23 août 2020, 9:57

R.I.P. Jack Sherman

• Disparition de l'ex-guitariste de RED HOT CHILI PEPPERS


Sans doute le nom de Jack Sherman ne parlera-t-il qu'aux fans de la première heure de RED HOT CHILI PEPPERS. En 1983, il remplace Hillel Slovak, guitariste cofondateur du groupe, et enregistre « The Red Hot Chili Peppers » (1984), la carte de visite du groupe. Mais les tensions entre Anthony Kiedis, le chanteur, et Jack le poussent vers la sortie et Slovak fait son retour début 1985. Ce dernier, qui mourra d'overdose trois ans plus tard, enregistre « Freaky Styley » qui comporte d'ailleurs de nombreuses chansons composées par Sherman.

Ce dernier réapparaîtra brièvement pour faire les chœurs sur "Higher Ground" et "Good Times Boy" sur « Mother's Milk » (1988), l'album de la consécration des futurs Californicateurs, et travaillera par la suite en tant que guitariste de studio pour George Clinton, Bob Dylan, Bill Madden et Gerry Goffin, pour ne citer qu'eux.

Andy Gill, producteur du premier RHCP, souligne qu'il avait joué un rôle essentiel en apportant la guitare funk qui a longtemps été l'un des ingrédients majeurs de la musique du groupe, avec la basse groovy de Flea, et dans Scar Tissue, sa biographie, Kiedis reconnaît que « c'est Jack qui a maintenu le groupe à flots pendant un an. Sans lui, on n'aurait peut-être pas pu continuer ».
Pourtant, quand RED HOT rejoint le Rock and Roll Hall Of Fame en 2012, ni lui, ni Dave Navarro (guitariste de JANE'S ADDICTION qui a enregistré « One One Minute » en 1995) ne sont invités. Ce qu'il a très mal vécu, avouait-il à l'époque à Billboard. « Je ne prétends pas avoir apporté quelque chose au groupe, mais je pensais au moins qu'avoir tout fait pour essayer que ça marche, ce qui est logique quand on s'investit dans quelque chose, avait une signification. C'est un camouflet. Je me sens déshonoré. »
Jack est décédé le 18 août à l'âge de 64 ans. On ignore les causes de son décès.

Premier passage à la télé de RED HOT en 1984. "Get Up And Jump" débute à 1mn13.



Blogger : Laurence Faure
Au sujet de l'auteur
Laurence Faure
Le hard rock, Laurence est tombée dedans il y a déjà pas mal d'années. Mais partant du principe que «Si c'est trop fort, c'est que t'es trop vieux» et qu'elle écoute toujours la musique sur 11, elle pense être la preuve vivante que le metal à haute dose est une véritable fontaine de jouvence. Ou alors elle est sourde, mais laissez-la rêver… Après avoir “religieusement” lu la presse française de la grande époque, Laurence rejoint Hard Rock Magazine en tant que journaliste et secrétaire de rédaction, avant d'en devenir brièvement rédac' chef. Débarquée et résolue à changer de milieu, LF œuvre désormais dans la presse spécialisée (sports mécaniques), mais comme il n'y a vraiment que le metal qui fait battre son petit cœur, quand HARD FORCE lui a proposé de rejoindre le team fin 2013, elle est arrivée “fast as a shark”.
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