5 octobre 2022, 23:59

BLACK STONE CHERRY + THE GEORGIA THUNDERBOLTS

@ Paris (Le Trianon)

End of the tour...

Concert initialement prévu en 2021, il aura fallu prendre son mal en patience et attendre ce beau mercredi d’octobre pour voir enfin BLACK STONE CHERRY fouler une scène parisienne. Si la prestation précédente en première partie d’Alice Cooper avait été un peu trop convenue, celle du jour n’a rien à envier à celle de ses grands frères des BLACK CROWES qui jouent quelques rues plus loin.

Mais avant de se délecter des riffs de Chris Robertson & Co., le bal s’ouvre avec les voisins de THE GEORGIA THUNDERBOLTS. Ces derniers - bien que fatigués par une nuit trop courte - donneront la pleine mesure de leur talent. Ils n’hésiteront pas à nous faire partager les nombreuses pépites de leur premier album officiel. Car si « Can We Get A Witness » est sorti en 2021, certains titres sont plus anciens et ont déjà fait les beaux jours de la set-list du groupe.

Qu’à cela ne tienne, la conviction est là et son frontman Tj Lyle fait étalage de tout son talent. Le duo qu’il forme avec le guitariste Riley Couzzourt monopolise toute l’attention. Il faut dire que les chansons sont taillées pour le live et dès l’ouverture avec le titre éponyme nous sommes dans le bain. Le son est bien plus épais et la reprise d’Andy Fraser "Be Good To Yourself" n’en est que meilleure. La set-list a d’ailleurs l’air d’une masterclass de southern-rock avec par moment l’impression d’avoir un LYNYRD SKYNYRD sous testostérone. Il faut attendre "Looking For An Old Friend" pour se poser un peu avant de profiter de l’excellent dernier single du groupe "Livin’ In Muddy Water".

Le final est introduit par le riff de "Cowboy From Hell" (de PANTERA), il y a fort à parier que l’entretien que nous avons eu avec le groupe en amont n’est pas étranger à cela...

Un set solide qui donne envie d’en voir bien plus mais place maintenant au maître de cérémonie.


Si vous aviez loupé la sortie de leur dernier live dans la plus célèbre salle de Londres – Le Royal Albert Hall – eh bien rassurez-vous, les p'tits gars du Kentucky vous l’apportent chez vous. En effet, la set-list ne changera pas beaucoup puisque seuls 3 titres manquent à l’appel. Le chanteur Chris Robertson nous a expliqué que la chanson dédiée à son père n’avait plus été joué depuis cette fameuse date anglaise. Il est d’ailleurs impressionnant de voir à quel point l’audience du soir connaît bien son sujet. "Me And Mary Jane" entame de la meilleure des façons un set survolté. Le jeu de ping-pong entre le groupe et son public est digne du live qu’ils sont venus défendre. La set-list se voudra équilibrée avec au moins un titre de chaque album, titres qui s’enchaînent à la perfection. Qu’importe si 10 ans séparent "Burnin’" de "Blind Man", le retour de la salle est le même. Fin de tournée oblige, l’ambiance est plus détendue et c’est dans une joie non contenue que toute la salle adresse un « joyeux anniversaire » à la sœur du guitariste Ben Wells ; l’ambiance est détendue et bon enfant.

Les refrains seront réellement mis à l’honneur par le public parisien, le frontman n’ayant aucun mal à faire chanter sur "Cheaper To Drink Alone". Le leitmotiv de la soirée : simple et efficace !!!
D’autant que l’enchaînement avec le classique "Hell & High Water" fait sensation. Bien que connaissant le déroulé, cela fonctionne à 200% sur les fans qui en redemandent. Même le traditionnel solo de batterie fait son petit effet. Il faut reconnaître que tout le monde n’a pas le talent de John Fred Young pour haranguer les foules (même si cette dernière était déjà toute acquise à sa cause).

Le set se relance sur un morceau de « The Human Condition ». Ce nouvel extrait du dernier rejeton du groupe marche à merveille, il n’y a pas à dire depuis plus de quinze ans, rares sont les faux pas du groupe. Pour autant, passé ce cap, le quatuor mise sur ses classiques et la foule n’en demandait pas tant. Les refrains de chacun des tubes suivants sont scandés à gorge déployée. Mention spéciale à la pépite "Lonely Train" qui fait le job depuis les débuts du groupe.

En guise de final "Peace Is Free", est plus à-propos que jamais. Pour l’occasion les membres de THE GEORGIA THUNDERBOLTS se joignent à BLACK STONE CHERRY afin de faire entendre ce message de paix. Les voix de Chris Robertson et TJ Lyle sont incroyablement complémentaires et la jam "so southern rock" est grandement appréciée par la foule.
Cette soirée parisienne conclut à merveille une tournée placée sous le signe de la fraternité et du rock'n'roll. Une soirée délectable !!!
 

Blogger : Julien Meurot
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