5 août 2018, 06:19

MANILLA ROAD

• Décès de Mark Shelton


Le monde du heavy metal old-school est en deuil. C'est un pilier de la scène américaine que nous avons perdu, Mark "The Shark" Shelton, fondateur de MANILLA ROAD, est décédé le 27 juillet dernier à l’hôpital il était âgé de 60 ans. Le groupe avait joué au festival Headbangers Open Air en Allemagne au cours de la nuit précédente.
C’est le chanteur du groupe, Bryan Patrick, qui l’a annoncé le 27 juillet :

« Je suis vraiment désolé d’annoncer aujourd’hui que mon frère et meilleur ami depuis 1981 est passé par les portes du Valhalla. Mark W. Shelton, puisses-tu reposer en paix ! Mon cœur est brisé. S’il vous plaît prenez le temps aujourd’hui d’aimer vos proches et de les tenir près de vous. ».

Riche d’une carrière de plus de 40 ans et ayant influencé de nombreuses formations heavy metal, avec notamment des albums cultes tels que « Cristal Logic » et « Open The Gates », MANILLA ROAD avait livré sa dernière galette « To Kill The King » en septembre 2017. Titre prophétique s’il en est.
Le roi est mort, rendons lui un dernier hommage avec "To Kill a King" extrait de l'album du même nom paru en 2017...


Blogger : Christophe Scottez
Au sujet de l'auteur
Christophe Scottez
Chris est ethnologue à ses heures perdues, vétéran des pogo joyeux en maillots de core. Un explorateur curieux, grand amateur de riffs et de chants sauvages. Il a grandi dans les glorieuses années 80, bercé par les morceaux canoniques d’ACCEPT, SCORPIONS, MOTLEY CRUE et autres GUNS N ROSES. Traumatisé par le divorce entre Max Cavalera et son groupe, ainsi que par un album des Mets un peu «chargé» en n’importe quoi, Chris a tourné 10 ans le dos au hard rock. Puis, un jour, il a par hasard découvert qu’une multitude de nouveaux groupes avait envahi la scène … ces nouveaux sauvages offraient des sons intéressants, chargés en énergie. Désireux de partager l’émo-tion de ce style de metal sans la prétention à s’ériger en gardien d’un quelconque dogme, il aime à parler de styles de metal dit classiques, mais aussi de metalcore et de néo-metal. Des styles souvent décriés pour leurs looks de minets, alors que l’importance d’un album est d’abord le plaisir sonore que l’on peut en tirer, la différence est la richesse du goût. Mais surtout, peut-on se moquer de rebelles coquets alors que les pères fondateurs du metal enfilaient des leggins rose bonbon et pouponnaient leurs choucroutes peroxydées ?
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