6 août 2018, 11:55

WILD MIGHTY FREAKS

• "Guns n' Cookies"

Album : Guns n' Cookies

Joyeuse bande de déglinguos, WILD MIGHTY FREAKS est un groupe originaire de la région parisienne, attachant, et qui a trouvé chez moi un écho aboutissant à la chronique de cet EP, « Guns n’ Cookies » dont le visuel du CD est un… cookie, cela va de soi. Six titres pour un premier départ et 30 minutes de son afin de nous faire découvrir son univers et pour un essai, il est bougrement réussi dans son ensemble, malgré quelques éléments qui minorent l’appréciation globale. Rien de bien méchant, rassurez-vous...

Single implacable avec "The Last Time", titre qui réunit tous les ingrédients pour mettre l’auditeur dans sa poche et qui rappelle quelque part FAITH NO MORE, LIVING COLOUR ou des formations plus récentes pour le côté metal mélodique sans pour autant les calquer. On rajoute une mention au guitariste Flex pour son solo d’ailleurs. Même recette sur "Freaks" où le chanteur Crazy Joe démontre l’étendue de sa palette de styles, du chant mélodique à un flow rappé ou encore un toast ragga (en français en partie ! "Skettels !"), qui ravira ceux qui connaissent SKINDRED, et autres auditeurs ouverts d’esprit dont je fais partie, bien entendu.

"Empty Skies" ralentit le rythme mais ne s’avère pas moins bonne, bien qu’on aurait aimé poursuivre dans le même délire. Entièrement interprétée au piano, "High" est une belle chanson bien qu’elle fasse figure ici de cheveu sur la soupe et dilue le bouillon. Sur un album, oui, sur un EP, non. Surtout lorsque l’on entraperçoit le potentiel groovalistique de la formation, non exploité à son maximum sur ce premier essai. Du coup, "Jungle", pur morceau de hip-hop avec un refrain bien metal, fait l’effet d’une bombe. Si le début partait bien, l’arrivée l’est tout autant avec "Get Out My Way" qui aurait encore gagné en efficacité si elle avait été raccourcie un brin.

Comme dit, un très bon début de parcours pour WILD MIGHTY FREAKS (que j’ai découvert cette année au Download Festival et qui m’a mis une bonne claque), bien que l’impression de partir un peu dans tous les sens gêne l’appréciation finale après écoute. Il aurait à mon sens fallu se concentrer davantage sur la facette groove metal à laquelle le chant de Crazy Joe s’adapte parfaitement (le bougre a d’autre part une présence scénique assez remarquable). Rien de méchant et j’attends donc déjà avec impatience la sortie de leur premier "vrai" album prévu prochainement et en live les gars, je ne vous raterai pas non plus, je n’ai pas eu ma dose !

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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