18 août 2023, 18:38

QUEENS OF THE STONE AGE

"In Times New Roman..."

Album : In Times New Roman...

QUEENS OF THE STONE AGE demeure le ciment fondateur du mouvement robot-rock et élément perturbateur de la scène stoner/desert-rock mondiale aux côtés de leurs confrères américains de son et sang, les irréductibles MONSTER MAGNET et indestructibles FU MANCHU associés. Energique et volcanique à travers le prisme anthologique d'une aura mystique, la bande du leader charismatique Josh Homme accouche d'une savoureuse et langoureuse ode d'une très bonne cuvée. 

« In Times New Roman... », huitième offrande du nom vous est servi à température de la cave dans son écrin le plus soyeux qui suinte l'oint rédempteur d'ivresse consacrée à pleine gorge. 33 ans séparant religieusement la réalisation de ce nouvel album névralgique et la dissolution dramatique de KYUSS en 1995, il est profondément évident que l'inspiration primordiale ici présente de BLUE CHEER, CREAM, HAWKWIND, BLUE ÖYSTER CULT, GRAND FUNK RAILROAD et même MC5 se déguste toujours aussi intensément éventée, intégrée puis revalorisée en une trépidante subtilité artistique rarement aussi bénéfique que naguère. 

Profitez vigoureusement des ambiances sombres et brutales dépeintes à mesure de riffs répétitifs, lourds et saccadés en structure cadencée au gré des impétueux brûlots que sont obstinément "Obscenery", "Made To Parade" et "Straight Jacket Fitting". QUEENS OF THE STONE AGE reste indéfiniment l'immuable rempart musical contre une morosité éhontée environnante en mal de sensations perceptives renouvelées à l'instar d'un trop limpide EAGLES OF DEATH METAL en perte de vitesse messagère. 

L'entité créatrice a naturellement co-confié l'enregistrement à Rick Rubin, tout en laissant au préalable la main au sein du studio Pink Duck, antre personnelle du chanteur/compositeur de génie au dévouement laconique tant convoité par ailleurs. Vivifiant et gratifiant du sceau hypothétique du rock intergénérationnel au sens élargi de sa substance conceptuelle, la formation endiablée et cryptée QOTSA vous délivre ironiquement sa mouture discographique la plus imperfectible qui soit au possible de leur talent reconvertible. Promptement, en voici une divine perle admissible à l'infime purgatoire accessible en chacun de nous...

Blogger : Charles CesÂme Zampol
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Charles CesÂme Zampol
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