4 février 2018, 13:33

VISIGOTH

• "Conquerors Oath"

Blogger : Crapulax
par Crapulax
Album : Conquerors Oath

Il y a toujours eu pléthore de formations qui se sont inspirées d’IRON MAIDEN, copiant la structure de leurs compositions, imitant leurs fameux duos de guitares ou utilisant la technique du trémolo à leur façon. On ne fait pas de heavy metal sans les avoir écoutés, c’est juste inconcevable !

Le style ancré dans la NWOBHM des années 80 de VISIGOTH en découle, c’est une évidence, mais mieux vaut pour eux que la comparaison s’arrête là. On pourrait continuer mais cela ne voudrait strictement rien dire… En gros : si IRON MAIDEN s’était formé en 2010 aux États-Unis (à Salt Lake City pour être plus précis), si leur mascotte Eddie s’était transformée en une jolie guerrière en armure, si Steve Harris jouait de la basse au médiator, s’il manquait quelques octaves à Bruce Dickinson ou plutôt si Paul Di’Anno était resté (...maigre aussi), si Janick Gers n’avait jamais rejoint le groupe, si l’album « Somewhere In Time » s’était appelé par exemple « Somewhere In Trump »… Hé ben VISIGOTH aurait certainement connu le même succès !

Évidemment, vous en conviendrez : c’est du grand n’importe quoi ! Remarquez que s’appeler les Visigoths alors qu’on habite sur un autre continent à plus de 9.000 km de leur lieu d’origine et 1.783 ans plus tard, il fallait le faire aussi. Représenter une femme en armure de chevalier à cette époque (alors que la place de ces gueuses était au lavoir et au fourneau et pardon maman), c’est pas mal non plus !
Fort heureusement l’album « Conquerors Oath », placé en droite ligne de leur précédent « The Revenant King » sorti en 2015, sauve les Américains de leur légendaire méconnaissance historique et géographique avec le guerrier "Steel And Silver" ou le rapide "Outlive Them All", deux excellents titres prompts à lever des armées entières de chevelus en veste à patchs. Quelques parties solo mémorables ("Blade In The Night", "Warrior Queen" ou "The Conqueror’s Oath"), parsèment également cet album épique et lui apportent une délicieuse plus-value. Pour le reste (le point négatif), VISIGOTH sonne très eighties et se donne malheureusement ainsi des airs viciés de déjà-entendu sur un vieux 33T.
De là à dire que VISIGOTH s’est aussi trompé d’époque...

Blogger : Crapulax
Au sujet de l'auteur
Crapulax
Véritable touche-à-tout venant du metal underground : ancien animateur radio de l'émission TRANSAM ROAD (1989/1995), rédacteur de fanzines (CREME D'ANDOUILLE), ex-chanteur et guitariste rythmique au sein du groupe de Post-Hardcore SCREAMING SHORES (2006/2011). Également artiste graphique : affiches de concerts, jaquettes de démos, logos, caricatures de stars du Metal et divers comics (SEXUAL TENDENCIES, PAPY METAL, NEOBLASPHEMATEURS).
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