23 juin 2022, 23:55

HELLFEST OPEN AIR 2022

@ Clisson (Jour 4)

En ce beau jeudi 23 juin nous voici de retour à Clisson, presque frais après les quelques jours de pause et faisant partie de ceux qui avaient pris l’option « prendre un peu le large vers une terre promise comportant sommiers/douches/machine à laver ».
Frais oui... mais pas suffisamment pour arriver dès le début des concerts à 15h30 faut pas pousser.

C’est donc vers 16h que j’arrive sur le site avec les copains : direction le camping pour poser nos affaires, l’objectif étant la dédicace de SEPTICFLESH à 17h au stand Nuclear Blast sur le Hell City Square (plaisir coupable je l’avoue mais quitte à avoir acheter la box-collector de son dernier album le 1er week-end autant en profiter). Et puis ce système de dédicace sur le Hell City Square et non sur le site même du festival est quand même une bonne idée.
Vinyle signé et posé au camping, je fonce vers la Altar : si le running-order du jour commençait à 15h30, pour moi à partir de 18h ça s’enchaîne sans relâche jusqu’à 2h du matin ! Une 4e journée de festival indispensable pour moi au vu de la programmation.


C’est donc avec TRIBULATION que je commence le programme de la journée, pile dans les temps... ou légèrement en retard le temps de recharger le pichet (le podomètre marche bien avec les distances à parcourir ici !), un slot de 45 min, pour 8 titres, qui confirme mon envie d’aller voir les Suédois à Paris en septembre. On retrouve l’ambiance occulte caractéristique du groupe avec les décors d’églises, les tenues de scène pour un bon mélange de gothic-rock / black metal / heavy et parfois death... ce qui me fait penser que la présentation qui en est faite par l’application à du en dérouter plus d’un.

A peine 5 minutes de répit et on se décale de quelques mètres pour aller voir ZEAL & ARDOR sous la Temple. Pas de doute, le groupe a gagné en notoriété depuis son dernier passage au Hellfest en 2018. La Temple déborde de partout et les metalheads présents ont bien appris leur leçon : le gospel satanique est repris et scandé en cœur par tous. Le plaisir des musiciens est évident devant un tel accueil qui semble les étonner. Seul bémol : un son pas top qui gâche un peu notre plaisir.


Hop ! On revient sous l'Altar (non sans un nouveau détour au bar... on nous avait dit qu’il pleuvrait mais force est de constater qu’il fait encore bien chaud, même si la température est plus supportable que la semaine dernière). Rien de mieux pour se poser un peu après le trajet en voiture et ce début de 2e festival sur les chapeaux de roues que le death mélodique des Finlandais INSOMNIUM. Soyons honnête... j’ai passé le set posée au sol au fond de l'Altar à profiter d’avoir retrouvé des ami(e)s et à papoter / partager nos pichets de cidre et bière tout en appréciant le fond musical au lieu de vraiment suivre le concert ! Mais en même temps, qui n’a pas prévu d’aller voir un groupe et au final passé la durée du set à juste profiter de la musique et de l’ambiance tout en prenant l’apéro ?
...Nouveau décalage de quelques mètres et zou ! Retour sous la Temple ! En sommes vous voyez les gens qui sont devant les plateformes PMR Temple / Altar et qui n’en bougent que pour aller faire un refill de pichet ? Et bien voilà !

Dans la même veine, j’ai profité du concert rafraîchissant de SÓLSTAFIR en finissant l’apéritif et en prenant des forces solides (...ok les "pépites de poulet" ou le croque monsieur du Hellsnack... faudrait voir à quand même pas aller trop loin pour le ravitaillement). Les Islandais réussissent le tour de force de ramener avec eux un peu de l’ambiance si particulière à leur pays avec leurs compositions puissantes et hypnotisantes. Un groupe qui ne déçoit jamais tant leur post-black leur est propre et se distingue des autres.


Nouveaux pas sur le côté (promis il m’arrive de sortir un peu du périmètre réduit décrit depuis le début de ces lignes... mais ce n’est pas pour tout de suite !), nous voici donc devant SEPTICFLESH. Là pas question de se poser tranquillement par terre : la tente déborde de partout et l’ambiance devient électrique. Le rouleau compresseur Grec (et autrichien pour son excellent batteur), est là pour nous en mettre plein les oreilles et nous délivre une des meilleures prestations de la journée tout simplement ! (Enfin... Une des meilleures que j’ai vue ! Rappelons que je ne mettrai au final pas les pieds sous la Valley ni devant la Warzone et la Mainstage 1). On en profite pour constater que si SCORPIONS est probablement en train de remplir le devant des mainstages, les irréductibles du metal extrême sont eux bien présents et démontent proprement l'Altar. Quelle bonne idée d’avoir goudronné l’intérieur des tentes ! Circle-pits, slams... le tout sous les orchestrations puissantes du groupe et les harangues de Seth Siro Anton. Le groupe confirme lui aussi son étiquette de valeur sûre en live !


On commence à sentir le running-gag... mais hop ! Nouveau retour sous la Temple pour le set de HEILUNG. HEILUNG pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, comme le dirait très justement un ami c'est "du WARDRUNA en plus énervé". Bon c'est réducteur mais ça a le mérite de donner le ton. Les Danois quant à eux décrivent leur musique comme "une histoire amplifiée venant du début du Moyen Age du Nord de l'Europe". Une ambiance primitive, bestiale mais étrangement apaisante et une multitude d'instruments traditionnels le tout avec de magnifiques costumes... Je le décrirais pour ma part comme une voyage shamanique servi par des voix puissantes. Le cocktail détourne une fois de plus bon nombre de métalleux du gros show sur la mainstage et on se laisse emporter par ce beau rituel mystérieux...

On ne voit pas le temps passer, à tel point qu'une fois le set terminé, on se retrouve à devoir se dépêcher pour ne pas manquer le début de WARDRUNA sur la Mainstage 2 (...je vous avais bien dit que je finirais par aller voir une troisième scène !)
Est-il encore besoin de présenter les Norvégiens ? L'ascension du groupe est telle qu'il est en clôture sur la mainstage, la Temple s'étant avérée bien trop petite lors de son dernier passage à Clisson. Plus de sobriété également mais des compositions d'une grande beauté qui transportent tous ceux encore présents sur le site à 1h du matin, une forme de communion silencieuse dans le public... Moins guerrier que HEILUNG certes, mais le chant de Einar est parfait pour finir cette première journée posés dans l'herbe ou debout près des scènes principales pour les plus courageux...

C'est des étoiles plein les yeux et les oreilles repues que l'on met le cap vers le camping sans trop d'envie pour ma part de traîner au Metal Corner, préférant terminer sur les notes apaisantes de WARDRUNA.

On sait qu'il reste encore 3 jours en enfer et que l'on est moins frais qu'une semaine auparavant (sauf pour ceux qui ne font que ce 2e week-end), mais on en redemande clairement et cette journée bonus était décidément la bienvenue au vue de l'excellente programmation •

Blogger : Carole Pandora
Au sujet de l'auteur
Carole Pandora
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK