24 juin 2013, 13:10

HELLFEST 2013 @ Clisson - Jour 3 - 23•06•13 [live-report]

 

HELLFEST jour 3

De nouveau bienvenue dans l'église Hellfest, lieu de culte pour tous les adorateurs métal et ceux en quête spirituel musical. A tous,  il faut remettre sa veste à patch pour ce troisième et dernier de fest en ce religieux dimanche ensoleillée, amen.

PRONG déversera ses riffs ultra lourds sur un fest encore clairsemé qui se remet peu à peu de la déferlante imparable de la veille. Sur un temps encore capricieux, la double pédale viendra rythmer les alternances de pluie et de soleil pour 40 minutes d'efficacité thrasheusement jubilatoire.

13h30 et c'est déjà l'heure de la nouba ? Pas n'importe laquelle et Il faut s'y faire avec LE BAL DES ENRAGES, collectif itinérant déjanté et giga festif, qui est revenu réveiller le barge qui est en toi, tel un jukebox la bande de joyeux drille reprendra dans une ambiance bonne enfant les classiques punk rock, une vrai tribu de fêtard dont certains sont déguisés, sur scène : poun de BLACK BOMB A, Renaud de LOFOFORA etc, les titres "If the kids are united", reprise des SWINKELLS, "Beautifull People", "Enter Sendman", ça enchaîne grave, devant une Warzone pleine à exploser, et il y en a pour tous les goûts, un concentré de leur spectacle hors norme qui a déjà fait ses preuves nombre de fois partout en France.

Voici un des groupes les plus violents de ce week-end, et si... les canadiens de CRYPTOPSY assurant un brutal death technique et sans concession, son frontman au chant caverneux à souhait remerciera les fans ici présents pour leur soutien les permettant d'assurer cette prestation à couper le souffle, 40 minutes où la caisse claire sera martyrisé

SETH prends rapidement le relais en face, les fans de black métal ont en eu pour leur argent jusqu'à maintenant, voir ce groupe français parait donc obligatoire, l'originalité des paroles, tinté de mysticisme sombre, est qu'elles sont interpréter dans notre langue natale. les compos intenses et mélodiques trouveront leur public et il fallait saisir cette occasion.

L'atmosphère est plus causy à la Valley avec GRAVEYARD dont la musique stoner semble taillé pour un road trip à travers les plaines désertiques et chaudes, les festivaliers sont nombreux et semblent apprécier le voyage mentale dont les montés et passages à tendance blues auront un effet presque planant.

PIG DESTROYER avait déjà charcuter le fest en 2009, les revoilà pour blaster sec une nouvelle fois la Temple, toujours pas de bassiste mais une machine dont le membre qui la gère bougera par intermittence, Attention il ne fallait surtout pas être cardiaque pour l'écoute de ce grindcore dont la rapidité peut être déconcertante chez les personnes sensibles... vu qu'il n'y en avait pas le cochon destructeur s'en ai donner a cœur joie pour broyer nos tympans.

Après le true rock et des hommages en cascade de la part de DANKO JONES sur la main stage number one, on passe à gauche avec MASS HYSTERIA, les furieux et les furieuses sont en place pour 45 minutes de furia. Une journée décidément très française et c'est tant mieux ! "Positive à Bloc" et c'est la vérité, pas de blabla avec "Tout doit disparaître", Mouss sur son piédestal mène rondement l'affaire et exprime ses messages positifs notamment sur "World on Fire", le son est massif et le public présent, ils réitèrent leur performance de 2010 voire en mieux, et ça tournera, tournera dans le pit, c'est la guerre du métal alors ne vous retenez pas à bouger, headbanger et slamer sur "Sueur de metal" suivi de "créer pour résister", brûlot contre le rap, le petit journal et un certain président de la république avec "L'homme sans tête", les metaleux ne sont pas des bouffons non mais ! Un hommage à Jeff Hanneman avec intro de "Rainning Blood"

Le leader d'EMPEROR et de bien autres projets éclaire d'une pâle lumière l'Altar, IHSAHN avec son black avant gardiste propose des rifsf sombres, mélodies lugubre, un clavier pesant et sa voix toujours aussi reconnaissable parmis des centaines, plaintes saisissantes et un résultat convainquant.

Jason Newsted ancien bassiste d'un groupe à la renommé inter planétaire viendra présenter le fruit de sa carrière solo juste a droite avec son groupe sobrement appeler NEWSTED, cette formation est plutôt une bonne nouvelle et attire de nombreux curieux. C'est lui même qui s'y colle pour le chant (et la basse ça va de soit) rien de bien novateur mais il s'éloigne de ses influences d'origines pour nous livrer un heavy tinté rock accompagné de sa voix légèrement écorché, l'ensemble plaira fortement et l'intéressé sera visiblement ravi,

Les organisateurs ont plus d'un tour dans leur sac pour proposer des formations historique et surtout étonnante ! Les COCKNEY REJECTS sont là où on aurait peut être jamais cru qu'ils soient. Punk rock, oï, influence ska, hommage a Joe Strummer, l'union Jack a flotter fièrement sur la Warzone.

Les formations les plus extrêmes auront défiler sérieusement tout le long de ces trois journées de fou, c'est loin d'être terminé avec MISERY INDEX. Le chant est partagé entre le guitariste et le bassiste, la batterie est telle une machine et ne montrera aucun signe de fatigue, que du bon.

L'un des groupe les plus en vogue dans la catégorie stoner, un coup d'œil s'impose pour THE SWORD. L'esprit BLACK SABBATH plane au dessus de la Valley et en ressort des guitares fuzz des texans. Les riffs sont imparables et provoquent de facon incontrôlable de légers mouvement de cervicales à leur écoutes, show génial !

Un groupe dont Jason Newsted passé à l'instant avait déjà provisoirement fait partie, VOIVOD. Les canadiens ont une discographie longue de plusieurs kilomètre et n'avaient jamais fouler la terre clisonnienne, correction faite en cette fin d'après midi qui ressemble enfin à un jour d'été normal. Ils thrasheront allègrement sur un rythme super soutenu  pendant 50 minutes, invité très spécial pour leur avant dernier morceau, Mr Anselmo viendra poser sa voix la plus tranquille, gros hug c'est beau. Sans oublier Jason Newsted qui viendra en tant que membre de la famille pour le dernier morceau, un petit ressource au source et un grand merci aux canadiens pour ce moment.

Le poid lourd français par excellence, un fleuron de la musique hexagonal : GOJIRA est là pour la seconde fois. Backdrop et backline imposant, la machine de guerre est en place, "", "" et "Backbone" d'une puissance de frappe et d'un carré qu'on leur reconnaît devant un Hellfest noir de monde pouf eux. Les frères Duplantier maintiennent leur réputation de groupe à la carrure massive malgré un son qui souffrira par moment de dispersion du au vent. Ils remercieront le Hellfest et dédié "The Heviest matter" aux festivalier français et étrangers, show, sans surprise, titanesque

Toujours anglais, toujours historique, toujours en catimini, toujours improbable voici les BUZZCOCKS. Leur chemise sont très coloré, ça change du noir. Moins de monde que pour les têtes s'affichent mais un petit "" ou "Promises" ne fait de mal à personne au contraire.

CLUTCH is canceled, c'est dommage pour les fan. En contre partie nous avons un show spécial de DOWN, Phill (encore lui) et sa bande n'aurons pas chômé du week-end, le fait de les revoir sur une plus petite scène et dans un endroit plus sombre est une aubaine,  morceau du premier album, le chanteur de crowbar nous en fera 2, des reprises à voir, après leur prestation plus qu'excellente de la veille, celui la est un bonus toujours bon a prendre et une chance pour les fans.

Les grands pontes du black métal se seront succéder sur la Temple, pas tous mais on peut ajouter à la liste DARK FUNERAL, Gillet de combat et corpse painting de rigueur, j'arriverais pour la fin avec "My Funeral", beaucoup de monde pour un son méchant et des fans pur et dur.

Nous sommes heureux de pouvoir revoir MOONSPELL au Hellfest. Les portugais se présentera après une longue intro, son leader entame "" des mieux casque métallique sur la tête. Pour ceux qui pensent qu'ils ne font que de l'atmosphérique mou et bien c'est raté, un show hautement guttural où la double prends une place de choix.

Dernier grand groupe de black du week-end : MARDUK, le son est imposant, la batterie est telle une mitraillette, le chant du frontman est parfaitement malsain, il ne manquera de nous remercier, et le light show infernal, des titres du dernière album genre "Temple of Decay" très pesant et sans oublier pour les puristes tels que "Slay the nazareen" et "", les suédois prouvent leur supériorité en tant que meilleur groupe black vu pendant les 3 jours. La fumé se dégageant de la scène et stagnant parmi le public donne l'impression d'un brouillard funeste.

LORDI ou le carnaval hard rock, très déguisé, scène très décoré, son diabolique frontman mi zombie mi acteur de film d'horreur des années 80 (tout comme l'ensemble du combo) utilisera un pistolet extincteur vers le public qui se prête bien au jeux, danseuses, e guitariste des TWISTED SISTER viendra leur preter main forte, solo de batterie avec la peau des deux grosses caisses qui tournent, des petits pétards par ci par là, morceau plutôt divertissant voir mielleux car sinon c'est un peu la fête à neuneu mais bon on est là pour s'amuser.

On bascule dans l'électronique en cette fin de soirée, après une prestation sauvage en 2008 ou même le chanteur avait fini mal mal car blessé, PUNISH YOURSELF refait son apparition à la Warzone, autant peinturlurés et décadent qu'à leur habitude, laser vert traversant la scène de part en part, light énormes, l'ambiance est chaude et ça bouge pas mal dans la globalité du pit, "Suck My Tv" punk rock indus qui fait du bien pour ceux qui veulent se défouler.

LA tête d'affiche en ce jour dominicale s'apprête à surgir, tel un flingue qui va être deguainné dans un western, VOLBEAT s'apprête à tirer et ne vas pas rater sa cible. Ils débuteront ce show de 1300 par "", les lumières et le son sont énormes, les chouchous de James Hetfiel peuvent être content car une population conséquente est venu pour eux, ça s'enchaîne avec "", leur rockab métal est efficace, son leader implorera le public d'aimer Johnny Cash avec cette reprise de "Ring of Fire" et "", suivra "16 Dollards" ultra rock ou rarement j'aurais vu de ma carrière autant de personne sur les épaules de leur pote, comparé au monde de la veille on respire aux alentours, "Breaking the law", hommage à SLAYER avec intro de "Reinning Blood" pour la deuxième fois de la journée. "A warriors call" qui suscitera un vif engouement

3 concerts simultanés, 3 styles radicalement opposés. Après un bon concert an avril à Paris (ici report) les voilà enfin en terre sainte. HYPOCRISY profitera d'un chapiteau full de festivaliers avides de métal plus extrême, l'intérêt est  aussi énorme, "Nekronomicon", "", "", Death mélodique agressif, du peu, à grand regret, que j'aurais vu, ce groupe vaut le détour.

Initialement prévu a 21h45, les ghouls maléfique aider de leur maître Papa Emeritus auront l'immense honneur d'assouvir leur faim de proceletisme mystique à 00h45 a la place du dieu DANZIG. Après une prestation sombrement excellente au Sonisphere (ici report) GOST vient prêcher son message animé par les forces occultes, il commenceront par "" enchaînera sur "con clavi con dio", une grande scène et de surcroît de nuit est une riche idée, ils nous accorderont un rappel avec le grandiose "Year Zéro", "Ritual", déjà dit auparavant mais ce n'est que le début, si vous ne connaissez pas, quoi qu'il arrive, vous en entendrez encore beaucoup parler... Et leur présence n'est pas un hasard !

Ein, zwie, drie, fir ! Apres les fêlés français de PUNISH YOURSELF, l'electro est poussé un niveau au dessus à la Warzone avec ATARI TEENAGE RIOT nouvelle génération. Pour le coup pas de batterie, pas de guitare, 3 micros et une DJ, 100% digital hardcore, les voix sont ultra saturé, Alec Empire et ses deux acolytes assurent, jamais une musique aussi synthétique n'aura été entendu ici même

Un festival qui ferme peu a peu ses stands, des festivaliers qui éclusent peu à peu leur dernier verre. Et voila le dernier show extrême et pas un des moindres avec NAPALM DEATH juste 1 an après leur dernier Hellfest. Barney n'est pas venu en guest sur VOLBEAT mais le voici sur la temple et en grande forme pour clôturer ce Hellfest, une Harmony corrupted, un nom qui ramettera les tout dernier fan du genre d'où une foule compact,

Rendez vous l'année prochaine !

 

Blogger : Jérôme Graëffly
Au sujet de l'auteur
Jérôme Graëffly
Nourri dès son plus jeune âge de presse musicale, dont l’incontournable HARD FORCE, le fabuleux destin de Jérôme a voulu qu’un jour son chemin croise celui de l'équipe du célèbre magazine. Après une expérience dans un précédent webzine, et toujours plus avide de nouveautés, lorsqu’on lui propose d’intégrer l’équipe en 2011, sa réponse ne se fait pas attendre. Depuis, le monde impitoyable des bloggers n’a plus aucun secret pour lui, ni les 50 nuances de metal.
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