18 novembre 2013, 1:53

AMON AMARTH

+ CARCASS + HELL @ Paris (Olympia)

 
 
Pas de répit pour les furieux, un changement de plateau et une pause bière plus loin, ce sont les suédois AMON AMARTH qui à leur tour assiègent l’Olympia. Contrairement à leurs homologues de chez CARCASS, les cinq troublions ont pour coutume de passer régulièrement en Drakkar par nos contrées. On reprend donc ses habitudes face à ce mastodonte du Viking Metal, ce Dieu colérique des mélodies épiques qui nous a, une fois de plus, concocté un show énergique avec une set-list toujours aussi bien rodée qui flirte souvent avec le best-of.
Le public est déjà rallié à la cause, la fosse de l’Olympia se transforme rapidement en une masse transpirante qui communie dans la joie et la bonne humeur avec le maître des lieux, ce Johan Hegg qui n’a pas perdu de sa superbe. En frontman invétéré, ce dernier mène la barque comme d’usage, souriant, parfois meme espiègle, s’abreuvant de temps à autre avec sa corne Viking et chantant (ou plutôt growlant) parfaitement, sans faiblir à la tâche. Un petit régal pour les babines de le surprendre sautillant sur scène, tel un adolescent qui aurait trop vite grandi. Ses quatre collègues argumentent leur combat d’une énergie similaire, certes plus discrets que leur capitaine de soirée, mais avec une volonté et une efficacité que l’on ne peut ignorer. Seraient-ils même plus en forme que par le passé ?
Une chose est certaine, AMON AMARTH sait prendre possession de la scène comme du public, naviguant d’un album à l’autre sans grande difficulté. S’enchaînent donc, pour le plus grand plaisir de nos oreilles les titres extraits du dernier « Deceiver Of The Gods » en premier lieu ("Father Of The Wolfs", "Deceiver Of The Gods", "As Loke Falls"), avant de remonter le temps avec "Death In Fire", "Runes To My Memory", "Guardians Of Asgaard", "Destroyer Of The Universe", "War Of The Gods", "Twilight Of The Thunder God", "The Pursuit Of Vikings" pour ne citer que les meilleurs.
 
Certains accusent AMON AMARTH d’être un groupe de Viking Metal popisant, ce qui est sûr, c’est que rares sont les groupes capables de composer des titres à la fois aussi techniques et entraînants. Car derrière l’apparente facilité se cachent des années de dur labeur et une volonté pugnace de partager le fruit de ces efforts avec des fans toujours au rendez-vous. Un bel exemple de persévérance et de réussite.

 

- GALERIE -

HELL

HELL 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

HELL 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

HELL 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

HELL 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

HELL 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

HELL 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

 

CARCASS

 

 

CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

 

 

 

CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 

 

CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 
CARCASS 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

AMON AMARTH

 

 

AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 

 

 

 

 
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography
 
AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 

 

 

 

 

 

AMON AMARTH 2013 - © Hellbangeuse Live Photography

 


 

 

Blogger : Leonor Ananké
Au sujet de l'auteur
Leonor Ananké
S'arrêter d'headbanger pour prendre des photos avec un gros appareil au milieu de la folie des concerts : un peu étrange, non ? C'est également ce que pense Leonor en commençant à écrire ses premiers live-reports qu'il faudrait bien illustrer. En peu de temps, c'est devenu quelque chose de naturel et d'exaltant… Jusqu'à ce qu’elle ne puisse plus s'imaginer se déplacer pour un concert sans prendre avec elle son reflex... en plus de sa paire de cheveux. Faire vivre le metal à travers sa dimension visuelle est devenu un véritable activisme, sans pour autant s'empêcher de continuer à réaliser chroniques, live- reports et interviews en secouant toujours aussi frénétiquement la tête.
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