectaculaire que le précédent deux ans auparavant (pas de mini-set acoustique cette fois), se veut aussi plus sobre et proche du public. Idem au niveau de la set-list : avec désormais trois albums solo, elle n’a plus trop besoin de piocher dans le répertoire de NIGHTWISH, même si "Wish I Had An Angel" en rappel est plus que bienvenu !
Celles et ceux qui ne l’avaient encore jamais vu en concert, en solo ou avec NIGHTWISH, tout comme les fans les plus assidus, sont unanimes : Tarja demeure bien LA chanteuse incontournable du Gothic Metal symphonique.
 
Nos remerciements à Roger Wessier (Replica) et l'équipe du Bikini.
 
Retrouvez la galerie photos complète ici ainsi que celle de Fred Moocher
 
 
Blogger : Ludovic Fabre
Au sujet de l'auteur
Ludovic Fabre
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK