
« REFUSED Are Fucking Dead! », annonçait le groupe de punk-hardcore suédois en 1998, suite à la tournée pour la sortie de son album culte, « The Shape Of Punk To Come ». Après avoir été l’un des groupes du genre les plus visionnaires des années 90, REFUSED se sépare à la suite de lourds désaccords entre ses membres. Cependant, il renaît de ses cendres en 2012, cette fois-ci pour quelque temps, sortant « Freedom » et « War Music » en 2016 et 2019. Mais plus récemment, le chanteur Dennis Lyxzén rencontre des soucis de santé, dont un infarctus en juin 2024, menant à annoncer une nouvelle séparation du groupe fin 2025, définitive cette fois... Non sans donner une chance aux fans de revoir REFUSED une dernière fois, avec pas moins de deux passages en France : le 8 octobre à Paris et le 9 à Lille ! C’est dans le contexte de la préparation de cette dernière tournée que nous avons pu nous entretenir avec un Dennis Lyxzén aussi enthousiaste pour la tournée que… pour ce qui viendra ensuite.
Tu t’apprêtes à donner les derniers concerts de la carrière de REFUSED ! Quel est ton état d’esprit juste avant de partir sur cette ultime tournée ?
Dennis : Je me sens bien ! Je me sens plutôt prêt physiquement. Je pense que je vais devoir me rendre en salle de répétition crier un peu la semaine prochaine, pour me remettre en forme vocalement. Mais je me sens fin prêt à le faire !
Tu fais beaucoup de préparatifs avant une tournée comme ça, pour te remettre dans le bain ?
Eh bien, je dirais que c’est un défi, physiquement. Donc je fais beaucoup de sport. Je fais du yoga tous les jours, et j’essaie de remettre mon corps et ma voix en forme. Puis, pendant les deux semaines qui précèdent la tournée, je commence à répéter et crier. Mais comme j’ai tourné toute l’année, cela devrait le faire !
L’une des raisons de cette tournée d’adieux est ton état de santé. Comment vas-tu de ce côté-là ?
Effectivement. Eh bien, je n’essaierais pas d’aller sur scène avec REFUSED si je ne m’en sentais pas capable. Parce que ce que je fais avec le groupe, c’est très physique. Il fallait que je m’assure d’être en pleine forme pour ne serait-ce qu’essayer, tu vois ? Donc je me sens très bien. Pour la première tournée qu’on a réalisée cette année aux Etats-Unis, en mars et en avril, ça allait moyen, parce qu'il fallait que j’ajuste le dosage de mes médicaments, et ce genre de choses. Mais ces derniers mois, je touche du bois, je me sens plutôt très bien.
La tournée était censée être beaucoup plus courte initialement, si je me souviens bien. Est-ce que ça n’est pas un peu éreintant de l’avoir rallongée à ce point ?
Non, au contraire, c’était génial ! Je suis celui qui voulait la rallonger. C’est plutôt David (Sandström, batteur du groupe, Ndlr) qui voulait la garder telle quelle (rire) ! L’année dernière, on devait jouer 15 ou 16 concerts et puis c'est tout. Mais à cause de mon infarctus, et de mes soucis de santé, on a tout repoussé. Puis, quand on a commencé à tout reprogrammer, on s’est dit qu’on allait faire une année complète de tournée, afin de donner aux gens ce qu’ils veulent. On a donc maintenant 65 concerts au lieu de 15, on en a ajouté presque 50 et c'est génial !
Cette tournée d’adieux est très différente de celle que vous aviez entreprise il y a 27 ans…
C’est sûr (rire) !
Alors, justement, quelles sont les grandes différences entre les deux ?
Eh bien, pour cette tournée à l'époque, on était entassés dans un van, en Amérique, et on jouait peut-être devant 30 personnes chaque soir. On se détestait et c’était vraiment horrible. C’est vraiment la différence majeure. Maintenant, on joue de gros concerts, on voyage avec une équipe et on s’entend vraiment bien, en passant un très bon moment. C’est comme observer deux groupes opposés, en gros ! Et puis, en 1998, on n’était pas supposés se séparer. On était en tournée, on ne s’entendait pas bien, et Jon (Brännström, guitare de 1995 à 1998 puis en 2012, Ndlr) voulait rentrer chez lui. Donc, j’avais dit : « si Jon rentre chez lui, le groupe est fini », ce à quoi tout le monde a répondu : « OK, le groupe est fini ». Et cette année, pour notre vraie sortie de scène, on a réellement tout préparé. Chaque groupe en ouverture a été soigneusement choisi, tout l’aspect logistique a été optimisé pour qu’on fasse un maximum de dates avec le plus d’enthousiasme possible. On ne peut vraiment pas comparer ces deux tournées !
Oui, tout est fait de la bonne manière cette fois-ci, quelque part.
Oui, c’est ce qu’on voulait. On s’est dit que si on devait se séparer, il faudrait le faire de la bonne manière. Il fallait qu’on en fasse une célébration, et qu’on emmène tous ces groupes géniaux avec nous, pour jouer autant que possible. C’est ce qu’on fait depuis quelques mois, et c’est franchement super !
Depuis 1998, la scène hardcore a beaucoup changé. Que penses-tu de cette évolution ?
Je pense que si on regarde le hardcore de 2024 ou 2025, il n’a jamais été aussi intéressant. On peut parler de la scène de Washington DC de 1981, ou de New York en 1987, mais aussi intéressantes que ces scènes aient été, je pense que la scène hardcore et punk d’aujourd’hui est super créative. Et il y a une liberté qui est très inspirante. On voit ces jeunes groupes essayer des trucs auxquels on aurait vraiment aimé penser. Je pense que c’est la principale différence avec la décennie 1990. Durant cette dernière, la scène était très restreinte, et avait beaucoup de règles sur ce que le hardcore devait être. Maintenant, je pense qu’elle s'offre beaucoup de libertés, et beaucoup de gens y font des choses très créatives et cool ! D’ailleurs, quand on s’est séparés en 1998, une des raisons était aussi que la scène hardcore à laquelle nous appartenions n’était plus vraiment notre monde. Je me sentais très ouvert musicalement, mais j’étais aussi très investi dans la scène. Donc quand nous nous sommes séparés, j’ai lancé THE (INTERNATIONAL) NOISE CONSPIRACY deux semaines après, et je voulais y faire quelque chose de totalement différent. Je ne voulais plus être dans un groupe de hardcore, je voulais vraiment sortir de cette case. Donc, en 1998 et pendant les années qui ont suivi, je ne faisais plus très attention à ce qui se passait dans le domaine de la musique heavy. Puis, tu sais, c’était un peu difficile pour moi, donc je voulais m’en retirer un petit peu.
Ce qui est assez intéressant aussi, c’est que tu as tourné avec THE BLOODY BEETROOTS en 2011, amenant du hardcore dans la scène electro, et qu’aujourd’hui certains groupes incorporent de plus en plus d’éléments électroniques dans le hardcore !
Oui, j’adore ça ! C’était génial ! A vrai dire, à l’époque je n’avais pas d’argent, et je n’étais dans aucun groupe. Je ne savais plus ce que je faisais, et Bob (Rifo, le DJ derrière THE BLOODY BEETROOTS, Ndlr) m’a demandé si je voulais partir en tournée, chanter avec lui, et peut-être faire d’autres trucs. J’ai donc dit :« fuck yeah! » C’est un grand fan de hardcore, donc il voulait essayer de rendre la musique électronique plus punk. Et comme tu le dis, aujourd’hui, il y a toute une scène électro-hardcore aux Etats-Unis. D’ailleurs, on peut aussi penser à YOUTH CODE, avec qui on va jouer en décembre ! C’est du hardcore, mais c’est aussi de la musique électronique. J’adore ! Je suis très heureux que ce brassage soit arrivé, et que le hardcore soit devenu ce qu’on veut, en gros. Je pense que c’est comme ça que ça doit être ! Je n’ai jamais trop voulu respecter les règles de ce que la scène devrait être. Tout peut être hardcore si on veut.
Pour revenir à la tournée qui s'annonce, comment décrirais-tu votre relation avec le public français au fil des années ?
Super ! Le Hellfest est un des meilleurs festivals auxquels on ait participé, et la dernière fois que nous avons joué à Paris, c’était absolument extraordinaire ! J’en parlais un peu plus tôt aujourd’hui, les Français connaissent notre engagement politique, et ils le comprennent, ce qui n’est pas le cas de tous les pays dans lesquels on tourne... Comme les Etats-Unis, pour ne pas les nommer (rire) ! Ils n’ont aucune idée de ce dont on parle !
C’est vrai que la scène hardcore française est très engagée en général, et on y suit les groupes aussi pour leurs idées...
C’est génial ! Je pense aussi que la compréhension politique en France est assez importante. Vous êtes un pays politique, vous parlez de ces sujets de manière constructive et intelligente. En tant que groupe, on évoque parfois la politique entre les morceaux, et on réalise que les gens n’ont aucune idée de ce dont on parle, alors qu’en France les gens ont l’air de dire « oui oui, on sait, pas besoin de nous expliquer », ce qui est très sympa !
C’est vrai que je pense qu’un autre pays n’aurait pas forcément la référence de votre chanson "Françafrique", qui parle, comme son nom l’indique, de la colonisation africaine par la France et la Belgique, par exemple (rire) !
C’est vrai (rire) ! ça parle aussi de la Belgique, en plus de la France, mais c’est une référence politique que quelques personnes n’ont vraiment pas comprise. Je pense d’ailleurs que peu de monde a compris cette chanson en général (rire) !

Bien entendu « The Shape Of Punk To Come » a marqué les esprits, mais vous avez une discographie très riche en plus de cet album. Y a-t-il une chanson ou un album que les gens ont peut-être loupé, et que tu aimerais leur faire découvrir ?
Je dirais que « War Music » avait beaucoup d’idées cool. C’est vraiment un album qui aurait été perçu très différemment s’il n’y avait pas eu la pandémie. On avait commencé à tourner pour cet album, et c’était très agréable. On avait joué beaucoup de chansons de celui-ci, et elles étaient vraiment super à interpréter live ! Mais la pandémie est survenue et cet album a juste disparu. Beaucoup d’albums ont été enterrés à cette époque, mais je pense que « War Music » a une énergie très similaire à celle de « Songs To Fan The Flames Of Discontent », notre album de 1996. Il y a le même côté très explosif et agressif. Je pense que c’est effectivement un disque que les gens ont loupé.
On y retrouve effectivement l’énergie hardcore, mais en gardant quelques pistes que vous aviez explorées sur « Freedom », comme l’utilisation des guitares acoustiques.
Oui, exactement ! Je pense que sur « Freedom », il y avait beaucoup d’expérimentations, et beaucoup de trucs cool qu’on essayait de créer en utilisant plein de nouveaux éléments, et que « War Music » est plutôt un album de hardcore, mais avec aussi beaucoup d’éléments. Si tu écoutes bien, il y a pas mal d’expérimentations aussi. Et je dois dire qu’on a tellement de démos de « Freedom » et « War Music »... Tellement de chansons qui ne sont pas sorties et qui sont dingues ! J’espère qu’un jour on pourra faire une réédition de « War Music »… pour les 10 ou 15 ans de l’album. On pourra montrer aux gens toute l’œuvre, pour ainsi dire, car l’album n’est qu’une sélection de chansons parmi beaucoup qu’on avait essayées sur « Freedom » et « War Music » mais qui n’avaient pas fini dessus Ça rendrait la chose intéressante.

Est-ce qu’il y a un morceau un peu moins connu que tu aimerais réintégrer à votre set pour cette dernière tournée ?
Nous avons discuté de reprendre une chanson de notre premier album, "5th Freedom". On verra si elle finira dans la set-list, mais elle était dans la conversation par mail que nous avions sur les chansons qu’il faudrait retenter. Ce serait intéressant, car on ne l’a pas jouée sur scène depuis 1995 ou 1996 ! Ce serait cool de voir si ça fonctionne toujours. Il y aura aussi d’autres anciens morceaux que nous allons essayer de ramener à la vie. Parce que, quand on se lance dans une dernière tournée, on se dit que les gens adorent « The Shape Of Punk To Come », qui est "notre" album, mais on veut aussi célébrer notre héritage, donc on doit tout couvrir ! On doit faire des morceaux hardcore des débuts, et on doit aussi jouer les plus récents. On a interprété beaucoup de chansons vraiment anciennes, et c’est très fun à jouer en live parce qu’elles ont une énergie très différente ! C’était de la musique créée par des jeunes fous (rire) !
Je ne sais pas si elle fait partie de votre shortlist, mais une des chansons que j’aimerais beaucoup entendre en live serait "Old Friends/New War" !
Oh wow ! On ne l’a jouée en live qu’une seule fois. Je crois que c’était à Philadelphie, ou à Chicago. On l’a essayée en live, et ce n’était pas aussi bien qu’on l’espérait. Mais c’est un super morceau avec, comme tu le disais un peu plus tôt, des expérimentations à la guitare acoustique. On s’était demandé ce qui se passerait si on faisait un morceau heavy pour pogoter avec des guitares acoustiques. Beaucoup de monde ne l’avait pas compris, mais oui, c’est une super chanson ! Je vais la proposer, on verra ce qu’en pense le comité (rire) !
Je pense qu’on est nombreux à se le demander, mais est-ce que cette tournée d’adieux laisse une porte entrouverte pour de nouveaux morceaux en studio dans les années qui viennent, ou bien est-ce que… « REFUSED Are Fucking Dead! » ?
Eh bien, il y a deux choses. Déjà, « REFUSED Are Fucking Dead! »… et pour de vrai, cette fois-ci. Il n’y aura pas de nouveaux morceaux en studio, ni de concerts. La deuxième chose, c’est que si tu joues dans un groupe comme REFUSED, ça ne s’arrêtera jamais vraiment. Il y aura toujours des trucs à faire avec REFUSED, même si nous n’existerons plus en tant que ce groupe. On a enregistré presque tous les concerts de cette tournée, donc on parlait de peut-être de sortir un ou plusieurs albums live. Ce genre de choses. Donc, je travaillerai encore sur des projets liés à REFUSED, probablement pendant les dix prochaines années... Voire le reste de ma vie ! Mais en tant que groupe, il n’y aura pas de nouveau contenu. La bonne nouvelle cependant, c’est que nous allons tous les quatre continuer à jouer de la musique ensemble, et que nous allons commencer un nouveau groupe ! Il ne sonnera pas comme REFUSED, mais étant donné qu’il sera constitué des gens qui jouent dans REFUSED, il risque d’y avoir un peu de chevauchement entre les deux projets (rire) ! Donc ce sera très motivant. On verra ce que ça donnera ! Ce sera un peu plus expérimental et un peu plus libre. Ce sera quand même de la musique basée sur des riffs heavy, mais en plus expérimental. En somme, pas de la musique "pour tout le monde"...
Mais vous n’avez jamais été de la musique "pour tout le monde" !
C’est effectivement vrai (rire) ! C’est drôle, car quand David parle du groupe, on dirait presque que tout le monde aime REFUSED et que nos fans ne sont plus assez "vrais". Mais ça n’a aucun sens, car on ne fait pas de la musique pour tout le monde ! Si tu aimes REFUSED, je pense que tu es un peu intello (rire) ! Et je pense que ce nouveau projet sera encore plus intello.
Avec l’utilisation récente de "New Noise" dans la série "The Bear" et la bande son que vous avez signée pour le jeu vidéo Cyberpunk 2077, as-tu l’impression qu’il y a eu une évolution de votre public ces cinq dernières années ?
Eh bien, je pense que "The Bear" n’a pas vraiment affecté notre public tant que ça. Ce sont surtout des gens comme toi ou comme mes amis qui m’envoient des SMS disant « la vache, vous êtes dans "The Bear" » ! Je ne pense pas qu’on gagne une tonne de nouveaux fans. Mais je dirais que SAMURAI (nom du groupe virtuel auquel REFUSED a donné vie musicalement dans le jeu Cyberpunk 2077, Ndlr) en a amené quelques-uns ! A chaque concert, il y a pas mal de jeunes avec des t shirts de SAMURAI... A chaque concert, en fait ! Donc, ça a effectivement ouvert l'univers de REFUSED à pas mal de monde qui nous a découvert à travers Cyberpunk. C’est une différence qu’on peut voir directement, et on réalise que tous ces gens sont là grâce à ce jeu.
Selon toi, quels groupes vont reprendre le flambeau une fois que le projet REFUSED s'achèvera ?
Je ne sais pas… Je ne pense pas que ça marche vraiment comme ça. Il y a beaucoup de groupes qui existent déjà aujourd’hui et qui ont cette même attitude de destruction des barrières, et de création de choses nouvelles. L’exemple typique est bien sûr TURNSTILE. C’est un groupe que j’adore, et je pense qu’ils amènent vraiment la musique heavy dans une nouvelle direction. Il y a aussi HIGH VIS que j’aime beaucoup, et qui font pareil. Ils amènent la musique heavy dans une toute nouvelle direction. Il y a également un groupe de Baltimore qui s’appelle END IT, et qui est un groupe de hardcore, mais qui est très créatif. Il y a tellement de groupes hardcore avec cette attitude et qui se permettent tout ! Je ne pense pas qu’on leur passe le flambeau, parce que ce sont des groupes qui existent déjà et qui font des trucs très cool. Je pense cependant qu’ils ont une énergie et un état d’esprit similaires aux nôtres.
Je pense que cette année, le concert le plus fou et surprenant que j’ai vu était celui de HIGH VIS, effectivement ! Ils sont dingues en live !
Oui, c’est dément ! J’ai un groupe qui s’appelle INVSN, et le batteur (André Sanström, Ndlr) est un fan de hardcore old-school. Il n’aime vraiment que ça, et n’écoute que très peu de nouveaux groupes. Si c’est nouveau, il faut que ça sonne old-school pour qu’il aime. On s’est disputés pendant des années au sujet de HIGH VIS. Est-ce qu’ils sont hardcore, ou pas ? Il disait toujours qu’ils ne sont pas un vrai groupe de hardcore, et quand ils ont joué à Stockholm il y a un an, en novembre, je l’ai amené au concert. Quand le concert s'est achevé, il m’a regardé et m’a dit « ouais, c’était le meilleur concert de hardcore que j’ai vu cette année » (rire) ! Ils sont super bons, c’est juste la vérité !
Pour conclure cette interview des adieux de REFUSED, que dirais-tu aux groupes qui vont se lancer dans les prochaines années ?
Je leur dirais de ne pas craindre d’être eux-mêmes, et de ne pas essayer d’être quelqu’un d’autre. Quand tu es jeune et que tu commences un groupe, tu entends ce que fait un groupe et tu te dis que tu veux faire de la musique qui sonne exactement comme ce groupe. Ça ne finit jamais bien. Donc ne craignez pas d’être vous-mêmes, et travaillez dur, je pense que c’est la clé. Travaillez dur si vous voulez jouer de la musique, et consacrez-y du temps. C’est en tout cas ce que nous avons fait.
Ah, et si vous voulez le succès dans la vie, ne commencez pas un groupe (rire) ! En revanche, si vous voulez créer, et vous exprimer en étant vous-mêmes et en travaillant dur... Allez-y !
REFUSED célèbrera le 25e anniversaire de son album « The Shape Of Punk To Come » avec une réédition Deluxe intitulée « The Shape Of Punk To Come Obliterated », disponible le 8 novembre, agrémentée de reprises réenregistrées par des artistes choisis par le groupe.
