29 juillet 2016, 19:32

CANDLEMASS

"Death Thy Lover"

Album : Death Thy Lover

Mats Levén dans CANDLEMASS, qui l'eût Krux ? A l'heure de célébrer les 30 ans de l'acte fondateur « Epicus Doomicus Metallicus », mais aussi 30 ans passés à édifier un genre (le doom), à sortir des albums d'exception (le susmentionné « Epicus » bien sûr, mais aussi « Nightfall », « Ancient Dreams » et beaucoup d'autres) et à changer de line-up comme de chemise (noire, bien sûr !), quand il ne s'agit pas tout simplement de splitter, le combo suédois a décidé de prendre une semi-retraite en ne sortant que quelques EP sporadiquement et en ne se produisant en concert que pour quelques événements triés sur le volet. Et avec Mats Levén au chant, donc. Exit Robert Lowe et son manque de motivation... selon les principaux intéressés, bien sûr !

Pour cette première participation de l'ex-Yngwie Malmsteen à un disque de CANDLEMASS, on ne peut pas dire que la surprise soit au rendez-vous. Du moins pour ceux qui ont suivi la carrière de KRUX avec attention. « Death Thy Lover » se situe en effet dans la droite lignée du groupe réunissant Mats et Leif Edling, bassiste et principal compositeur de CANDLEMASS au cas où vous auriez loupé un épisode ! Au fil des quatre morceaux constituant cet EP (pour 26 minutes au compteur quand même !) on retrouve donc la lourdeur et l'emphase habituelles des doomsters scandinaves mêlées à la superbe voix du sieur Levén. Le résultat est certes efficace, mais encore une fois, il ne surprendra guère les plus fidèles fans de la formation de Stockholm et de ses nombreux avatars.

Cela étant dit, il serait dommage de bouder notre plaisir car la magie de CANDLEMASS opère toujours. Et dès "Death Thy Lover" (le morceau !), on se dit que ce combo n'est pas parvenu à une telle renommée par hasard tant sa science du riff est grande. Un titre emblématique des Suédois, sombre et épique, qui laisse l'auditeur entre extase et abattement. "Sleeping Giant" et "Sinister N Sweet", eux, nous plongent dans une noirceur toute "sabbathienne" avant d'arriver à l'instrumental "The Goose", rampant et visqueux, sorte d'antithèse de "Into The Unfathomed Tower" (« Tales Of Creation » 1989). Dès lors, on ne peut que féliciter Leif Edling de ne pas avoir définitivement tiré un trait sur son groupe. Et on croise les doigts pour que ce « Death Thy Lover » soit suivi d'autres EPs et même – soyons fous ! – d'un autre album ! Après tout, CANDLEMASS n'en serait pas à un revirement près...

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KillMunster est né avec le metal dans le sang. La légende raconte que quand Deep Purple s'est mis à rechercher un remplaçant à Ian Gillan, le groupe, impressionné par son premier cri, faillit l'embaucher. Avant finalement de se reporter sur David Coverdale, un poil plus expérimenté. Par la suite, il peaufina son éducation grâce à ses Brothers of Metal et, entre deux visionnages d'épisodes de la série "Goldorak", un héros très "métal" lui aussi, il s’époumona sur Motörhead, Lynyrd Skynyrd, Black Sabbath et de nombreux autres ténors des magiques années 70. Pour lui, les années 80 passèrent à la vitesse de l'éclair, et plus précisément de celui ornant la pochette d'un célèbre album de Metallica (une pierre angulaire du rock dur à ses yeux) avant d'arriver dans les années 90 et d'offrir ses esgourdes à de drôles de chevelus arrivant tout droit de Seattle. Nous voilà maintenant en 2016 (oui, le temps passe vite !), KillMunster, désormais heureux membre de Hard Force, livre ses impressions sur le plus grand portail metal de l'Hexagone. Aboutissement logique d'une passion longuement cultivée...
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