"The End, So Far", le tout nouvel album de SLIPKNOT vient de paraître. De son titre énigmatique - "la fin, jusqu'ici" - jusqu'à la musique, en passant par ses textes, le septième disque studio d'un des plus grands groupes de metal au monde possède tous les ingrédients d'une oeuvre qui remue, provoque, enthousiaste, choque, envoute ou dérange.
La marque des grands qui s'affranchissent de toutes les barrières, sans aucun complexe, de la brutalité à la subtilité.
SLIPKNOT était de passage en France pour une date unique en août dernier au festival Cabaret Vert et METALXS a pu, en exclusivité, rencontrer l'un de ses membres les plus discrets à ce jour, le bassiste V-Man, dont les propos sont appuyés dans notre reportage par ceux du chanteur Corey Taylor, lors d'une interview à distance.
Alors, SLIPKNOT, c'est vraiment la fin ?
•••
Lorsqu'ils ont déboulé avec leur allure d'enfants sages, les quatre POGO CAR CRASH CONTROL - P3C pour les intimes - cachaient bien leur jeu et n'ont pas mis beaucoup de temps à faire comprendre qu'ils étaient en fait des sales gosses prêts à méchamment rajeunir la scène hardcore punk française.
Corrosifs dans les textes, irrévérencieux dans les thèmes, trois albums en quatre ans, "Déprime Hostile", "Tête Blême" et le récent "Fréquence Violence" ont permis d'arriver à une identité affirmée, un son qui leur est propre, car ils se laissent le choix de flirter avec la mélodie autant que le metal, tout en cassant les codes du défouloir.
La scène, dont ils sont acharnés, est leur terrain de prédilection.
METALXS les a justement rencontrés lors des balances d'une date parisienne, alors que les quatre Franciliens sont aujourd'hui et plus que jamais sur la route jusqu'à la fin de l'année.
Egalement dans cet épisode : les prochaines sorties albums à ne pas manquer.
