11 juin 2017, 23:04

UGLY KID JOE

@ Lyon (Ninkasi Kao)

Blogger : Rama
par Rama

Avant leur passage au Hellfest, les Californiens UGLY KID JOE ont programmé trois dates françaises dont une à Lyon. Aubaine pour nous qui n'avions pas encore eu l'opportunité de voir le groupe sur scène. Malgré un retour discographique réussi depuis le come-back de 2010, le quintette ne fédère pas suffisamment pour remplir le Ninkasi Kao. Le carton des 90's est loin et pourtant...



Il est tôt (20 h) quand les musiciens ouvrent le set par l'intro de l'album « Menace To Sobriety ». Certains sont devant le J.T. pour suivre le résultat des législatives, nous, on va prendre notre pied en compagnie de ce sale morveux de Joe : chacun sa croix. Whitfield Crane se pointe à la cool, tenue décontracte et bras gauche en écharpe. "Neighbor" nous colle les poils et on constate que Whit' a toujours son superbe grain de voix. Les quatres premiers morceaux s'enchaînent assez rapidement et notons que sous l'attitude débonnaire se cachent de vrais talents. Ça envoie vraiment mais sans se prendre au sérieux. Le premier titre relativement récent interprété est "Devil's Paradise" et ouais, effectivement on y est (au paradis) et qu'est-ce que c'est bon ! L'ambiance est montée d'un cran d'autant que Whit' sait y faire avec le public, il communique en permanence, fait signe à un photographe accrédité de monter sur scène pour pouvoir shooter peinard, charrie ses camarades dont le plus discret Dave Fortman rebaptisé ce soir  "Dave Evil" et, surtout, il n'oublie pas de se ravitailler en binouzes !

A mi-set, le frontman se pose le temps d'un sympathique "Cat's In The Cradle" puis l'on revient aux choses sérieuses avec, entre autres réjouissances, un "Goddamn Devil" qui met le chaos au Ninkasi (ouais, elle est facile mais j'assume). Après avoir exécuté un magnifique moonwalk, Klaus Eichstadt prend le micro pour "Mr. Recordman". Puis les deux guitaristes, encouragés par Crane, se livrent un petit combat de solo et le chanteur nous met à l'épreuve : si l'on passe l’applaudimètre avec succès, nous aurons encore droit à trois titres. Le cas échéant, il faudra se contenter d'un seul. Je vous laisse imaginer la suite... Le premier de ses trois morceaux, c'est "Ace Of Spades" (de qui vous savez) : chaude ambiance ! Et le dernier, bien sûr "Everything About You" où Whitfield Crane fait monter un gars sur scène pour la dernière phrase du titre. Mais le bonhomme est à l'ouest, ce qui donnera un final hilarant et plutôt en phase avec cette soirée rock'n'roll mais hyper détendue.

Si ce concert d'une heure trente fut un régal, un bémol quand même : l'impasse totale sur le dernier album en date du groupe, « Uglier Than They Used Ta Be », pourtant très bon. Dommage en effet que sur les dix-neuf titres interprétés, onze soient uniquement issus des albums « America's Least Wanted » et « Menace To Sobriety », aussi excellents soient-ils.

Portfolio par Anthéa Bouquet.

Blogger : Rama
Au sujet de l'auteur
Rama
Passionné par la scène metal, il écume les salles de concerts hexagonales depuis 1990. Afin de partager ses expériences live avec le plus grand nombre, il fonde en 2007 le site spécialisé Riff On Stage. C’est par ce biais qu’il entre en contact avec HARD FORCE et intègre l’équipe en 2012.
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