20 novembre 2019, 23:50

SACRED REICH

@ Lyon (Ninkasi Gerland)

Blogger : Rama
par Rama

Reformé en 2006, SACRED REICH s'est depuis produit dans de nombreux festivals (j'avais d'ailleurs bien apprécié leur prestation au Hellfest 2009). Et point barre. Il aura quand même fallu patienter vingt trois ans pour que les Arizoniens signent leur retour discographique ! Un retour somme toute mitigé avec un « Awakening » qui, de toute façon, ne pouvait se montrer à hauteur de l'attente... Mais au delà, ce come-back est aussi une belle opportunité de voir le groupe se produire (avec un line-up remanié) indoor et dans un cadre intimiste. Rendez-vous était donc pris au Ninkasi Kao pour la première de trois dates françaises.

C'est logiquement que le quatuor ouvre son set sur un morceau frais en crescendo : "Manifest Reality". D’emblée, Phil Rind affiche un large sourire et le groupe enchaîne direct sur le classique "The American Way". Voilà un début qui augure une sympathique soirée ! Toujours politiquement engagé, le frontman prend la première fois la parole pour un speech tirant en longueur, mais qui lui permet de planter le décor et de présenter le morceau suivant : "Divide And Conquer". Ce nouveau titre avec son côté punchy convaincra sans mal.

"Awakening" passe très bien également et offre à McLain un joli terrain de roulements. Ce dernier, frappeur original du gang entre '91 et '95, ayant réintégrer les rangs du REICH suite au remaniement de line-up de MACHINE HEAD. Retour aux sources, en quelque sorte, pour ce musicien de talent.
Côté formation, justement, Phil Rind nous présente un nouveau guitariste : Joey Radziwill. Le jeune homme qui headbanguera non stop pendant tout le concert, est né à la fin de la grande époque de SACRED REICH : 1996. Dingue ! Et ce sang neuf est, dixit Rind, un vrai plus. 

La deuxième partie de la set-list laisse plus de place aux classiques avec notamment trois autres morceaux tirés de l'éponyme « The American Way » : "Who's To Blame", "Love... Hate" et "Crimes Against Humanity". C'est un comité restreint qui est venu applaudir le groupe ce soir mais l'ambiance est bonne et la proximité excellente.
Intelligemment les 'ricains ont gardé un classique pour la fin avec le cultissime "Surf Nicaragua". Pour la blague, Dave McClain portera un masque à l'effigie de la mascotte du groupe.

C'est clair, sur le plan créatif, SACRED REICH n'est plus à son niveau vingt trois ans plus tard. Tout n'est cependant pas à jeter et les cinq nouveaux titres intégrés à la set-list passent haut la main l'épreuve du live. Le line-up tient la route et le plaisir semble réel. Reste maintenant au combo, à maintenir le cap et je l'espère, à nous proposer du nouveau matériel avant 2042...

Blogger : Rama
Au sujet de l'auteur
Rama
Passionné par la scène metal, il écume les salles de concerts hexagonales depuis 1990. Afin de partager ses expériences live avec le plus grand nombre, il fonde en 2007 le site spécialisé Riff On Stage. C’est par ce biais qu’il entre en contact avec HARD FORCE et intègre l’équipe en 2012.
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