26 août 2012, 3:51

THE LAST VEGAS : Chad Cherry

Blogger : Abigail
par Abigail

 

THE LAST VEGAS a le vent en poupe. Si son ascension avait débuté en 2009 avec la publication du très applaudi album "Whatever Gets You Off", qui avait valu à la bande de Chicago de se voir embarquer sur une poignée de tournées mondiales en première partie des plus grands, nombreux sont ceux qui se sont mis à attendre la sortie du nouveau venu "Bad Decisions" en 2012 avec impatience, et ainsi voir si ce succès n'était pas dû à un simple concours de circonstances.

HARD FORCE a eu l'opportunité de s'entretenir avec le chanteur Chad Cherry afin de faire le point sur cette nouvelle publication.  Alors que nous nous attendions à nous retrouver au bout du fil avec le dandy hautain et déphasé que l'on peut voir sur scène sous la banderole THE LAST VEGAS, Cherry se révèle être un personnage réfléchit et affable, confortant notre idée sur ce groupe qui ne tardera pas à faire du bruit sur notre continent, d'après les dires du principal intéressé... 



Cet album est de loin, le plus abouti de toute votre discographie. Tout est mesuré, rien n'est laissé au hasard, un sentiment que l'on ne ressent pas forcément en écoutant votre disque précédent : "Whatever Gets You Off"... L'écriture et l'enregistrement de cet album ont-ils pris plus longtemps que d'habitude ? 
En général, et ça a été le cas pour la majorité de nos albums, nous avons une date limite à tenir. C'est pourquoi nous avons vraiment dû nous dépêcher afin d'être le plus productif possible, car le reste de l'équipe avait lui aussi une deadline pour produire les clips vidéos, sortir l'album en magasin etc... Nous pouvons cependant dire que nous avons pris notre temps sur ce nouveau disque, et en réalité, c'est le premier de nos albums que nous avons réalisé à Chicago, notre ville. Nous avons travaillé progressivement, enregistré des chansons qui nous plaisaient, pour revenir le lendemain les écouter, et les détester... (Rires) Nous nous sommes donnés quelques libertés concernant les paroles et la musique, de façon à les laisser respirer pour être sûrs de faire ce qui nous plaisait vraiment. Je pense en effet que cet album est plus organique, brut, et agressif que son prédécesseur.

Il y a pratiquement un an, vous enregistriez une performance acoustique de "Don't Take It So Hard" pour une émission de radio, un titre que l'on retrouve sur cet album en électrique, mais qui n'a pratiquement pas changé dans sa structure. Certaines de vos chansons étaient-elles déjà entièrement composées avant d'entrer en studio ? 
C'est une bonne question. L'arrivée de Danny Smash dans le line-up en 2008, mon bassiste, l'a forcé à déménager à Chicago, juste à côté de mon appartement. Nous nous sommes alors mis à écrire des chansons ensemble, de la même façon que nous le faisions lorsque nous étions gosses (ndlr : ce sont des amis d'enfance !). A l'époque ça faisait longtemps que je ne l'avais pas vu, car j'avais du arrêter de travailler avec lui pour rejoindre THE LAST VEGAS. Cette chanson est en réalité une des premières que nous avons écrite après nos retrouvailles, elle a été composée autour d'une bouteille de Jameson et deux guitares acoustiques. (Rires) Au début elle détenait une espèce d’atmosphère semblable à celle de la chanson "One In A Million" de GUNS N' ROSES, puis après l'avoir montré au reste du groupe, elle est devenue plus électrique. A mon sens elle est passée de "One In A Million", à une espèce de "Sweet Child O'Mine" qui rencontre une chanson de LYNYRD SKYNYRD... Un truc comme ça ! (Rires)

 


Maintenant que tu le dis, c'est vrai que l'on peut retrouver des semblants de "One In A Million" dans cette performance acoustique...
Ouais ! Si l'on prend en compte que cette chanson est née de cette façon, c'était évident qu'elle allait bien rendre à la radio en version acoustique. En plus, elle est très amusante à jouer.

"She's My Confusion" est un autre titre qui surprend énormément, notamment par son refrain haut perché et entêtant. Une recette qui se rapporterait presque à celle de la musique "pop", c'était un de vos désirs d'expérimenter ce genre de chose ?
En tant que groupe, nous nous disons que si nous avons l'intention de sortir un album dans lequel nous mettons tout notre temps et notre énergie, toutes les chansons doivent tenir debout, il ne faut aucun remplissage. "All killer, no fillers !". Nous voulons que tous nos titres soient aussi travaillés que possible. Personnellement, il m'arrive souvent de n'aimer qu'une ou deux chansons sur un album entier, et de ne jamais réécouter le reste. Je ne veux pas sortir un album comme ça. Je veux que les gens puissent tirer quelque chose de l'intégralité du disque, et qu'ils ne s'ennuient sur un aucun titre. C'est ce que je fais, et c'est ce que nous visons avec le groupe quand nous sommes en studio. Nous essayons d'écrire pour convaincre un maximum de personnes. "She's My Confusion" est en effet un peu plus "catchy" que le reste. Chaque membre du groupe a des goûts musicaux différents, donc que l'on soit 4 ou 5 à écrire une chanson, il se peut qu'il en sorte des choses un peu différentes, et je pense que c'est ainsi que doit toujours fonctionner un groupe. Je pense vraiment que la diversité est ce qui donne du piment dans notre vie... Il n'y a qu'un seul groupe qui peut écrire toujours les mêmes chansons sans jamais lasser personne, et c'est AC/DC !  (Rires)

J'allais le dire ! (Rires) 
Donc oui, nous avons les idées très claires dans notre tête concernant ce que nous aimons et ce que nous voulons faire. Nous n'écoutons pas tous du rock à longueur de temps, personnellement j'écoute juste ce qui me plait, mais bien sûr, nous avons tous été bercés par AEROSMITH, ALICE COOPER, GUNS'N'ROSES... C'est quelque chose qui ne nous quittera jamais, mais si jamais nous devons nous en éloigner un petit peu, nous veillons à ce que ça reste croustillant, pas inécoutable. (Rires)

Ta voix est l'élément principal de la musique de THE LAST VEGAS. "She's My Confusion", "Bad Decisions" ou "Leonida", sont des chansons sur lesquelles apparaît une conséquente avancée dans la maîtrise de ton instrument...  
En tant que musicien et performer, je sais que les gens ont tendance à s'ennuyer rapidement si on leur sert la même chose encore et encore, et c'est valable pour moi aussi. Je pense que c'est une idée que je garde toujours dans un coin de ma tête, si je sais que j'ai déjà fait quelque chose de semblable, je ne le referai pas. Sinon je m'ennuie, et ceux qui écoutent ma musique aussi. Je pense que c'est la progression naturelle de mon désir de réaliser des choses que je n'ai jamais faite auparavant. Personnellement, je ne voudrais jamais qu'on me considère comme quelqu'un qui s'installe et qui stagne à un même niveau, comme une personne qui se dit : "Ça y est, c'est tout ce que je peux faire !". Je veux pouvoir réaliser tout ce que je veux, je peux être inspiré par de la musique, un film, ou simplement en marchant dans la rue... Tout cela peut m'amener à faire sortir quelque chose de différent dans mon travail d'écriture ou d'enregistrement. Ça dois toujours être différent, ça doit te parler. C'est ça le défi, et c'est compliqué. Mais au fond, n'est-ce pas ça le sens de la vie ? Le défi ? (Rires)

C'est Johnny K qui a produit cet album, une personne plus connue pour avoir travaillé avec des groupes plus heavy comme MEGADETH, MACHINE HEAD, DROWNING POOL... Comment s'est passée cette collaboration ? 
Johnny K est un mec très très sympa et talentueux. C'est vrai qu'il produit des trucs plus lourds, mais tu sais, dans THE LAST VEGAS nous sommes tous des metalleux, nous jouons juste du rock'n'roll parce que c'est la seule chose que nous savons faire ! (Rires) Je pense qu'il nous a bien cerné en tant que groupe et ce que nous voulions réaliser, c'était l'essentiel. Il a adoré nos chansons, et puis il est de Chicago, comme nous, donc c'était l'équipe parfaite. Il n'était pas du genre à tout le temps être là en train de regarder par dessus notre épaule, il nous a vraiment donné les clés du studio et laissé faire tout ce que nous voulions. Il se contentait de passer de temps en temps pour voir où ça en était, mais il a vraiment apprécié nos travail, chose qui nous a fait très plaisir. Il nous a également laissé le temps de faire une chose qui nous tenait particulièrement à coeur : écrire des chansons qui n'existaient pas encore ! (Rires)

THE LAST VEGAS © 2012 Gene Ambo
 

Tu as reconnu avoir quelques regrets sur tes enregistrements passés, notamment ta ligne de chant sur la chanson "Just One Look" parue sur un EP éponyme en 2008. Est-ce une crainte que tu gardes en tête lorsque tu entres en studio ? 
C'est une bonne chose que tu demandes ça. C'est vrai que lorsque c'est enregistré et publié, tu ne peux plus rien y faire ! (Rires) Tu ne peux pas remonter le temps et faire les choses autrement, enfin si, mais les gens préférerons toujours la version originale. J'adore cette chanson, j'aurais juste préféré avoir plus de temps pour la travailler et la développer. Nous avons été pris par le temps car nous devions partir en tournée et sortir ce disque donc... Je suis fier de ce que j'ai réalisé, mais je ne suis jamais vraiment satisfait de tout ce que je fais en général, je veux toujours faire mieux ! (Rires) Mais je trouve que l'atmosphère de "Just One Look" est bonne, il y a même énormément de gens qui viennent encore me parler de cette chanson aujourd'hui, donc du moment que ça affecte les gens, nous avons fait du bon travail. Je dois être un peu trop perfectionniste. (Rires)

La première vidéo issue de l'album "Bad Decisions" est celle du titre "The Other Side". Quelle a été la réaction de votre maison de disques quand vous lui avez annoncé : "Bon, nous voulons que Sybill Danning nous tue, et cuisine des cookies à partir de nos cadavres ?". (ndlr : Sybil Danning est une égérie de séries B aux USA)
(Rires) En réalité à cette période, nous venions juste de quitter notre label, donc nous étions libres de faire ce que nous voulions, même si c'est ainsi que nous fonctionnons tout le temps ! Aujourd'hui les maisons de disques ne veulent pas que tu fasses ceci, ou cela... Ils veulent changer ce que tu es. Et les artistes s’énervent, parce qu’ils se rendent compte qu'ils ne deviennent pas de grosses rockstars ou je ne sais quoi... Tout ça pour dire que les artistes ne doivent pas s'en prendre à leur maison de disques si ils se retrouvent dans cette situation, ils doivent s'en prendre à eux-même, car ce sont eux qui sont en train d'obéir à des personnes qui sont assises derrière un bureau à leur dicter leurs moindres mouvements. En réalité, c'est toi qui part en tournée, et qui parle à tes fans, tu vois ce que je veux dire ? Je suis pour les maisons de disques en général, mais je pense que du moment où elles te disent quoi faire, il faut que tu restes fidèle à tes principes, et que tu fasses ce que tu penses être la bonne chose à faire. Si tu veux vraiment partir en tournée, jouer de la musique et sortir des albums, il faut que ça devienne ta priorité. Si tu te rends compte que tu ne fais pas ce que tu veux vraiment faire, tu deviens... Un esclave... (Il éclate de rire) Pour en revenir à la vidéo "The Other Side", il s'agissait simplement de quelque chose qui nous tenait à coeur. Je me suis beaucoup amusé avec Sybill Danning, en réalité, l'idée de réaliser une vidéo ensemble devait dater de deux ans à cette période. Puis est finalement arrivé le moment propice où on s'est dit : "Okay, nous avons cette idée là, nous avons juste besoin d'une actrice qui va nous tuer !" (Rires) Je ne sais pas ce qu'une maison de disques aurait eu à dire là dessus, mais je sais que beaucoup de fans ont été gênés parce que je me fais décapiter vers la fin... Ça a fait flipper pas mal de personnes ! (Rires)

L'idée était pourtant cool, nous on a beaucoup aimé... 
Moi aussi ! (Rires)
 


Essayez vous de choquer ?
Je ne pense pas. Tout a déjà été fait, et je pense que dans la société d'aujourd'hui, si jamais quelqu'un "essayait" de faire quelque chose du genre, il en resterait à ce stade. Je ne vois absolument pas ce qu'il faudrait faire pour choquer des gens de nos jours, tuer quelqu'un sur scène ? Et encore... Nous ne sommes pas dans l'optique d'"essayer" de délivrer un message, d'"essayer" de choquer des gens pour gagner des fans. Nos vidéos sont juste le produit des décisions que nous prenons lorsque nous nous réunissons pour décider de ce que nous voulons faire. J'ai grandi en regardant des films d'horreurs et en écoutant du rock'n'roll, et tout ça est juste une extension du fait que je ne grandis pas. (Rires) Si jamais j'essayais de choquer, je trouverais ça choquant. En tous cas ce n'est pas quelque chose que nous visons, nous voulons simplement que les gens se retrouvent, dansent, s'amusent, oublient leurs problèmes pendant 45 minutes... C'est tout. On laisse les trucs choquants à Lady Gaga. (Rires)

Alice Cooper qui se fait pendre, Lizzy Borden qui dévore ses danseuses... ? 
Tout a déjà été fait, ça serait se retrouver face à un mur. Ce que je trouverais choquant aujourd'hui ? Allumer la radio et entendre quelque chose de bien ! (Rires) "Oh mon dieu, c'est une bonne chanson !" (Rires) Alors oui, on peut dire que je choque les gens avec de la bonne musique... (Rires)

Vos trois dernières vidéos "Apologize", "The Other Side" et "Evil Eyes" ont la particularité de toutes détenir un réel scénario, une première dans les clips de THE LAST VEGAS, es-tu l'instigateur de cette nouveauté ? 
J'ai écrit le scénario de la vidéo "Apologize" avec mon ami Brian Andreson, le propriétaire de Riot Tuxedo, la boîte qui réalise la plupart de nos tee-shirts. "Evil Eyes" en revanche a été écrite par une équipe de production. De toutes nos vidéos, celle-ci a vraiment été la plus facile à tourner. Nous avons tous collaboré sur l'idée générale du clip mais personnellement, je n'ai absolument rien eu à faire, et tu sais quoi ? C'est génial ! (Rires) Il fallait que je sois là, point barre. Nous devenons peut-être feignant, mais ça doit être mon meilleur souvenir de tournage, l'équipe de production a vraiment compris ce que nous voulions. Je suis extrêmement content de cette vidéo, ça doit être ma préférée de toutes celles que nous avons faite...

Pour te dire la vérité, je m'attendais à ce que tu sois à la direction de la vidéo "Evil Eyes" ! Le scénario semble tout droit sorti de ton cerveau ! 
Ça doit être une des raisons pour lesquelles ils ont voulu travailler avec nous, ils savaient que je suis un gros fan de films d'horreur et que je participe à l'écriture de beaucoup de scénarios... Je pense qu'une fois qu'ils avaient cerné tout ça, ils y sont allés à 100%, je trouve qu'ils ont fait un excellent travail. Et encore une fois, c'était génial, car je n'ai rien eu à monter... (Rires)
 


D'autres chansons de "Bad Decisions" vont-elles voir le jour en vidéo ?
Absolument, nous sommes toujours en train d'en réaliser une. On adore faire ça !

Plus que l'enregistrement ? 
Je pense que ça en est l'extension, si tu as une bonne chansons, tu dois en faire une bonne vidéo. Nous avons 6 sens ! (Rires) On veut écouter, voir, sentir, goûter... Bref. (Rires)

Je crois que je connais la réponse à cette prochain question mais allons-y... La pochette de l'album "Bad Decisions" est vraiment intrigante, notamment le short du petit garçon sur lequel est imprimé le drapeau américain. Avec les élections qui arrivent aux USA, et le titre de l'album (Mauvaises décisions), pourrait-on y voir un quelconque message politique ?
Tu sais quoi ? Quand la photo a été prise, pas du tout. Mais avec cette période qui se rapproche, c'est vrai que les gens y penserons sûrement, et ça me va complètement. C'est presque un slogan en fait ! En réalité le gosse qui est sur la pochette se révèle être le fils d'un de mes guitaristes. Le short qu'il porte est son short préféré, il le met tout le temps ! Quand il est arrivé pour prendre la photo on s'est dit : "Wah ça rend super bien sur le fond blanc !". Mais il n'y a aucun message caché... (Rires) Aucune déclaration politique à voir avec le taille haie etc... Il prend des mauvaises décisions parce que c'est un enfant et qu'il court avec ça dans les mains, mais c'est vrai que l'on peut aussi en prendre dans notre choix de voter pour celui qui va prendre les prochaines décisions dans notre vie...


 

Vous revenez également de tournée avec Alice Cooper, un artiste qui a une énorme influence sur votre musique, c'était comment ? 
Nous avons joué avec beaucoup de gros groupes qui sont maintenant nos amis... Mais quand j'étais petit, Alice Cooper était mon héros numéro 1, même aujourd'hui en fait... C'était vraiment un rêve devenu réalité. Il est adorable, il regardait même nos concerts et venait nous parler chaque soir, c'est un mec génial. C'est le genre de période dans ta vie pendant lesquelles tu te dit : "Tout va vraiment pour le mieux..." (Rires)



Le poster qui accompagne d'ailleurs votre nouvel album, est la réplique d'une photo de l'album "School's Out"... 
Absolument, on a carrément copié Alice ! Nous avons même mis une vidéo en ligne d'une de nos rencontres où nous lui disons : "Hey regarde ça, on t'a copié !" et il fait : "Ah oui c'est vrai !". Après je crois qu'il nous confie que cette session photo a été une des meilleures de toute sa vie, il ajoute même : "Vous avez fait du bon boulot en me plagiant..." (Rires) Quitte à escroquer quelqu'un, autant que ça soit Alice Cooper ! (Rires) (ndlr: La vidéo ci-dessus !)
 


Il y a même la mélodie d'intro de cette chanson "Good Night" sur votre dernier album, qui ressemble énormément à celle de "Only Women Bleed"...
J'adore cette chanson, c'est une des plus belles ballades d'Alice, mais je ne pense pas que c'était notre intention. J'ai écrit ce titre avec John Wator, mon guitariste. Les paroles sont à propos d'une période sombre que j'avais traversé à l'époque, et la manière dont John en a écrit la musique exprime réellement ce que je ressentais, c'était parfait. Je ne pense pas que nous nous sommes inspirés de quoique ce soit, nous étions juste THE LAST VEGAS. On retrouve bien sûr des influences de nos héros sur toute notre discographie, mais sur cette chanson, nous avons juste essayé d'y aller un peu plus profondément que d'habitude en écrivant cette ballade "réaliste" sur ce qui se passait à cette période dans ma vie.

Ce qui est intriguant avec THE LAST VEGAS, c'est que même si vous vous autoproclamez "bloqués dans les 70s", vous adoptez un style vestimentaire plutôt actuel dans vos performances. Ce qui n'est pas le cas pour d'autres groupes qui déclarent pourtant la même chose : GRAVEYARD, RIVAL SONS, THE ANSWER... Y a-t-il une raison particulière à cela ? 
C'est vrai oui ! Je pense que ça revient à cette question d'"essayer", je ne trouve pas que ça soit le cas pour nous. Notre travail est le fruit de nos propres désirs personnels, notre attitude peut même se résumer simplement en : "on s'en tape !". (Rires) C'est ça ! On aime ce qu'on aime, point barre. "We really don't fucking care !" (Rires) Tu peux avoir une super coiffure, des super fringues, te proclamer inspiré de je ne sais quelle époque... Si t'as pas de bonnes chansons, t'as que dalle !

© 2012 Gene Ambo


Votre album précédent "Whatever Gets You Off" a été produit par Nikki Sixx, à la suite de votre victoire à un concours organisé par Guitar Center. MÖTLEY CRÜE vous a ensuite emmené en tournée, une période pendant laquelle le groupe vous avait confié : "Apprenez tout maintenant, et refaites-le par vous-même.". Après avoir tourné avec tous ces gros groupes comme AC/DC, STEEL PANTHER, GUNS'N'ROSES... Ces expériences ont-elles aujourd'hui une influence sur votre façon de travailler ? 
Absolument. La vie en elle même est une expérience. Pour tout te dire, nous avons même appris de nos erreurs pendant ces périodes. Avoir l'opportunité de tourner et de devenir amis avec les musiciens aux sonx desquels nous avons grandi, nous a fait sentir très chanceux et honorés, de plus que nous le faisons encore aujourd'hui. Personnellement, ça me rend humble de savoir que je suis assez méritant pour faire tout ça, et ça me motive à travailler encore plus dur dans mes compositions, mes performances, et aider les gens à se sentir bien quand ils écoutent notre musique.

Il va être temps de clore notre interview Chad, sur une note plus légère, qu'en est-il de tes vidéos "Ask Chad Cherry" dans lesquelles tu répondais aux questions de tes fans d'une manière... Particulière ? 
(Rires) C'est quelque chose que je faisais pendant mon temps libre, c'est juste le résultat de moi qui m'ennuie et qui joue avec Final Cut Pro... (Rires) Je ne sais pas si je recommencerai, je suis très occupé à travailler sur d'autres choses... Mais si il y a une demande pour ça en France, j'en referai... (Rires)

Je vais lancer une pétition... 
(Éclats de rire)

 


A bientôt Chad ! 
Merci beaucoup, on se voit en France !

Vous avez des plans pour venir ? 
Il y en a toujours, ça fait longtemps que nous n'y avons pas mis les pieds, donc oui nous y passerons surement !

 

L'album "Bad Decisions" de THE LAST VEGAS sortira le 16 novembre chez AFM.

01 - Beat to Hell
02 - Other Side
03 - Bad Decisions
04 - Evil Eyes
05 - Don't Take It So Hard
06 - She's My Confusion
07 - It Ain't Easy
08 - My Way Forever
09 - Leonida
10 - Devil In You
11 - You Are The One
12 - Good Night
 

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