13 avril 2019, 23:50

POGO CAR CRASH CONTROL

• Interview @ Betizfest


La remorque d’un camion aménagée en sobre salle d’interview, tel est le lieu dans lequel, une bière à la main, j’attends les membres de POGO CAR CRASH CONTROL. Les quatre mousquetaires arrivent, saluent chaleureusement et s’assoient en face de moi. C’est parti pour un quart d’heure d’entretien où il sera parfois difficile de démêler les propos sérieux des phrases à prendre au deuxième, voire troisième dégré, voire plus !


Je pense que vous vous souvenez du concert  du Pharos d’Arras…
Olivier (guitare/chant) : Ah oui, je m’en souviens ! La guitare cassée… le pire concert de ma vie ! Je n’en ai pas dormi pendant des nuits !

D’un autre côté, ça donne l’impression d’avoir assisté à un concert spécial. Sinon, votre tournée se termine…
Olivier : Nous avons encore quelques dates jusqu’au mois d’août et ensuite nous arrêtons les concerts. Place au studio et au deuxième disque.

Où en êtes-vous quant au travail sur ce second album ?
Lola (basse) : C’est déjà pas mal avancé ! Nous sommes en cours d’écriture mais je pense que nous aurons bientôt fini.



Jouez-vous déjà certains de ces nouveaux morceaux en concert ?
Simon (guitare) : Oui, oui. Ce soir nous allons jouer deux nouveaux morceaux. Nous commençons à les tester un peu, en fonction du temps dont nous disposons.

Ce disque aura-t-il une orientation particulière ?
Olivier : Ce sera plus metal… Oui, oui les compos seront plus metal. Le côté garage sera moins marqué.
Simon : C’est clair, nous quittons le son garage typique. Nous allons vers plus d’efficacité, vers un son plus gras.
Olivier : Ceux qui ont entendu ces morceaux parlent de hardcore suédois, de REFUSED...

Le public metal semble vous avoir adoptés...
Olivier : C’est vrai. Je pense que ça date de notre passage au Hellfest. Ce concert nous a débloqués par rapport au public metal alors que nous n’avions pas calculé d’être membre de cette scène.
Simon : Ca nous plaît beaucoup d’être dans cette scène. On s’y trouve bien.
Lola : C’est un cachet d’adrénaline, un style idéal pour s’éclater !



​Quels sont les autres franges de votre public ?
Lola : Nous jouons aussi dans des festivals avec des programmations plus variées, comme Le Cabaret Vert. Dans ces cas-là, même ceux qui ne nous connaissent pas s’éclatent, prennent une vraie tarte.
Simon : Au Cabaret Vert, les fans de STUPEFLIP ont accroché. Comme nous avons joué avec King Ju, ils nous suivent tout le temps !

Et, à l’inverse, quels groupes du BetizFest 2019 appréciez-vous ?
Olivier prenant une voix gutturale : IN FLAAAAAMES !
Louis (batteur discret) : Moi j’aurais bien aimé voir SICK OF IT ALL.

Avec ce deuxième album bien avancé, arrivez-vous à voir où vous en êtes de votre carrière ?
Olivier : Pas facile à savoir… (au millième degré) On est un peu comme METALLICA avant le black album, à la veille du climax de notre carrière. (Ndlr : sales gosses que ces P3C)
Lola : L’aube du deuxième disque, c’est un tournant décisif pour une carrière. Avec le premier album, les gens nous découvraient, étaient contents. Là, nous avons un public de fidèles et nous devons transformer l’essai. Ce n’est pas facile. Il nous faudrait aussi aller chercher d’autres personnes.
Simon : En fait c’est presque notre troisième album, car notre EP a été important. Il contenait des titres forts. Avec le premier album, on avait déjà la pression de faire aussi bien que le EP !


Blogger : Christophe Grès
Au sujet de l'auteur
Christophe Grès
Christophe a plongé dans l’univers du hard rock et du metal à la fin de l’adolescence, au tout début des années 90, avec Guns N’ Roses, Iron Maiden – des heures passées à écouter "Live after Death", les yeux plongés dans la mythique illustration du disque ! – et Motörhead. Très vite, cette musique devient une passion de plus en plus envahissante… Une multitude de nouveaux groupes a envahi sa vie, d’Obituary à Dark Throne en passant par Loudblast, Immortal, Paradise Lost... Les Grands Anciens – Black Sabbath, Led Zep, Deep Purple… – sont devenus ses références, comme de sages grands-pères, quand de jeunes furieux sont devenus les rejetons turbulents de la famille. Adorant écrire, il a créé et mené le fanzine A Rebours durant quelques années. Collectionneur dans l’âme, il accumule les set-lists, les vinyles, les CDs, les flyers… au grand désarroi de sa compagne, rétive à l’art métallique.
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