28 novembre 2013, 21:45

PAPA ROACH @ Paris (Le Trabendo)

Blogger : Meta Lias
par Meta Lias

Pendant qu'au Zénith de Paris Zazie s'égosille, à quelques pas, au Trabendo, la tension monte. En effet, les Californiens PAPA ROACH nous font une fois encore le plaisir de leur venue en France. La salle affiche ''complet'', ce soir ce n'est pas moins de 700 personnes rassemblées pour profiter de cette dose Neo-Metal organisée par Nous Prod. Pour les malchanceux qui auraient loupé leur prestation cet été au Hellfest, c'est une aubaine puisqu'ils pourront découvrir en live quelques titres du dernier opus « The Connection » sorti en 2012.

 
C'est un public chauffé à blanc par ''Glamour Of The Kill'' qui accueille plus que chaleureusement Jacoby et sa team lors des premières notes de ''Burn''. Premier titre, première claque, le son est équilibré et les lights bleues-rouges nous plongent dans une ambiance intimiste.
Avec son sourire ravageur Jacoby nous présente le prochain morceau qui n'est autre que ''Silence Is The Enemy'', issu de « The Connection », dont les paroles sont connues par la quasi totalité de la foule. Les riffs sont à la fois puissants et incisifs, la basse est juste et ces samples électro font passer PAPA ROACH un cran au dessus en matière d'originalité.
Sans transition ils nous transportent 13 ans dans le passé avec ''Blood Brothers'' tout droit sorti du très bon « Infest », ce qui permet à beaucoup de sortir leur cordes vocales. Jacoby profite de l'intro du titre suivant pour nous dire à quel point ils sont contents d'être là, comme à chaque fois, le public français leur réserve un super accueil. En voyant le nombre de visages illuminés et souriants qu'il a en face de lui, il doit se douter que nous aussi, on est content. Entre deux titres de « The Connection » ils jouent un morceau d' « Infest », on ne va pas s'en plaindre, surtout quand ils nous sélectionnent des morceaux de choix. Après un tonitruant ''Give Me Back My Life'' avec ses riffs travaillés, son tempo balancé et son chant poussé, on retourne à l' époque où on portait des baggy avec des chemises, où le chanteur plaçait encore son flow posé et rageur « Take my money, take my position, take my obsession, I don't need that sh*t », refrain chanté encore et encore par un public qui ne se lasse pas de se remémorer le début 2000.
 
PAPA ROACH calme l'ambiance délirante avec une belle ballade, ''Forever'' pendant laquelle Jacoby en profite pour se balader dans le public, se rapprocher de ses fans, dont beaucoup sont hystériques précisons-le. Le groupe nous garde dans cette nébuleuse avec une autre ballade, du dernier album cette fois, joliment intitulée ''Leader Of Broken Hearts''. Le fait que les albums s'entremêlent autant met en relief la montée en puissance non négligeable de PAPA ROACH, d'un Rock brut sans artifice très efficace on transite vers un Rock alternatif ambiancé, agrémenté de samples et cousu d'une voix claire, en restant tout aussi efficace. Après cet interlude tranquille Jacoby annonce ''Still Swingin''', premier titre du dernier album, le Trabendo s'enflamme à nouveau et les slams reprennent de plus belle ainsi que les jumps.
Le public reprend à tue tête et en chœur chaque titre ou presque, notamment ''Scars'' et ''Lifeline'' au tempo plus lent, avant que PAPA ROACH ne clôture ce set avec le hit ''...To Be  Loved'' qui ravit les centaines de persones présentes au vue des « wohoohoo ! » retentissants.
 
Les Californiens quittent la scène, reviendra ? Reviendra pas ? C'est une évidence pour beaucoup, il manquerait clairement une pièce maîtresse dans la set-list si les gars s'arrêtaient là. Ou plutôt trois pièces, ''Getting Away With Murder'', ''Dead Cell'' et ''Last Resort'', des titres qui ont fait leur notoriété et qui marquent toute une génération de passionnés de Neo-Metal. Ainsi s'achève cette soirée mélangeant douce nostalgie et gros son, on repart le sourire aux lèvres, des étoiles dans les yeux et des crampes aux mollets.

Pour ce second passage au Trabendo, PAPA ROACH a de nouveau fait l'unanimité avec une set-list intelligente, un rythme soutenu et bien géré ainsi qu'une interaction certaine avec son public.
 
Set-list :
Burn
Silence Is the Enemy
Blood Brothers
Give Me Back My Life
Between Angels And Insects
Where Did The Angels Go?
Forever
Leader Of The Broken Heart
Still Swingin'
Born With Nothing, Die With Everything
Scars
Lifeline
...To Be Loved
Getting Away With Murder
Dead Cell
Last Resort
 
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