9 février 2018, 15:50

BLACK LABEL SOCIETY

• "Grimmest Hits"

Album : Grimmest Hits

Quatre ans déjà que BLACK LABEL SOCIETY n’était pas venu fouler nos platines et autres lecteurs mp3 à grands coups de hache (à traduire par "axe" en anglais et mot qui désigne aussi une guitare) et de pinchs en veux-tu en voilà. Et le pileux Zakk Wylde donc de revenir avec un best of. « Mais noooooon, c’est pas un best of !!!! Tu t’es fait avoir !!!!!!! » Fier de lui le Zakkou et de son canular, « Grimmest Hits » est bel et bien un album à part entière et pas une compilation de ses plus grands… hits avec BLS. Alors bande de berserkers, il vaut quoi cet "alboum" ?

Riff "patator" sur le premier morceau "Trampled Down Below’’ et un solo furieux qui ouvrent ce disque de fort belle façon : avec un pain dans les gencives. On en a d’autres des comme ça, "Room Of Nightmares’’ par exemple, chanson directe du haut de ses 2 mn 34 ou "Illusions Of Peace" avec à nouveau un riff tronçonneuse. Là, on cause seulement du rapide car les mid-tempi sont présents en nombre également, à l’instar de "Seasons Of Falter’’, "All That Once Shined’’ ou encore "Disbelief’’. Les jolies ballades que Zakk sait si bien composer et qui contrastent à merveille sans dépareiller sur ces albums sont de la partie et vous pourrez enlacer votre dulcinée sur "The Only Words’’ (toute en retenue et c’est appréciable), "The Day That Heaven Gone Away’’ et la finale "Nothing Left To Say’’.

On ne va pas disserter trois heures, BLS fait du BLS et c’est très bien comme ça. Comme Zakk Wylde aime à le dire et à comparer sa musique avec de la tambouille, tous les ingrédients sont là et bien mélangés, c’est agréable en bouche même si on n’est pas chez "Top Chef" à rivaliser et jouer des coudes pour obtenir une première étoile. Et heureusement je serais tenté de dire car on ne recherche pas le raffinement suprême chez ce groupe mais son goût d’authenticité. Ici, c’est à la bonne franquette et le chef est sympa comme tout. Une bonne adresse qu’on aime à redécouvrir à chaque nouvelle carte. 

Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
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