28 février 2014, 11:12

TRUCKFIGHTERS + WHITE MILES + VALLEY OF THE SUN @ Paris (Divan du Monde)

Blogger : Meta Lias
par Meta Lias

Avec la multitude de nouveaux albums que 2014 nous réserve, les tournées promotionnelles s'enchaînent, et Garmonbozia Inc.ne nous laisse pas en reste en organisant ce vendredi une soirée Stoner comme on les aime. Cela se passe au Divan du Monde et trois groupes sont à l'affiche. Ambiance...

​Le premier, VALLEY OF THE SUN, est américain et se compose de trois musiciens : batteur, bassiste et guitariste/chanteur. Ils débutent leur set devant un public peu nombreux et assez timide. Le son, bien qu'étant équilibré durant les parties instrumentales, est trop fort sur les parties chantées. Dans l'ensemble c'est un Stoner efficace mais pas tellement original; de gros riffs et une batterie dynamique, d'ailleurs le batteur n' hésite pas à se mettre debout pour plus d'aplomb. Il faudra attendre le 3ème titre pour que les spectateurs se mettent à remuer sur ce son lourd et entraînant.

Malgré des structures assez redondantes, la basse épice le tout avec des lignes bien choisies. Les Américains sont assez fiers de leur première scène parisienne et c'est justifié. Après un set de 30 minutes qui se termine sous les applaudissements, VALLEY OF THE SUN laisse la place à WHITE MILES.

​Composé de Medina à la guitare et au chant, et de Lofi derrière les fûts, WHITE MILES nous sert un "dirty pole dance stoner blues rock" comme ils aiment qualifier leur musique. Malgré son petit gabarit, Medina a une voix qui porte, légèrement éraillée, elle nous précise qu'il y avait « lot of cigarettes and alcohol on this tour ».
Le rythme tient bon, que ce soit quand elle passe de headbangs à fous rires nerveux ou encore quand une flopée de notes sont complètement out. En effet, même si un sample remplace la basse ou la guitare rythmique, la moindre fausse note est flagrante, heureusement que le public est indulgent et préfère prendre toutes ces erreurs à la rigolade. La désinvolture de WHITE MILES en réjouit plus d'un et la proposition de Medina d'aller boire des bières et fumer des clopes avec eux n'est pas tombée dans l'oreille de sourds. Évidemment.

​A 21h, la tête d'affiche entre en scène. Les TRUCKFIGHTERS sont bien décidés à mettre le feu au plancher. En effet, leur dernier album « Universe », sorti en janvier, à mis tout le monde d'accord. On s'attend donc à un sacré remue-ménage au Divan du Monde ce soir. Dans cette ambiance bien chauffée par les premières parties, TRUCKFIGHTERS commencent leur prestattion avec "Mind Control". Leurs riffs psychédéliques et envoûtants transportent l'audience. Les premiers titres manquent un peu de nerf, cependant, Dango, le guitariste, nous gratifie d' une très belle improvisation sur le 5ème titre, "Last Curfew", guitare dans le dos.

Après ces belles découvertes issues de « Universe », et les classiques de « Mania », ils enchaînent avec le groove et le feeling de « Phi », paru en 2007. Tandis que sur scène les Suédois se déchaînent, c'est la folie dans la fosse, les slams s’enchaînent à un rythme dingue. Morceaux entraînants et dynamiques suivis de titres plus calmes et psychédéliques, témoignent d'une set-list intelligemment étudiée.

Le tout se termine avec une flopée de puissance, notamment avec "The Chairman" sur lequel les gratteux n'hésitent pas à se livrer au jeu du slam, instruments en main. Lors du rappel le batteur entame un solo bientôt rattrapé par ses compères pour jouer "Prophet", et pour le tout dernier titre, Ozo demande son avis au public : on a droit au tube "Desert Cruiser", qui a fait la renommée du groupe en 2005.
Ainsi se termine cette soirée Stoner bien trempée, on repart les oreilles bourdonnantes, les nuques et les mollets en feu.

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