Dans le cadre d'une récente interview avec Metal Hammer dans laquelle il parle de l'enregistrement de « Ride The Lightning », second album de METALLICA sorti en 1984 qu'il a produit, comme les deux suivants – les tout aussi indispensables « Master Of Puppets » et « …And Justice For All » –, Flemming Rasmussen a donné son avis sur le jeu de Lars Ulrich.
« Il a toujours eu du mal à tenir un tempo régulier, il accélère et ralentit de façon impulsive au fil des morceaux » explique-t-il. « Je pensais qu'il ne servait à rien, continue aimablement le compatriote de King Diamond en parlant des premières sessions avec Ulrich à l'occasion de leur première collaboration. Ma première question quand il a commencé à jouer a été : "Y a-t-il un morceau qui commence par un contre-temps ?" Et il m'a répondu : "C'est quoi un contre-temps ?" »...
Après lui avoir expliqué ce qu'était un rythme et qu'il fallait compter pour être dans le temps, « il a trouvé des plans auxquels personne n'avait pensé ». Eh oui, même si en 2020, Lars n'a toujours pas avalé de métronome, c'est un véritable précurseur, à l'origine d'un style, sans qui de nombreux batteurs beaucoup plus doués ne seraient peut-être pas là aujourd'hui...