4 juin 2016, 15:58

LONEWOLF

"The Heathen Dawn"

Blogger : Sniper
par Sniper
Album : The Heathen Dawn

Quasi 19 mois après avoir sorti l’excellent « Cult Of Steel » (nldr : un des meilleurs disques francais et européen dans le genre), LONEWOLF est de retour avec ce nouvel album qui était attendu comme le messie par les fans du groupe.

Détail qui a son importance : c’est le dernier album enregistré par Alex, ce dernier ayant depuis quitté le drakkar et remplacé par Michael Rigollet du groupe ELVENSTORM – sur le coup, choix judicieux ELVENSTORM étant dans un style assez similaire et fan des loups et de la scène allemande en général.

Après un précèdent CD qui sentait bon le power metal teuton cher à GRAVE DIGGER et RUNNING WILD, le groupe a décidé de varier un peu les plaisirs  avec des morceaux plus épiques et guerriers dans leur conception, tout en restant du LONEWOLF pur jus - on reconnaît la patte de la formation sans problème et la voix de Jens Börner qui est facilement reconnaissable.

Après une intro qui s’avère classique, c’est le magnifique "Wolfblust" qui ouvre les hostilités, un morceau heavy fortement influencé par RUNNING WILD avec sa suite de solo fortement jouissive et ses harmonies à deux guitares qui font plus que plaisir – un peu comme on les aime chez MAIDEN.

"Demon’s Fire" reste l’un des titres speed de l’album, du speed metal pur avec le gros refrain qui va bien. "Keeper Of The Underworld" nous offre de l'épique digne du grand Rock’n’Rolf, celui qui a composé le monstrueux "Genesis (The Making And The Fall Of Man)" sur l’album « Black Hand Inn » (1994).

Les fans de SCORPIONS apprécieront l’hommage présent sur le bien sympathique "When The Angels Fall", je dirais juste que c’est à 5 mn environ mais je vous laisse la surprise de découvrir le titre. Autre piste bien speed le succulente "Rise To Victory" digne aussi du grand GRAVE DIGGER époque «The Reaper » (1993).

On peut même trouver quelques relents MANOWAR sur le morceau qui clôture l’album au refrain qui est une fois de plus excellent. Les autres titres sont eux aussi très bons, je dirais même que l’album peut s’écouter d’un traite sans problème avec l'envie de réappuyer sur play une deuxième fois...

Un grand bravo au passage à Alex Hilbert qui a fait un travail remarquable question guitare sur cet album et les 5 autres auxquels il a participé. Une nouvelle fois, LONEWOLF a fait très fort et cerise sur la gâteau, le groupe nous offre une magnifique pochette signée Péter Sallai, de loin largement supérieure à celle de « Cult Of Steel ».
Pas le meilleur disque du groupe mais il reste dans la lignée de son magnifique prédécesseur surclassant sans problème les cuvées 2012 et 2013.

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