25 février 2020, 18:10

AC/DC

• "Stiff Upper Lip" (2000 - East West Records)


Nous sommes (déjà) en 2020 et cet album fête ses... 20 ans !

Depuis son retour en grâce en 1988, et surtout 1990 avec « The Razor’s Edge », AC/DC revient le 25 février 2000 dans les bacs comme il le fait alors tous les cinq ans à cette époque. Certes, le fantastique coffret « Bonfire » est paru en 1997 mais le dernier album studio remontant à 1995, ces douze nouveaux titres voient les fans enfin récompensés de leur patience. Et comme au bon vieux temps, c’est George, le frère aîné des frères Angus et Malcolm Young qui, cette fois sans son compère Harry Vanda, appuie sur les boutons de la console du studio (ou du moins indique à Mike Fraser de le faire) et dirige le club des cinq pour ce disque enregistré aux Warehouse Studios de Vancouver au Canada dont le propriétaire n’est autre que Bryan Adams.

Ceux qui arguent qu’AC/DC sort toujours le même album ne peuvent être plus éloignés de la vérité, quand bien même « Stiff Upper Lip » découle naturellement du blues très introduit par son prédécesseur, « Ballbreaker », et qu’il y a un fossé, que dis-je, un grand canyon entre ce disque et, au hasard, un « For Those About To Rock (We Salute You) », pour rester dans l’ère Brian Johnson. Au programme, douze titres parmi lesquels on distinguera deux des trois singles produits, "Stiff Upper Lip" et "Safe In New York City", pour lesquels deux clips sont tournés. Les deux faits marquants ici sont un solo tapé par Malcolm Young sur "Can’t Stand Still" et les jolis chœurs d’Angus sur "Hold Me Back". Il s’en écoulera quelques palettes et la version deluxe de ce quinzième album (en comptant les versions australiennes de leur début de carrière) renferme un morceau ne figurant pas sur la version simple, "Cyberspace" (qui sera inclus dans le coffret « Backtracks » de 2009) ainsi que cinq titres audio tirés de l’album live « No Bull » (1996), sorti alors uniquement en VHS en 1996, puis en DVD en 2000. Un autre album live sorti uniquement en vidéo (VHS et DVD) est paru en 2001 et s’intitule « Stiff Upper Lip Live », enregistré comme son nom l’indique lors de la tournée qui a suivi le disque studio et dont un seul extrait, à savoir le titre éponyme, est joué en ouverture. « Stiff Upper Lip » se classera au final sur les plus hautes marches des charts mondiaux (1er en Finlande, Autriche, Allemagne et Suède et 2eme en France)



Pour aller plus loin :

Comment faire pour répondre avec un tant soit peu d’objectivité et choisir tel ou tel album plutôt qu’un autre ? Tous ont leur particularité et valent qu’on les écoute, leur qualité intrinsèque changeant au gré de l’auditeur concerné. Mais on va tenter en cochant les options suivantes :

« If You Want Blood You’ve Got It » (1978) - Unique live de la période Bon Scott, il synthétise l’incarnation du groupe sur scène à cette époque. Indispensable.
« Back In Black » (1980) - Pour inciter ceux qui ne l’ont pas à l’acheter. Comme ça, on augmente les chances d’arriver un jour à détrôner le « Thriller » de Michael Jackson en tant qu’album le plus vendu de tous les temps…
« The Razor’s Edge » (1990) - Tel le Phénix, AC/DC renaît des cendres des Benson & Hedges d’Angus avec un beau plumage tout neuf et un disque sur lequel le groupe n’a jamais sonné ainsi auparavant et qui ne sonnera plus jamais pareil ensuite non plus.
 


Blogger : Jérôme Sérignac
Au sujet de l'auteur
Jérôme Sérignac
D’IRON MAIDEN (Up The Irons!) à CARCASS, de KING’S X à SLAYER, de LIVING COLOUR à MAYHEM, c’est simple, il n’est pas une chapelle du metal qu'il ne visite, sans compter sur son amour immodéré pour la musique au sens le plus large possible, englobant à 360° la (quasi) totalité des styles existants. Ainsi, il n’est pas rare qu’il pose aussi sur sa platine un disque de THE DOORS, d' ISRAEL VIBRATION, de NTM, de James BROWN, un vieux Jean-Michel JARRE, Elvis PRESLEY, THE EASYBEATS, les SEX PISTOLS, Hubert-Félix THIÉFAINE ou SUPERTRAMP, de WAGNER avec tous les groupes metal susnommés et ce, de la façon la plus aléatoire possible. Il rejoint l’équipe en février 2016, ce qui lui a permis depuis de coucher par écrit ses impressions, son ressenti, bref d’exprimer tout le bien (ou le mal parfois) qu’il éprouve au fil des écoutes d'albums et des concerts qu’il chronique pour HARD FORCE.
Ses autres publications
Cookies et autres traceurs

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies ou autres traceurs pour mémoriser vos recherches ou pour réaliser des statistiques de visites.
En savoir plus sur les cookies : mentions légales

OK