18 juin 2023, 23:59

HELLFEST OPEN AIR

@ Clisson (Edition 2023)


Cette année, le Hellfest l’a joué petits bras en réduisant la voile de 7 à 4 jours de festival. Non, j’plaisante, on sait tous que l’über-programmation 2022 était destinée à rattraper le temps perdu en masques, gel hydro-alcoolique et en triple tournée de vaccin. Et comme en 2019 avec la caravane Knotfest qui s’était greffée faisant évoluer le festival de trois à quatre journées, l’édition 2023 du Hellfest, et ce sera désormais la norme, s’est étalée elle aussi sur quatre jours, en réalité une demi-journée supplémentaire le jeudi avec des concerts n’ayant commencé qu’à partir de 16h30 sur le site et ceux de la HellStage, à 15h10 pétantes. Une fois encore, Ben Barbaud avait commandé du ciel bleu, un bon gros soleil sans non plus faire péter la canicule de l’année précédente et nous a fait une petite "Salt Bae" en saupoudrant le public d’une pincée de grosse pluie le dimanche midi. Rien de bien méchant cela dit, juste de quoi détremper un peu le sol et créer quelques mares de boues dans lesquelles certains festivaliers désireux de se faire un soin ont plongé, créant l’animation ensuite lors de combats épiques. Et puis on a eu bien sûr notre lot de licornes, de Mario-Luigi, de glammers, de corpse paint, de vestes (et pardessus) à patchs, de seins nus et de strings (hommes comme femmes, c’est beau la parité), des flammes, du gros son, une déco toujours aussi folle et flamboyante, des bénévoles et des équipes avec un sourire à toute épreuve 24/24, de la bienveillance, de la tolérance, pas trop d’abus bref, le Hellfest comme on l’aime. « Welcome back! » comme disait SLAYER ! Allez, je vous embarque avec moi et en route pour 4 jours bien remplis, 43 concerts et 50h de musique cumulées. « Hey ho, let’s go! »

Jeudi 15 juin :
Le site en lui-même n’étant pas encore ouvert, les nombreux festivaliers déjà présents le mercredi ont pu établir leur camp de base, qui au camping, qui aux alentours et se rendre à Hell City afin de profiter de l’ambiance, des multiples bars à disposition dont certains à thèmes, de l’Extreme Market mais aussi ce premier jour de la Hell Stage, la scène semi-off du festival qui accueille des groupes en devenir qui, pour certains, ont parfois ensuite foulé une "vraie" scène passées les portes de la cathédrale. Découverts en 2018 par votre serviteur avec l’album « La Brigada De Los Muertos », LOCOMUERTE est programmé sur cette Hell Stage et sa scène centrale (une pensée pour les Mets) après avoir déjà joué la veille au Leclerc pour le Hellfest Off, venant distiller sa dose de tequila-metal à une audience réceptive qui manifeste son enthousiasme de la même façon que les musiciens montrent le leur, heureux d’être là pour partager cette ouverture des hostilités. Leur chicano-mosh-metal, bien rentre-dedans, frappe sans coup férir et distille une dose de bonne ambiance. Une petite programmation sur une Mainstage l’an prochain en ouverture de journée ou avant l’apéro serait la bienvenue, non ? C’est tout le mal qu’on leur souhaite en tout cas.


Personnellement pas prévus sur ma shopping-list, je dois bien dire avoir été cueilli par la prestation de COHEED AND CAMBRIA, groupe américain emmené par son chevelu de chanteur-guitariste Claudio Sanchez qui se veut exalté au possible. Connu de loin par mes oreilles, le groupe m’assoit gentiment par sa dynamique, son groove et ses mélodies venant clore quarante minutes avec la bien-nommée "Welcome Home" qui accueille de façon opportune une audience consistante pour le démarrage. A peine le temps de virevolter sur le site un long drink à la main qu’arrive GENERATION SEX, supergroupe composé de deux anciens GENERATION X, le chanteur Billy Idol et le bassiste Tony James ainsi que deux ex-SEX PISTOLS, le guitariste Steve Jones et le batteur Paul Cook. Sur le papier, ça frappe. Sur scène, ça flop. Car si les SEX PISTOLS ont une reconnaissance certaine de la part du public mainstream, le nom de GENERATION X ne parle pas outre-mesure à la majorité des gens, à moins que l’on évoque le nom de son chanteur. Et commencer son set par deux des titres de cette formation n’aide pas à faire prendre la mayonnaise. Elle ne montera pas d’ailleurs, même en dégainant des titres des SEX PISTOLS. C’est poussif (où est la niaque d’origine des "Pretty Vacant", "Problems" ?) et même si le sieur Idol reste fringant, on sent que les gars sont rincés quand bien même l’interprétation n’a rien de honteuse et se tient. Mais franchement, rien n’y fait. Déception totale à l’arrivée, on se rattrapera le lendemain avec la reprise de "Anarchy In The U.K." par MÖTLEY CRÜE. Ce sera toujours ça de pris.


Ce qui m'incite à gagner l’Altar pour rattraper au plus vite le set des Grecs NIGHTFALL et prendre un premier bol de dark death metal du week-end. Armés d’un dernier album, « At Night We Prey », sorti il y a déjà deux ans en 2021 après 8 ans d’absence discographique et un lourd passage à vide psychologique pour son chanteur, ce dont il s’est ouvert sans fard lors d’interviews, le quatuor, accompagné ici de deux musiciens supplémentaire pour le live, reçoit un accueil très convenable des personnes assistant à ce show et prépare l’autel pour la messe suivante.

KISS oblige en tête d’affiche pendant 2h, l’autre supergroupe du jour, HOLLYWOOD VAMPIRES, constitué d’un trio de canines acérées en front de scène, à savoir Alice Cooper au chant, Joe Perry (AEROSMITH) et Johnny Depp aux guitares, bénéficie d’un temps de jeu réduit de vingt minutes par rapport à leur passage sur la même scène et au même créneau horaire qu’en 2018. Différences notables entre ces deux concerts, un tiers des titres diffère, ce qui est plutôt bien, d’autres formations n’ayant par le passé pas daigné en faire autant entre deux venues et je vais y venir. L’occasion d’entendre "Walk This Way" d’AEROSMITH ou la plus incongrue reprise de KILLING JOKE, "The Death And Resurrection Show", pas le choix le plus évident avec le pedigree musical de ces musiciens, chantée par Johnny Depp. Et vous savez quoi ? Ben, ça l’a bien fait (haters gonna hate). Encouragements de la part des professeurs, messieurs. Choix cornélien dans le running-order car CANDLEMASS passe en même temps et, faute de pouvoir se dédoubler, il faut courir vite (un entraînement pour le lendemain et le concert de SILMARILS) afin de profiter aussi du concert des Suédois. Et ma foi, cela valait le sprint. Très attendus par une Altar qui affiche une belle jauge, le bassiste Leif Eidling (mentor d’AVATARIUM au passage, un groupe qu’on aimerait voir un jour ou l’autre à Clisson) et ses acolytes se mettent le public dans la poche en décochant quatre morceaux sur les six que composent leur premier album, le culte « Epicus Doomicus Metallicus » paru en 1986 et dont l’illustration est reprise en fond de scène. Hypnotique, c’est un carton plein pour l’une des meilleures prestations de ce week-end à rallonge. En revanche, pas besoin d’aller bien loin pour se prendre un autre coup de pompe car c’est sous la Temple que ça se passe avec le set de DARK FUNERAL et croyez-moi, ça ne plaisante pas tant s’en faut. Groupe qui contrairement aux a priori que l’on peut avoir d’une set-list festival, s’en va piocher dans ses deux derniers forfaits discographiques, « Where Shadows Forever Reign » et « We Are The Apocalypse » pour malmener l’audience. Et comme le dit si bien Bernard "Raoul Volfoni" Blier dans Les Tontons Flingueurs : « C’est du brutal ! »


Grand écart stylistique ensuite avec SVINKELS, groupe de hip-hop fondé en 1997 et mené par le moustachu Gérard Baste, de son vrai nom Matthieu Balanca, plus connu des radars pour avoir été animateur de l’émission Morning Star sur l’ancienne chaîne D17. Programmés une nouvelle fois sur la Warzone après un premier passage en 2019, le groupe rameute un public averti de fidèles qui passent un très bon moment, loin du barnum de KISS (Baste dira justement qu’il n’en revient pas de jouer en même temps qu’eux). Le genre de groupe décalé dans la programmation mais qui a finalement sa place au Hellfest au vu de l’engouement provoqué et si l’on s’en fie à la fréquentation de la Warzone passées 23h. A une prochaine les gars. Et c’est de nouveau un étirement de genres qui a lieu en allant à la rencontre des Polonais BEHEMOTH et de son charismatique chanteur-guitariste Nergal. Malgré l’heure qui commence à être tardive, la Temple dégueule de monde. Tant mieux car les présents assistent à un show, certes de festival et sans surprise dans les titres joués, comme à l’accoutumé ultra carré et le public mange dans la main du leader du trio agrémenté ici de Seth à la guitare. Changement notoire, Nergal et sa troupe avait été programmé en 2019 sur une Mainstage avec une pyrotechnie que n’aurait pu soutenir la tente sous laquelle ils se sont produits ce soir. BEHEMOTH confirme donc à l’issue qu’il est une valeur sûre et qu’il faudra compter sur lui parmi les (très) grands de demain lorsque certains dinosaures ne seront plus de ce monde musical.


Choix cornélien enfin pour couronner cette première journée d’agapes sonores entre PARKWAY DRIVE sur la Mainstage 02 qui, pour rappel, avait littéralement carbonisé la scène et griller le public il y a cinq ans, KATATONIA sous l’Altar qui a sous le bras un excellent nouvel album, « Sky Void Of Stars » et enfin, FISHBONE sur la Warzone. De cœur, ce sera vers la bande du chanteur-saxophoniste Angelo Moore que je serai guidé, en mémoire d’un très bon concert auquel j’avais assisté à Paris en 2014 en compagnie de mon regretté confrère et ami Guillaume B. Decherf. Malheureusement, la joie aura été de courte durée car jouer dans un club avec une set-list hétéroclite qui survole sa carrière et sa diversité c’est bien. Mais faire la même chose lorsque l’on a qu’une maigre heure de temps de jeu (contrairement à une durée en tête d'affiche en salle j’entends) mais qu’il faille prendre en compte d’être programmé au Hellfest est tout bonnement incompréhensible. Le groupe avait, pour mémoire, sorti en 1993 le référentiel « Give A Monkey A Brain And He’ll Swear He’s The Center Of The Universe », très métallique par moments et FISHBONE aurait pu profiter d’être à Clisson pour fêter les trente ans de l’album en en proposant une sélection savante et piocher le reste auprès de ses deux excellents précédents disques, « The Reality Of My Surroundings » (1991) et « Truth And Soul » (1988). Que nenni ! Et pour dire, même l’interprétation du classique "Subliminal Fascism" de l’album précité n’est absolument pas convaincante. Ajoutons à cela des problèmes techniques les faisant débuter avec une bonne dizaine de minutes de retard et vous obtenez un concert qui manque sa cible, fait l’effet d’un soufflé qui ne prend pas, bref vous l’avez compris la bérézina totale et une déception à la hauteur des attentes de nombreux fans, dont certains préfèrent déserter l’enclos pénitentiaire, abrégeant ainsi leur peine.


Courage, fuyons ! Et cap sur la Main Stage 2 pour profiter de la fin du concert de PARKWAY DRIVE. Mais ça commence mal pour moi, arrivant pendant la ballade "Darker Still", pas convaincante sur album pour votre serviteur avec un chant à la limite de la justesse et qui, sur scène, est complètement faux cette fois. Vouloir proposer des morceaux d’un album récent en festival est louable, si tant est que l’on choisisse les titres adaptés et que les spectateurs y adhèrent (souvent, on s’attend à une set-list best of) or, en quasi-fin de set, cette chanson peine à maintenir l’attention et la pression, du moins dans les rangs les plus éloignés. Sachant qu’il est près de 2h du matin, mieux vaut la jouer gros bras et le chanteur Winston McCall n’en manque pas au sens propre. Ce que la formation australienne comprend finalement en enchaînant avec la tuerie qu’est "Bottom Feeder", une sacrée remontada avant de finir sur "Crushed", un autre extrait de « Ire », et "Wild Eyes". Un set qui, hormis cette petite baisse ponctuelle d’adrénaline n’a pas démérité et nul doute que PARKWAY DRIVE reviendra encore lors d’une prochaine édition. On leur souhaite juste de remonter d’un cran dans le running-order, leur place légitime étant en tête d’affiche. Mais cette année, il fallait faire un dernier (dernier ?) bisou, alors...


Vendredi 16 juin :
Zappant involontairement VENDED, groupe des rejetons des musiciens de SLIPKNOT qui se produiront dimanche et, avec plus de regret encore, les punks Brestois SYNDROME 81, la journée débute plus calmement par le classic-rock anglais des QUIREBOYS dont les frasques avec l’ancien chanteur Spike ont défrayées la chronique il y a quelque temps. Et c’est au guitariste Guy Griffin qu’est dévolue la tâche d’assurer désormais le chant. Bien que la voix de l’ancien et charismatique vocaliste ait été à l'origine du succès du groupe, Griffin s’en sort à merveille et permet de pallier à cette triste défection.

Ça passe vite, trop vite donc et pas le temps de voir défiler les courtes trente minutes leur étant allouées. See you soon boys! Massilia-style ensuite avec ACOD, l’une des autres grosses gifles du festival, un groupe pour lequel le public ne se trompe pas, qui remplit la Temple malgré un horaire somme toute encore matinal et qui se fait un plaisir de démonter titre par titre l’audience acquise à sa cause. Carton plein, on en redemande même si l’on sait qu’il faut laisser la place aux autres. Retour à la Mainstage 1 ou "petit Steve" se produit avant le "grand Harris" demain, en compagnie de BRITISH LION, son groupe du week-end peut-on dire, nanti de deux albums dans lesquels le quintet va piocher allégrement les morceaux les plus metal de son hard rock pour n’en proposer ainsi que la substantifique moelle à un Hellfest qui est présent en masse pour voir le taulier d’IRON MAIDEN. Et pour être honnête, ce set se veut bien plus convaincant qu’en club.

On me dira le plus grand bien d’AKIAVEL mais il faut bien se restaurer et on poursuit avec ELEGANT WEAPONS, là encore un groupe de week-end pour Richie Faulkner, guitariste de JUDAS PRIEST. Malheureusement, il ne se produit pas sur scène avec les musiciens qui jouent sur l’album « Horns For A Halo » même si cela n’entache pas la prestation de haute volée à laquelle le public a droit. Une nouvelle fois, Richie n’en met pas une à côté, arpente la scène un sourire barrant son visage désormais garni d’une barbe grisonnante, nous rappelant que le temps file et c’est un vrai plaisir de le revoir, lui qui a frôlé la mort il y a deux ans à cause d’un très grave accident cardiaque survenu sur scène lors d’un concert du PRIEST. Le hard rock d’ELEGANT WEAPONS lui, va chercher du côté de Birmingham aussi mais puise plutôt son influence chez BLACK SABBATH avec des ambiances lourdes.


A l’opposé des genres et d’une traversée de la Manche, voici le retour presqu’incongru de SILMARILS, formation francilienne culte qui a surtout connu son heure de gloire au milieu des années 90 avec un titre en particulier et son clip sulfureux (où se croisaient diverses actrices du milieu X en vogue à l’époque). Programmés en dernière minute, on voit que le groupe est content de pouvoir se dire « J’y étais ! » à l’issue d’un set qui ne ménagera pas ses efforts pour faire bouger la foule qui ne se fait pas prier et qui termine en beauté par l’hymne "Cours Vite" au terme de trois quarts d’heure passées à la vitesse de l’éclair. Et en parlant d’hymnes, ce n’est pas SKID ROW qui fait redescendre la jauge. Véritable juke-box humain, les Américains déboulent en trombe sur le percutant "Slave To The Grind" et décoche ensuite les tirs en plein centre de la cible, même avec le récent titre "The Gang’s All Here" qui donne son nom à l’album. Et par pitié, qu’on ne nous resserve plus le couplet du retour de Sebastian Bach. Ce p’tit jeunot qu'est Erik Grönwall, originaire de Suède, n’est pas un perdreau de l’année puisqu’il a officié au sein de H.E.A.T. pendant dix ans et il sied à merveille au hard rock costaud que l’on connait. Autre site avec la Temple et autre ambiance pour les Norvégiens VREID qui, à grands renforts de nappes de claviers et de mélodies, distillent un black metal accessible que l’on pourrait recommander aux néophytes. Ici, point de corpse paint mais des pointes de heavy metal se glissant de ci de là tout en laissant l’agressivité de son black metal en première ligne. Vient ensuite la nécessité d’aller poser un pied dans la Valley relocalisée afin d’accueillir Greg Puciato, chanteur de feu-THE DILLINGER ESCAPE PLAN, qui vient en solo pour une prestation bien plus calme que celles auxquelles il a pu habituer le public (notamment en 2002 au festival de Reading) mais qui peine à vraiment transcender l’audience. L’autre pied, côté Mainstage 2, est agité par le metalcore hyper punchy de PAPA ROACH qui retourne le festival. Comme en 2019, à la même heure. Incroyable vue du public ultra compact survolé par des drones et qui répond comme un seul homme aux demandes du chanteur Jacoby Shaddix. Et vous savez quoi ? A l’instar d’un PARKWAY DRIVE comme dit plus haut, une petite remontée dans le running-order ne sera qu’un juste retour des choses, eu égard au déploiement d’énergie et de titres béton auxquels on a droit.


Ce qui n’est malheureusement pas – plus – le cas des Britanniques DEF LEPPARD qui n’auraient pu mieux s’y prendre pour ramollir un public qui vient tout juste d’être chauffé à blanc. Alors ok, le batteur Rick Allen ne peut peut-être plus soutenir le rythme de certains des titres de leur début de carrière (notamment ceux de « On Through The Night » et « High N’ Dry ») mais ce n’est pas une raison pour être aussi lent, avec des morceaux savamment choisis pour que la cadence ne dépasse pas les 80bpm... Sur dix-sept titres, dix sont similaires à la prestation de 2019 et pour ceux de « Hysteria » au nombre de six, ce sont les mêmes. Alors ça me coûte de le dire mais je me suis terriblement ennuyé (et je reste poli) et regrette de les avoir préféré à BLOODBATH jouant en même temps. A oublier, vite.

Incongruité totale avec la programmation du rappeur Machine Gun Kelly sur la Main Stage 2 à 22h. Certainement invité (imposé ?) par l’autre tête d’affiche de la soirée à venir, il est le gaillard qui a tenu le rôle du batteur Tommy Lee dans le biopic The Dirt à voir sur Netflix. Tommy qui viendra justement faire une apparition sur le titre "Concert For Aliens". Mais figurez-vous que le rappeur qui taquine également la six-cordes sait aussi envoyer l’bouzin et est justement à l’affiche du Hellfest pour cela. Pour que les absents se fassent une opinion, on rapprochera son set de ceux d’un SUM 41 ou THE OFFSPRING, dans l’esprit. Accompagné de la guitariste Sophie Lloyd, aussi belle qu’elle est talentueuse et rappelant une certaine autre blonde en la personne de Nita Strauss (Alice Cooper), sa joute de guitares sur "I Think I’m OKAY" est juste jouissive. L’ultra-tatoué MJK (pour la faire court) fait bien ce pour quoi il est venu et n’a pas à rougir de son set, au contraire, nanti qui plus est d’une scénographie conséquente. Esprits chagrins, passez donc votre chemin.

Attendus au tournant après une première prestation jugée décevante en 2009 puis une qui remontait le niveau en 2012, MÖTLEY CRÜE investit les planches à 23h15, un compte-rendu à lire plus en détails ici. Et SUM 41 justement présent ce même jour de terminer cette deuxième journée avec un concert lui aussi agrémenté d’un décor qui en impose (la grosse tête de diable rappelant vaguement les atours d’un célèbre groupe de heavy metal anglais devant se produire le lendemain). Le groupe du chanteur-guitariste Deryck Whibley pioche savamment dans ses cinq premiers albums uniquement, permettant de faire du "all killer, no filler" (à traduire par "que des hits, pas de remplissage") comme le nom de leur album paru en 2001 le décrit si bien. Et comme il est déjà 2h du matin, on s’arrête là car nous n’en sommes qu’à la moitié du festival et il reste encore du (très) lourd à venir.


Samedi 17 juin :
Encore une fois, on ne peut être et avoir été et donc, arriver aux aurores (le début des concerts est fixé à 10h30) et partir en milieu de nuit. Ainsi, c’est avec ENFORCER que ma journée présidée par les parrains du heavy metal commence. Les Suédois alignent depuis quinze ans tous les poncifs et clichés du heavy metal "à l’ancienne" mais ils le font avec tant de sincérité et d’amour pour le genre que cela passe comme une lettre à la Poste (enfin à l’époque où ça allait bien), leur dernier album rattrapant l’échec en 2019 de leur « Zenith » à eux. Un claquement de doigts de trente minutes dans une dimension parallèle.
Décidément, une journée placée sous le signe des voyages dans le temps comme on le constatera surtout vers 21h. Enorme séisme de l’édition 2019 qui avait laissé le public bouche bée et hagard, FEVER 333 dont il ne reste de cette époque que le chanteur Jason Aaron Butler va une fois encore placer la barre assez haut en termes d’intensité. Pas tant par le style et répertoire proposés mais dans l’énergie et la rage du chanteur galvanisé. Celui-ci court, saute, fait des acrobaties sur scène, du porté de retours les dents plantées dans son micro et s’en va courir dans la fosse pour terminer un titre accroché en haut de l’estrade de la console son. Ereintant rien qu’à le voir mais qu’est-ce que ça fait du bien de voir une telle fougue, une telle folie !


Dans la série je me fais laminer, je demande SPIRITWORLD. Bonne pioche, ils sont programmés sur la Warzone et, à 13h35 sous un soleil de plomb qui rappelle celui du Nevada cher aux musiciens d’où ils sont originaires, le gang brûle les planches. Leur credo ? Apocalypse zombie sur fond de décorum western. Musicalement, on est sur du SLAYER qui rencontre HATEBREED qui rencontre PANTERA. Ça bute ? Oui. Et ça ne fait pas de quartier. Brut de fonderie, violent, le chanteur Stu Folsom et ses cow-boys défouraillent tout sur leur passage au gré de titres qui s’enchaînent aussi vite que les circle-pits se forment ou que les slammers défilent jusque dans les bras des bienveillants dévoués à leur accueil en front de scène. Foutez-moi ça sur une Main Stage une prochaine fois en fin d’après-midi et regardez le Hellfest s’embraser !
Ce double enchaînement demandant un temps de récupération et de répit, la prestation des Polonais RIVERSIDE est pour cela salvatrice. Evoluant dans une atmosphère de rock progressif, l’heure est au calme et à une ambiance recueillie pour le public qui écoute presque religieusement le groupe. Son chanteur, assez pince-sans-rire, précise qu’il a trois mauvaises nouvelles à annoncer : un, ils ne font pas de metal. Deux, ils font du rock. Pis, progressif. Trois, à aucun moment, le mot "fuck" ne sera prononcé. Mauvaise nouvelle pour lui, on s’en fout car on adhère totalement à l’univers et aux compositions alambiquées que l’on entend. On en ressort conquis. C’est très mélodique évidemment, foutrement bien interprété et cela amène un vent de quiétude sur le site assez étonnant, préparant de fort belle manière la suite à venir.

Je ne parle pas des zazous de BEAST IN BLACK que je zappe sans regret, n’observant leur prestation que de très loin (sur l’écran du bar VIP pour être franc) et qui tranche de façon trop brutale avec l’univers précédent, coincée qui plus est juste avant PUSCIFER. « Et un, et deux, et trois Maynard ! » Après A PERFECT CIRCLE en 2018 puis TOOL en 2019, c’est au tour de la troisième formation du fantasque chanteur de venir fouler les planches du Hellfest. Décalé, le groupe propose une thématique d’agents gouvernementaux aux prises avec des aliens et dont le couple de chanteurs en symbiose formé par Keenan et Carina Round rappelle le duo d’enquêteurs Mulder-Scully dans la série X-Files: Aux frontières du réel. C’est barré, il y a une vraie mise en scène avec comédiens déguisés en petits homme verts, on sourit oui mais c’est sérieux et le groupe de remplir sa mission (pas secrète) comme il faut. Affaire classée !

Place ensuite à la Schtroumpfette, un surnom affectueux pour la chanteuse canadienne Alissa White-Gluz, frontwoman d’ARCH ENEMY depuis presque dix ans. Le groupe créé par le guitariste Michael Amott défend sur le festival son dernier album, « Deceivers », sorti en 2022 et tape dans les deux précédents avec également deux détours par l’année 2005 et « Doomsday Machine ». Le bulldozer écrase tout sur son passage, Alyssa se mettant le public dans la poche en communiquant avec lui dans la langue de Molière et avec ce charmant petit accent qu’on lui connait. Une heure en leur compagnie qui passe trop vite, comme à chaque fois.
PORCUPINE TREE aurait pu proposer un set éclectique mais n’a pas choisi cette option, Steven Wilson le taciturne préférant n’en faire qu’à sa tête et enchaînant cinq titres du nouvel album, « Closure / Continuation ». Dans le contexte de la reformation (durable ?), pourquoi pas mais des classiques étaient attendues, un regret pour certains. Vient alors l’heure du loup, celle des Allemands POWERWOLF en l’occurrence qui préparent l’arrivée des maîtres du heavy avec une scénographie ayant peu à leur envier. A l’image d’Alissa, le chanteur Attila Dorn au capital sympathie énorme fait l’effort de parler français et ça, c’est toujours un bon point. Ils vont même jusqu’à interpréter la version française de "Bête du Gévaudan" pour nous autres Gaulois. Côté répertoire, plutôt que d’aller farfouiller au grenier dans les cartons, les musiciens se concentrent sur « The Sacrament Of Sin » et « Call Of The Wild », deux disques qui les ont portés au pinacle des formations qui comptent. Lorsque le groupe prévu après eux aura cessé son activité, nul doute que POWERWOLF fera un sacré prétendant à l’accession au trône.


Axé sur une tournée mettant l’accent sur le définitif et référentiel « Somewhere In Time » de 1986, IRON MAIDEN revient une troisième fois à Clisson et prouve que même passés 65 ans pour tous ses membres, il ne faut pas leur en compter. Tous les détails dans un report détaillé ici.
Remis de nos émotions et de ce voyage dans le temps que l’on se rend compte que VOIVOD fait quasiment le tour de toute sa discographie, invitant pour l’occasion son ancien chanteur Eric Forrest sur le morceau "Rise", tiré de « Phobos », disque paru en 1997 sur lequel officie justement le chanteur. Ce qui nous amène gentiment à la prestation des Mongols THE HU, programmés sous la Temple qui, pour l’occasion ne peut accueillir qu’une partie du public souhaitant les voir. Au vu de la hype (justifiée) autour de ce groupe, il est dommage qu’ils aient été relégués à cette horaire et sur cette scène. Une récente distinction d’Artistes de la Paix de l’UNESCO à Paris en novembre dernier ne leur ayant apparemment pas octroyer de passe-droit dans la programmation du Hellfest. Une erreur à rectifier lors d’une prochaine édition car la Main Stage leur siérait à merveille et transporterait les festivaliers vers leurs steppes mongoles pavées de metal.
Et CLUTCH alors ? Ben, ils ont fait du CLUTCH sur la scène de la Valley. Fidèles à eux-mêmes certes mais sans changement notoire. Ou quand la continuité et la constance nuisent au plaisir de les voir à presque chaque édition. Intérieur cuir pour finir avec la venue de Carpenter Brut qui fait la part belle au dyptique « Leather Terror » (2022) et « Leather Teeth » (2018). La zone pavée des Mainstage prend alors dimension de dancefloor et les festivaliers/clubbers restants peuvent lâcher totalement prise au sein de ce mélange de synthwave et de metal hautement addictif. Alternant entre titres instrumentaux favorisant une transe presque irréelle dans le contexte du Hellfest avec des titres chantés par des invités, l’artiste-claviériste Franck Hueso qui se cache derrière ce nom électrise totalement le parvis. A ses côtés, un batteur qui cogne comme si sa vie en dépendait et un guitariste venu pour tronçonner à tour de manche. Et, rebelote, il est 2h et si Paris ne se réveillera que 3h plus tard, il est l’heure pour les festivaliers d’aller se coucher. Dernière ligne droite le lendemain (ou quelques heures après, c’est selon) pour une programmation toujours intense.


Dimanche 18 juin :
« Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille ! » Non, il ne s’agit pas d’une reprise faite par un groupe programmé mais du temps que l’on découvre sur le site en cette dernière journée. Il est à peu près 12h quand il se met à dracher mais peu importe les fans venus assister au concert de SCHIZOPHRENIA, formation belge de death/thrash ou l’inverse selon que l’on se place sur le côté gauche ou droit, venant avoiner ceux qui veulent rester au sec. Tous vêtus de débardeurs noirs, ça se la joue old-school jusque dans le backdrop malgré une carrière entamée en 2016. Groupe indépendant avec seulement un EP et un album à son actif, on leur souhaite d’être rapidement signé pour prétendre à une place plus importante. Et Mr Ouille d’enfiler son poncho pour aller ensuite saluer Davido et EMPIRE STATE BASTARD. Le grand Lombardo (ex-SLAYER devant l’Eternel) se produit sur la Valley au milieu des gouttes dans un style totalement éloignée de la formation thrash dont il restera à jamais l’un des visages. Le groupe, formé par deux BIFFY CLYRO, Simon Neil et Mike Vennart peine à maintenir l’intérêt de festivaliers avec son grind, rincés au sens propre et figuré. Ce qui octroie la possibilité d’aller voir ce que vaut les gentiment déglingués HO99O9 sur la Mainstage 01, groupe emmené par deux afro-américains, quelque chose de suffisamment rare dans le monde metal pour être souligné. Malheureusement, il est difficile d’apprécier à plein leur mix de punk et hip-hop avec ce que l’on se prend sur le coin du museau. A revoir dans de meilleures conditions météorologiques, ce qui leur permettra au passage de toucher une audience qui s’est voulue clairsemée.


Muni d’un bon fish and chips en main, retour sous l’Altar pour l’arrivée de EVIL INVADERS, groupe glam... non, je déconne, groupe de speed/thrash belge une fois (de plus). Visuellement, ils font le show avec pieds de micro spéciaux, de petits promontoires pour le devant de scène, un backdrop digne des plus grands et, le plus important, une set-list allant taper dans une discographie qui commence à être conséquente (trois disques et un EP), s’étant formés en 2007. Comme quoi, nul besoin d’aller chercher du côté de la Bay Area pour se fendre d’un groupe de thrash qui défonce, juste passer la frontière au Nord en fait. Et comme il est nécessaire de se déplacer que de quelques mètres pour rejoindre la Temple, le choix est vite fait. Car, plus loin, sur la Valley entre en scène LEGIONS OF DOOM, constitué de membres de TROUBLE, THE SKULL, SAINT VITUS, CORROSION OF CONFORMITY, LEADFOOT, BLOOD OF THE SUN, LIE HEAVY et SACRED DAWN. Oui, ça fait envie je suis d’accord mais le retour de TREPONEM PAL bien plus. Marco Neves est en effet de nouveau en lice dans la course au metal indus, un genre dans lequel on ne peut pas dire que beaucoup de groupes français se soient illustrés et c’est donc devant un public énorme que le groupe entame son set. Bien qu’armés d’un nouvel album, « Screamers », paru au printemps, place à la nostalgie avec trois extraits de « Excess And Overdrive », balançant aussi un bon dub pour contrebalancer le côté massif de son style (au passage, Marco est un fondu de musique jamaïquaine) et, le soleil étant revenu entretemps, TREPONEM PAL fait remonter la température sous abri. Un mot pour résumer ? Encore !


Le temps d’aller claquer la bise de loin à Lzzy Hale qui prouve qu’elle est comme Nanard de son vivant, sévèrement burnée, et qu’elle peut en remontrer à plus d’un freluquet tant elle a de charisme et de coffre lorsqu’elle foule les planches avec son groupe HALESTORM. En la voyant, je me dis que c’est un peu la Beth Hart du hard rock, pas le moindre des compliments venant de moi. En vitesse j’ai dit car VEKTOR joue en même temps et ma foi, je suis plus attiré par leur univers que par celui de Ms. Hale. Les Américains sont typiquement le genre de formations cultes, ni leaders ni outsiders et ils bénéficient pour leur part d’une aura importante dans leur style. Un crossover entre thrash et metal progressif et, côté morceaux, pas de jaloux dans le choix des titres avec deux pour chacun de leurs disques. Six seulement à l’arrivée mais le groupe ne propose pas de titres concis comme ceux de MUNICIPAL WASTE (que j’ai d’ailleurs loupé la veille pour cause de sortie en boîte... euh pardon, pour concert de Carpenter Brut). On se rattrapera avec Arte Concerts, merci encore. C’est par contre solidement ancré sur le parvis de la Main Stage que je reste tout le show de HATEBREED avec un Jamey Jasta tout roux et les cheveux longs. Sur le coup, ça surprend mais on se recentre sur le hardcore tape-dur de la bande à Jamey. La recette est simple et éprouvée, c’est pas sorcier. Jouant à 16h, si certains s’attendaient à des pains au chocolat pour le goûter, ils ont finalement droit à des pains tout court direct dans la ganache.
Pour leur dernière venue en France avant de raccrocher les gants, on ne peut pas dire que HOLY MOSES ait eu une haie d’honneur. Un parterre clairsemé sous l’Altar pour la formation de Sabina Classen qui vient avec son dernier album (et pour le coup, vraiment le dernier), « Invisible Queen ». Un dernier au revoir en catimini presque et un pincement au cœur. Grandiloquents et, il faut se l’avouer, un peu ridicules, AMON AMARTH investit la Main Stage 1 avec son drakkar et son serpent de mer en mousse. Franchement, on est bien loin d’un POWERWOLF ou IRON MAIDEN si le groupe Suédois tend à vouloir s’en approcher au fil du temps. Johann Hegg et sa bonne petite brioche à l’air devrait à nouveau durcir le ton que son groupe avait fut un temps au lieu de vouloir draguer les sirènes du succès. Bien entendu, cet avis n’engage bien sûr que moi, tapez où vous voulez sauf sur la tête, merci.


Et ce n’est donc pas un déchirement lorsque leur set se terminne pour faire place à BENEDICTION sous l’Altar. Et là, ce n’est pas la même limonade. Pas le même niveau de notoriété non plus mais on ne va pas jouer à qui a la plus grosse, on a passé l’âge. L’exemple typique d’un meilleur sentiment à l’arrivée après avoir vu joué une petite formation hargneuse qui en veut toujours plutôt qu’un mastodonte (et encore...) qui commence à s’empâter. Les vétérans du death britannique sont attendus par une foule de connaisseurs qui apprécient à sa juste valeur cette venue en terres clissonnaises.
Programmés le matin même après la défection d’INCUBUS pour raison médicale, les Espagnols CRISIX se trouvent donc parachutés sur la Main Stage 2, un peu confus mais terriblement contagieux de par leur jovialité et le thrash à l’ancienne qu’ils déroulent. Chapeau pour avoir géré la pression hombres !
C’est peu dire que TENACIOUS D n’est pas ma tasse de thé (mais ça, vous vous en fichez me direz-vous à raison) et je trouvai la venue du groupe incongrue, encore plus avec sa position sur l’affiche. Mais vous savez ce qu’on dit, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et la prestation de l’inénarrable Jack Black et son compagnon Kyle Glass (le Père Noël en personne) ne laisse pas de marbre. C’est rodé, éprouvé, les gags font mouche, c’est bon enfant avec un brin de causticité et niveau musical, c’est pas bancal. Bref, tout ce qu’il faut pour patienter gentiment sous un soleil tombant avant la venue d’un groupe originaire de Arlington, Texas, j’ai nommé PANTERA. Les détails ? C’est par ici les amis.
Que l’on soit en fin de vie ou de festival, rien ne vaut un TESTAMENT. Les connaisseurs et ceux qui tiennent encore debout l’ont bien compris. On se lève tous pour "Rise Up" (attention, détournement de slogan inside), première gifle assenée par les Californiens qui nous l’ont fait "à la SKID ROW", en mode juke-box. Mention spéciale à "D.N.R. (Do Not Resuscitate)" enchaînée à "3 Days In Darkness", deux solides extraits de « The Gathering », album sur lequel a joué le batteur Dave Lombardo. Et c’est comme bien souvent avec "Into The Pit" que le quintet prend congé, éteint les amplis et, dans un silence assourdissant, voit partir les festivaliers qui viendront applaudir d’autres groupes pour une nouvelle édition d’ores et déjà prévue du 27 au 30 juin 2024.


Pour conclure, soyons bref, merci à l’organisation, aux bénévoles et équipes qui, comme dit dans ce reportage, sont exemplaires, adorables, souriants et soucieux du confort des festivaliers, bravo une fois encore pour le professionnalisme des équipes en charge de récupérer les slammers et qui n’ont parfois pas eu le temps de chômer vu la cadence leur étant imposée, de l’équipe en charge de l’accueil presse également. Une mention en ce qui concerne la restauration, l’espace réaménagé offrant plus de place pour y circuler ainsi que pour la diversité et la qualité globale proposée. Enfin un remerciement spécial aux groupes qui ont procuré tant de bonheur à tous et toutes et laisser des souvenirs qui seront vivaces pendant longtemps et, last but not least comme on dit outre-Manche, aux festivaliers qui ont été eux-aussi acteurs du bon déroulement d’un tel événement, faisant une nouvelle fois du Hellfest et son édition 2023 un moment hors du temps. Rendez-vous l’an prochain, hell yeah!
 

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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