2 février 2013, 0:00

MACHINE HEAD : "Machine F**king Head Live!"

Album : Machine F**king Head Live!


Cette année, le Père Noël était un peu à la bourre, je ne lui en veux pas, car finalement, il y a quelques jours, j'ai découvert dans ma boîte aux lettres le dernier live de MACHINE HEAD. Ce ne sera pas une surprise pour mes lecteurs habituels, mais on va quand même faire un point pour les petits nouveaux : j'adore MACHINE HEAD, depuis ses débuts et sans faillir. Ceci dit, rien ne doit me détourner de la mission qui est la mienne, à savoir chroniquer cet album de la manière la plus objective possible.

Lors de son dernier passage à Paris, j'ai trouvé le groupe excellent, énorme, à l'apogée de sa carrière. Le set était basé en grande majorité sur ses deux derniers albums, « The Blackening » et « Unto The Locust », ayant définitivement propulsé MACHINE HEAD dans les rangs des plus grands. Un simple coup d'oeil aux titres présents me permet de constater que ce live est fidèle à ce que le groupe a proposé sur scène lors de sa dernière tournée (si ce n'est que je n'ai aucun souvenir que le groupe ait joué « Who We Are » à Paris).
Pas de doute c'est un live, l'introduction de « I Am Hell (Sonata In C#) » étant précédée par les cris des fans scandant le fameux « Machine Fucking Head »... Je trouve d'ailleurs un peu maladroite et artificielle la façon dont le bruit de la salle est tantôt mis en avant, tantôt carrément supprimé... Même s'il est évident qu'il est normal de privilégier les musiciens. On retrouve en tout cas les nombreuses interventions de Robb Flynn, qui ne chôme pas pour mettre l'ambiance.

Que dire sur l'interprétation ? MACHINE HEAD est un groupe de scène. Ses morceaux joués ainsi dévoilent tout leur potentiel. Oui, il y a quelques pains, OK, Adam Duce est parfois à la limite de la justesse sur certains choeurs... C'est ce qui fait le charme d'un authentique live, pas trop retouché. Caractéristique aussi la vitesse d'exécution des titres, un brin plus rapide que sur album.
Quelques regrets ? On a du mal à distinguer les voix sur les passages les plus mélodieux, comme sur « Beautiful Mourning », complètement noyées dans les guitares. Et pour ma part j'aurais bien ajouté « Take My Scars » et « Dead Church Rising » à la set-list, quitte à ne pas garder « Bulldozer »... Question de goût.

Question live, MACHINE HEAD n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il nous avait déjà proposé « Hellalive » il y a presque dix ans. L'évolution du groupe entre ces deux albums est manifeste. Des morceaux plus construits, taillés pour le live, un son énormissime, une patate d'enfer. Autant d'arguments qui nous font regretter que le groupe n'ait pas opté pour un DVD nous permettant de joindre l'image à ce son d'enfer !

Blogger : Juliette Legouy
Au sujet de l'auteur
Juliette Legouy
Juliette Legouy, passionnée de metal sans concession, a été un pilier essentiel de la rédaction du magazine HARD FORCE de 1996 à 2000 et a réalisé de très nombreuses interviews, des reportages et des dossiers majeurs pour cette publication.
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