Quand la tête pensante d’un groupe de heavy folk gascon tourne la tête vers le côté obscur de la force musicale, la BOISSON DIVINE se transforme en MOISSON LIVIDE. Alors ce nouveau groupe, oscillant entre power metal pêchu et black metal puissant s’attarde sur son terroir en mode sanglier et en fouine tous les recoins pour en sortir le meilleur et le fun. Fort d’autodérision, d’ironie mais surtout d’intelligence, Darkagnan vous parle du premier album, « Sent Empèri Gascon », avec précision et surtout sans prise de tête. Une interview passionnante, à l’instar de la musique dévoilée.
Nous connaissons le groupe de folk gascon BOISSON DIVINE et on serait tenté de penser que MOISSON LIVIDE en est une espèce de parodie alors que la musique que vous produisez est on ne peut plus sérieuse. Peux-tu nous conter l’origine de ce projet de heavy-black metal ?
Adishatz ! Eh bien, il n’est pas complètement faux de penser que ce projet est en partie une blague. Je vais m’expliquer plus en détail. J’ai découvert le black metal assez rapidement après avoir découvert le metal tout court via les CD samplers dans les magazines. A l’époque, j’avoue ne pas avoir vraiment compris le style. Le niveau de violence, l’imagerie, la rapidité des parties de batterie, le chant écorché… Bien évidemment, c’était impressionnant, mais tout ceci me paraissait presque absurde tant les curseurs étaient poussés à l’extrême. Je m’en suis assez rapidement détourné pour aller vers des choses plus lumineuses –le power metal en tête – mais il m’arrivait des fois d’apprécier des groupes qui intégraient des éléments plus mélodiques, comme par exemple GARWALL, un projet de chez Holy Records. Ce n’est que des années plus tard que j’ai repris contact avec le black metal. Quelque temps après la sortie du premier album de BOISSON DIVINE, j’ai été contacté par Zahaah du groupe HIMINBJORG. Ayant fortement apprécié notre album, il voulait que je joue sur le sien car il y avait de la place pour quelques instruments traditionnels et quelques solos de guitare. Cela m’a remis le pied à l’étrier et je me suis dit qu’il fallait que je me repenche sur ce style.
J’ai par la suite été amené à enregistrer les guitares rythmiques du deuxième album d’HANTAOMA, pour dépanner, qui était foncièrement black metal dans l’âme, ainsi qu’une introduction pour le groupe de black breton TAN KOZH. Et là, j’ai découvert DISSECTION, immense claque ! C’était pile-poil ce qu’il me fallait pour me faire accrocher définitivement au style. Le ratio entre agressivité et mélodies, ces petites incartades heavy metal, les passages acoustiques, ce fut le combo gagnant pour moi ! Un peu plus tard, deuxième claque avec la découverte de la scène française à tendance mélodique et médiévale – VEHEMENCE, AORLHAC, ABDUCTION, PAYDRETZ, HANTERNOZ... J’ai alors commencé à intégrer doucement, mais naturellement des influences black metal dans mes compositions et cela s’est retrouvé dans les maquettes des nouveaux morceaux que j’envoie régulièrement aux autres membres de BOISSON DIVINE. Jusqu’au jour où j’ai composé un morceau intitulé "Quo ruit et letum" qui était vraiment plus violent et assez différent de tout ce que l’on avait pu faire jusqu’alors.
Des mois plus tard, Florent, bassiste de BOISSON DIVINE et grand amateur de black metal devant l’Eternel, lors d’une escapade bretonne, a fait écouter ce titre à des amis qui n’étaient autre que les gens d’Antiq Label. Hyver, un des deux compagnons, m’a alors contacté pour me dire qu’il y avait un split-album nommé « Extrême Sud-Ouest » qui se montait dans son écurie, comprenant quatre groupes de black metal de la région, qu’il avait fait écouter ce titre à la personne qui chapeautait ce projet et qu’ils aimeraient beaucoup l’intégrer audit split. L’idée m’a bien plu et à la fin de la discussion, il m’a dit qu’un album complet dans ce style serait vraiment bien. Et cela a suffi pour me déclencher une frénésie de composition (rires). Les idées dans ce style ont fusé et tout s’est mis en place assez vite. J’ai alors pensé qu’il était pertinent de dissocier tout ceci afin de créer une nouvelle entité black metal que j’ai baptisée MOISSON LIVIDE, nom dérivé de BOISSON DIVINE pour garder la filiation et… parce que c’était marrant. Un nouveau projet, cela aurait enfin été l’occasion d’avoir un nom de groupe potable. Encore loupé. Nous avons annoncé la création de cette annexe musicale le premier avril, histoire de brouiller les pistes, de faire marrer les gens et pour mieux les prendre à revers. Je n’avais que trois compositions en stock à cette date mais je savais déjà que cela allait aller au bout et finir en album. Ainsi est né « Sent Empèri Gascon ».
Eh bien merci pour ces franches et précises explications ! Les membres de MOISSON LIVIDE sont-ils identiques à ceux de BOISSON DIVINE ?
Non, j’ai tout réalisé seul, à l’exception de la batterie qui a été faite par Philippe Etcheblast, un cogneur de session qui a souhaité rester anonyme. Ce type est une sacrée machine ! Il y a également quelques invités pour les instruments que je ne maîtrise pas. MOISSON LIVIDE est donc bel et bien un one-man-band, qui s’inscrit dans la grande tradition des types qui font du black metal tous seuls dans leur chambre avec une carte-son et un micro de fortune.
La musique de MOISSON LIVIDE est largement basée sur le black et le heavy, même le power metal mais on y retrouve des instruments traditionnels médiévaux et des passages très folk. Qu’est-ce qui inspire ce mélange des genres ?
Et bien, sans vouloir surjouer la carte de l’ouverture d’esprit, je dois dire que plus le temps passe, plus mes écoutes sont variées et plus les influences s’accumulent. J’adore composer et je me régale vraiment à ouvrir une session vide sur Cubase et donner vie à des bribes d’idées accumulées les mois passés, les structurer. J’adore analyser la musique et j’arrive à choper assez vite les codes des différents styles qui me plaisent. Je ne calcule pas forcément tout en me disant « tiens, là il faudrait que je mette un passage dans cette veine, ce serait original », mais à force d’écouter un genre particulier, cela finit par se loger dans un coin de la tête et ressort spontanément, souvent de façon aléatoire. Il est au final assez dur d’expliquer le processus de composition. J’imagine que le cerveau stocke les différentes informations et les recrache de temps à autre sous forme de mélange avec des combinaisons uniques à chaque fois.
J’écris beaucoup avec la tête. C’est-à-dire que je me mets de la peinture sur le front et je fous des coups de boule sur un piano, comme un Vincent Moscato sur le talonneur adverse, et avec les notes qui sont marquées, j’écris une mélodie. Je plaisante… Mais j’écris vraiment majoritairement avec la tête. Les idées me viennent sans crier gare, je dégaine alors l’application enregistreur vocal, je presse le bouton rouge et je chante en faisant lalala. Le soir en rentrant, je réécoute ce que j’ai fait et je trouve les accords sur une guitare sèche ou au piano. Je compose quasiment tout au travail. Je suis viticulteur et je passe beaucoup de temps à la vigne, à faire des travaux manuels. Bien que chaque pied de vigne soit différent, une fois que l’on a intégré ce qu’il faut faire, on répète la tâche à exécuter sur tous les autres pieds. Là où certains y verraient une aliénation, j’y vois au contraire une formidable opportunité de temps de cerveau disponible.
Avec quelques années de savoir-faire et une bonne connaissance de son vignoble, on passe parfois dans une espèce de mode pilote automatique, très instinctif, et l’on a alors tout le loisir de vagabonder intérieurement et de penser à tout un tas de choses. Il est vraiment très rare que je me pose avec un instrument entre les mains en me disant qu’il faut que j’écrive quelque chose. Je peux ainsi cumuler deux activités à la fois. C’est un gain de temps énorme. Pour revenir aux différentes influences, le plus dur quand on brasse large comme ça, c’est d’arriver à garder une cohérence, un fil conducteur qui fait que tout s’imbrique bien sans un effet « collage ».
C’est pourquoi j’accorde une importance toute particulière aux structures, qui restent assez simples malgré les longueurs. Il y a toujours des points d’accroche, des couplets, des thèmes qui reviennent, des refrains…j’adore les gros refrains ! Je ne pourrais pas m’en passer, l’école power metal a laissé des traces bien trop profondes, merci Tobias Sammet !
De la même façon, les textes oscillent entre récits de vieux contes gascons, critiques de faits divers modernes et même extrapolations futuristes. Comment conçois-tu les paroles des chansons ? Viennent-elles en amont des textes ou inversement ?
La mélodie vient toujours en premier. Ensuite les accords. Les paroles ne sont vraiment que l’ultime maillon de la chaîne. D’ailleurs, quand je fais des maquettes, il est très courant que je chante absolument n’importe quoi dessus ou un truc écrit à l’arrache, juste pour pouvoir terminer la chanson. Les vraies paroles sont quand même écrites plus tard, une fois que le morceau a passé le cap de la sélection album. C’est, je trouve, l’exercice le plus difficile et j’ai des fois du mal à m’y mettre. Mais il est quand même très satisfaisant de finaliser un beau texte, bien écrit…tout du moins sur la forme car le fond est parfois idiot (rires). Toutefois il arrive très fréquemment que le thème soit le premier élément trouvé. Cela va alors grandement influencer la teneur du morceau. C’est d’ailleurs souvent comme cela que les compositions les plus atypiques se font, cela permet de varier le propos. Et puis c’est très inspirant d’avoir un thème en amont, de visualiser les images. Finalement il n’y a plus qu’à les retranscrire avec des notes. Quand on sait d’avance que l’on va appeler un morceau « Saint Empire Gascon », cela ne peut que déboucher sur des mélodies emphatiques avec une atmosphère épique et à l’inverse quand on veut cracher sa haine du touriste embourgeoisé, on sait que ça va finir en punk crado, en excès de vitesse, en moins de deux minutes avec un relent de 8.6 et de sida.
On ressent vraiment cet esprit de dérision et ce "fun" inhérent à BOISSON DIVINE dans l’esprit de MOISSON LIVIDE. Est-ce une façon de prendre la vie du bon côté, un pied de nez à la morosité ambiante ?
Tout à fait. Si la musique est sérieuse et la forme chiadée, la moitié des paroles sont dans un registre absurde, avec beaucoup de second degré, de la provocation et des choses absolument débiles il faut se l’avouer. Cela fait partie de ma personnalité. Je pense tout simplement que c’est un reflet de la vie. Ce n’est pas unidimensionnel, à l’image de nos existences terrestres. Quelque fois grave et solennel, d’autres fois enjoué et moqueur, rapide ou lent, court ou long, passant par des ambiances, des sonorités, des modes et des tonalités très différentes.
Je me garderais bien de faire un laïus sur le fait que le metal se prend trop au sérieux car si l’on creuse bien, on peut vite trouver chaussure à son pied dans ce registre. Toutefois…le metal se prend trop au sérieux (rires).
Si on reprend un peu les commentaires précédents, ce premier album rassemble en fait l’énergie débordante du power metal, la hargne du black, la mélodie du folk, tout en transmettant un message de retour aux sources et une ode à la ruralité. C’est bien résumé ?
Oui, c’est bien résumé. Toutefois, on ne cherche pas forcément à transmettre un message. Ce que l’on fait avec BOISSON DIVINE, finalement, ce n’est que parler de sujets qui nous bottent et que l’on aurait adoré écouter, mis en musique par d’autres. On se contente juste de mélanger tout ce qui nous passe par la tête, sans interdits particuliers. Personnellement, je n’ai pas envie de donner d’injonctions ou de faire des phrases lapidaires du style « Enracinez-vous ! », « Retournez à la campagne ! », « Faites un jardin ! », « Apprenez la langue régionale ! ». Sans doute parce que je n’aime pas trop que l’on me dise quoi faire et inversement, je n’apprécie guère de dire aux gens ce qu’il est de bon ton d’adopter. D’où l’intérêt de s’installer à son compte et de ne pas avoir d’ouvriers (rires).
Mais force est de constater que cette façon de procéder a été très efficace, puisque sans forcer, juste par l’hommage, par la pratique et la suggestion, nous avons amené des personnes à se mettre à la langue gasconne, voire à s’y remettre pour les plus âgés. Des jeunes se sont mis aux instruments traditionnels comme la cornemuse landaise et des groupes de polyphonies du coin ont intégré nos chansons à leur répertoire. C’est un honneur de modestement apporter notre pierre à l’édifice, de rassembler des profils aussi différents sous la même bannière et de faire connaître notre région par-delà la Garonne et les Pyrénées.
D’ailleurs, peux-tu nous parler un peu de ce titre « Sent Empèri Gascon » que l’on traduirait par Saint Empire Gascon ?
C’est parti d’un délire entre amis lors des portes ouvertes de mon domaine, qui a connu une gradation dans l’absurde. On se chambrait sur je ne sais plus quel sujet, à un grammage peut-être un peu élevé, à une heure sûrement trop tardive, quand l’un d’entre nous, vexé, a dit « Je me vengerais pour l’honneur de la Gascogne » …puis ça a renchéri en « Non, de la grande Gascogne » …« Non, de la grande Gascogne impériale » …« Non de la sainte et grande Gascogne impériale » …et cela a fini en Saint Empire Gascon (rires). J’ai su sur sur le coup que cela avait un grand potentiel épique, guerrier et comique. C’était aussi très visuel, cela appelait un hymne conquérant, de la grandiloquence et des rebondissements. Je n’ai légalement pas le droit de faire de la publicité pour mes vins, cependant voyez-vous jusqu’où cela peut mener ? Je vous conseille donc vivement de jeter un œil sur ce site internet : www.domainedematilat.fr
Pour rester dans le côté décalé, vous introduisez des éléments complètement inattendus également dans vos titres : de la trompette de musique militaire, de chasse ou même du punk rebelle. Vous faites-vous un point d’honneur à surprendre vos auditeurs, à les faire sortir de leur zone de confort auditive ?
Ce n’est pas toujours fait dans ce but précis, mais il y a une part de vérité dans ce que tu dis là. J’adore la variété dans les arrangements, quand ça part dans tous les sens, que ça aborde plusieurs registres, que ça brasse différents styles, bref que ça bouffe à tous les râteliers (rires). J’essaie de retranscrire cela, cet esprit aventureux, parfois pas loin d’écoper de la mention « grand n’importe quoi », mais cela est tellement plus intéressant à faire que d’essayer de se mettre dans une niche en ayant un plan marketing et en visant un public précis. Commercialement, il est vrai que c’est sans doute contre-productif et que la démarche « On tente un truc et on verra bien à qui ça plaira » ferait faire des AVC à des types sortis d’écoles de commerce. Mais, étant libre de toute contrainte financière puisque ce n’est pas mon métier, j’ai le luxe de pouvoir faire ce genre de mélange hasardeux. Qu’est-ce que ça risque ? Rien du tout, à part accidentellement faire un OVNI musical.
Parle-nous un peu de la langue gasconne utilisée pour toutes les paroles. Est-ce important pour toi de rester fidèle à ton terroir et tes racines pour transmettre l’authenticité qui caractérise MOISSON LIVIDE ?
Tout simplement : c’est ma langue de cœur. Je ne me vois pas essayer de proposer des créations dans d’autres idiomes, ou alors très sporadiquement (le Suédois dans « Rei de Suèda » de BOISSON DIVINE par exemple).
Pour ce qui est des autres langues que je maîtrise, je trouve le Français trop complexe à utiliser avec ses rugueuses influences germaniques qui pénalisent les mélodies et l’Anglais est complètement surexploité dans le metal. Quant au Castillan, mon niveau à chuté catastrophiquement depuis la terminale et avec tout mon respect pour nos amis Ibères, j’émets quelques réserves concernant l’utilisation de la jota.
S’il est vrai que l’usage de la langue gasconne est en déclin depuis 70 ans, et que je pense qu’il est utopiste d’espérer un retour en force, une pratique ragaillardie, ce n’est pas pour autant qu’il faut l’abandonner, quitte à n’être qu’une poignée à la mettre en valeur.
Une dernière caractéristique des morceaux de ce premier album est leur longueur. Vos compositions sont plutôt longues et riches de passages variés. Vous avez beaucoup de choses à raconter ?
Oh pas vraiment, c’est juste qu’il fallait remplir un format vinyle et que le ctrlC + ctrlV sur Cubase est ma fonction préférée. C’est l’héritage de « Saint Anger » ! Blague à part, le format des morceaux n’est pas prémédité du tout, c’est très instinctif et vraiment variable en fonction des thèmes abordés. Mais souvent, qui dit sujet épique dit huit minutes au compteur, minimum. Je dois avouer que j’adore ces longs formats qui sont influencés par la dernière piste sur les vieux albums de MAIDEN et de HELLOWEEN. Cela laisse le temps de développer, de passer par plein de chemins différents, de varier ses techniques de compositions, de mettre à profit les enseignements des vidéos de Rick Beato (rires).
Peux-tu nous parler de cette carte et ces blasons qui composent la splendide pochette de l’album ? C’est très intrigant et on peut passer de longues minutes à la regarder en se questionnant...
Le blason de gauche est le blason gascon, un des symboles les plus répandus créé par le héraut d'armes de Louis XIV. J’ai préféré au rouge et bleu, le rouge et blanc qui est plus légitime. Dessous il est inscrit la devise « Sauvatgèr, pataquèra, quantica, renavida », ce qui signifie « Sauvagerie, bagarre, quantique, renouveau ». Bon, ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c'est assez dans le ton. C’était juste pour détourner le SPQR en référence à l’Empire Romain. A droite, c’est la croix des mousquetaires, la « crotz deu larèr » en gascon (la croix du foyer). Dessous il est inscrit la devise « Nunqan Polluta » (jamais souillé), qui est la devise historique de la ville de Bayonne, car elle fut assiégée de nombreuses fois mais jamais prise. Après il y a beaucoup de conneries et de jeux de mots sur la carte (j’espère que la version vinyle sera magnifique), je ne vais pas tout décortiquer mais Paris est signalée comme étant la prison impériale. Cette ville ne mérite pas mieux. C’est totalement gratuit mais je ne pouvais pas louper une occasion d’en glisser une petite aux parisiens, ça fait toujours du bien.
La pochette a été réalisée par Laurine de Borie de la combe noire. Elle a aussi réalisé les illustrations à l’intérieur du livret qui sont vraiment géniales. Elle a su retranscrire à merveille tous les délires que j’avais en tête y compris les plus loufoques qu’elle a su magnifier. L’autre membre de Borie de la combe noire est Torve d’Ascète. Il a fait pour sa part le mixage, le mastering et la mise en page. Polyvalent le type ! Vous avez là un duo d’artistes très talentueux et compétents, qui se complètent à merveille. Je vous les recommande vivement. J’ai été soudoyé avec du magret séché et des girolles du Périgord noir pour dire cela, mais c’était inutile car je le pense vraiment. Je suis gagnant sur toute la ligne
BOISSON DIVINE est connu pour donner des shows pêchus. Est-ce que MOISSON LIVIDE a vocation à se produire en live également ?
Concernant les concerts, il n’y en aura pas. Je n’aurais jamais le temps de mener deux groupes et un domaine de front. Désolé pour les déçus mais je préfère tuer l’espoir dans l’œuf plutôt que de vous faire miroiter l’impossible.
Félicitations en tous cas pour votre inspiration et ce metal sérieux et original en même temps...
Merci pour cette entrevue ! C’est la première, donc j’ai fait les choses bien. Ainsi je pourrais user du saint ctrlC + ctrlV pour les prochaines et ainsi gagner un temps considérable qui me permettra de rapidement faire un second album, qui sait ? Blague à part, encore merci et j’espère que vos lecteurs apprécieront ce disque. Pour ma part je me suis régalé à le faire et j’espère que vous le percevrez. Adishatz e siatz hardits !