Attention ! Pur album de guitares ! De la guitare véloce, de la guitare technique, de la guitare mélodique, de la guitare qui vrombit, qui chante, qui crie, qui couine comme une assemblée de hamsters le jour de la fête du gruyère ! De la guitare du sol au plafond, de la cave au grenier, de la guitare qui traverse les murs, de la guitare qui s’envole par la fenêtre, de la guitare stratosphérique qui part dans l’espace entrer en résonance avec les étoiles !
Nick Van Dyk, le brillant auteur de ce savoureux déluge de notes de metal progressif, a mis les petits plats dans les grands à l’occasion de ce septième album qui marque le départ de l’ex-FATES WARNING Ray Alder et son remplacement au pied levé par le vocaliste d’EVERGREY Tom Englund. Quelques invités de marque comme Chris Poland (ex-MEGADETH) et Simone Mularoni (DGM), déjà présents sur le précédent album « The Art Of Loss », ont reçu leur petit carton d’invitation pour cette fête qui démarre sur un fantastique feu d’artifice, "Eyes You Dare Not Meet In Dreams", que confortent un "Someone Else’s Problem" et un "The Echo Chamber" de fort bon aloi.
Une question émerge alors dans tous les esprits : le buste de DREAM THEATER, vacillant sur son piédestal, risque-t-il de tomber ?
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Héééééé ben non (quel suspens de ouf !).
C’est une habitude chez REDEMPTION : il traîne toujours quelques pépites ça et là dans chaque album de leur discographie mais jamais de réel filon. Souvenez-vous de "Black And White World" (sur « Snowfall On Judgment Day »), de "Hope Dies Last" (dans « The Art Of Loss ») ou de "Funeral For A Friend / Love Lies Bleeding" (sur « This Mortal Coil »).
Autre petite déception : le claviériste Vikram Shankar cantonné à meubler de brefs passages malgré d’excellentes dispositions techniques (l’intro de "Impermanent") fait aussi partie des choses récurrentes de la formation américaine qui gagnerait à le laisser s'exprimer plus longuement.
Bref, l’illusion aura duré 3 très bons titres, le reste demeurant de bonne facture notamment la reprise de U2 "New Year’s Day" ou le duel de guitares sur le long titre éponyme. On n’est pas là non plus à écouter un groupe amateur peinant à interpréter son répertoire à la Fête de la Musique !
