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| La ravissante Sarah du groupe ARKAN |
«Tout vient à point à qui sait attendre», dit-on. Voici donc le live-report tant attendu et bourré de boobies, comme promis.
C’était par une belle soirée de printemps, il faisait beau et chaud sur le boulevard Voltaire et les glam-rockers rejoignaient le Bataclan par petites grappes colorées et souvent court-vêtues.
Parmi ces aficionados, venue incognito, on reconnaissait la charmante Sarah Layssac, comédienne de talent et chanteuse du groupe ARKAN, dont la tournée internationale et triomphale, aux côtés d’ORPHANED LAND, s’est conclue il y a quelques mois. Sarah nous a confié qu’elle n’aurait manqué pour rien au monde le passage à Paris des américains de STEEL PANTHER, adeptes des degrés compris entre deux et soixante-neuf, bien obsédés du cul et dont le quotidien consiste à remplir des salles en délire à Las Vegas et Los Angeles.
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| THE TREATMENT © Romy Del Signore |
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| THE TREATMENT © Romy Del Signore |
Au moment où THE TREATMENT, les Anglais assurant la première partie de STEEL PANTHER, montèrent sur scène, le Bataclan était déjà bien rempli : certes le premier étage et ses places assises étaient fermés au public, mais on comprenait facilement que, malgré la censure ahurissante exercée par la RATP vis-à-vis des affiches annonçant l’évènement, la curiosité et le bouche à oreilles avaient joué à plein. THE TREATMENT a d’ailleurs assuré une prestation sérieuse et sympathique – sans être délirante – qui a terminé de chauffer le public.
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| STEEL PANTHER : Michael Starr et Satchel |
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| Lexxi Foxx © Romy Del Signore |
21 heures: et Paris découvrit STEEL PANTHER ! Après «In the Future», le sample qui ouvre également le deuxième album du groupe («Balls Out» chez Universal, 2011), les quatre musiciens débaroulèrent sur scène sur les premiers accords de «Supersonic Sex Machine» qui allait donner le ton du show (morceaux choisis : «j’ai une bite en plus pour les doubles pénétrations (…) laisse-moi gicler sur ton visage»). Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, ou qui descendraient de la lune, Michael, Satchel, Lexxi et Stix sont bien des adeptes de l’humour grivois, qui tape juste au-dessous de la ceinture, qui coule à la commissure des lèvres et qui colle dans les cheveux…
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| STEEL PANTHER : Satchel |
Pourtant, cet aspect des choses, qui constitue le seul intérêt des albums de STEEL PANTHER (avant «Balls Out» il y eut «Feel the Steel» en 2009, toujours chez Universal), revêt une importance secondaire en live, tant les quatre compères donnent d’eux-mêmes. Leurs morceaux, dont l’attrait musical est volontairement limité par le parti pris parodique du groupe, prennent évidemment en live une dimension festive et même jouissive hors du commun.
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| STEEL PANTHER : Lexxi Foxx et Michael Starr |
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| Miichael Starr © Romy Del Signore |
Après «Tomorrow Night» et «Fat Girl» survient le premier moment d’échange entre Michael et le public. Le ton sur lequel la plupart des frontmen remercient le public et tentent un «Bonsoir Paris !», le chanteur de STEEL PANTHER lâche : «Nous ne parlons pas un mot de français et nous sommes absolument persuadés que 80 % des gens qui sont là n’entravent que dalle à ce qu’on dit… YEAH !» Malheureusement, en effet, bon nombre de ses vannes tombèrent quasiment à plat par la suite, mais entre «Ca fait quand-même plaisir d’être ici chez vous, dans un pays où l'on peut baiser des filles de 12 ans !» et «Oh, les gars, on n’est pas à un concert de Whitney Houston, ici ! Ben non, elle est morte ! », Michael Starr est parvenu à faire huer Sarkozy comme il le mérite.
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| STEEL PANTHER : Satchel |
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| Lexxi Foxx |
Au fil du concert se dévoilent en tout cas quatre personnalités attachantes, doublées de musiciens virtuoses : il y a Lexxi Foxx, le bassiste, qui ne manque jamais de se faire des têtes dans un miroir Barbie entre les morceaux et dont la bio officielle souligne qu’il «trouve les vagins cools, parce que [lui] et les mecs du groupe passent leur temps à mettre leurs pénis dedans» ; il y a Satchel qui, debout derrière la batterie et battant la mesure à la grosse caisse, livre au milieu du concert un solo hallucinant, mêlant thèmes classiques (Vivaldi, tout ça…), aux classiques du metal (riffs d’Iron Man, Creeping Death, Sweet Child O’Mine, etc...) ; il y a Stix Zadinia, qui frappe juste et fort sur ses fûts… et sur le «cul des salopes, dans les loges» ; et puis il y a Michael Starr, dont la simple vue semble pouvoir convaincre les jeunes filles les plus prudes à dévoiler au monde leur boobies !

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| Lexxi Foxx |
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| Michael Starr |
Car voilà bien un domaine où la faune parisienne a contribué au plein succès de cette soirée : à plusieurs reprises, quelques jolies paires de loches ont surgi de la fosse pour éblouir nos regards de métalleux lubriques, jusqu’à l’apothéose complète, quand une quinzaine de jeunes filles sont montées sur scènes, quatre ou cinq n’hésitant pas à offrir de nouveau leurs poitrines, souvent ravissantes, au public, aux smartphones et aux boîtiers des quelques photographes qui n’avaient pas encore remballé leur matos pour aller s'enfiler des chopines avec Stef Buriez, de LOUDBLAST, qui squattait le bar du Bataclan avec quelques potes. Bref, trois fois bref… STEEL PANTHER risque d’être attendu au Hellfest de pied ferme !
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| STEEL PANTHER © Romy Del Signore |
Et en bonus track : l'intégralité des boobies !

















